AVERTISSEMENT
POUR LA
TROISIÈME ÉDITION
L’auteur a revu et complété cet ouvrage à Home, durant l’été de 1874, avec un soin
minutieux. Ce séjour lui a démontré que de récentes découvertes et les changements
survenus, par suite de la domination italienne, dans l’état et les aspects de l’ancienne
capitale du monde demandaient une relation supplémentaire : — on la trouvera à la fin
du volume.
Pour épuiser la première édition, il a suffi de quelques jours, et pour la seconde, de
quelques mois : l’empressement presque unanime de la critique à signaler l’intérêt d’une
œuvre qu’un juge trop indulgent appelle l’Encyclopédie de Rome, expliquerait à peine
ce succès rapide, s’il n’était dù également à l’attrait d’un sujet qui passionne les esprits
d’élite, et qui a rallié deux fois autour de ce livre les opinions les plus divergentes.
Dans une composition aussi complexe, il ne suffisait pas de se préoccuper du style
qui, pour peindre sans monotonie tant d’objets, doit recourir à des formes très-variées
et répondre également, s’il se peut, à la simplicité comme à l’éternelle jeunesse des choses
antiques ; il fallait, devoir plus redoutable ! vérifier tous les documents, opter entre les
assertions contradictoires de la science et, parfois, soumettre au contrôle des Romains
faisant autorité divers points qui risquent de mettre en défaut la méthode la plus exacte.
Ces principes ont été appliqués cette année aux découvertes si curieuses du Palatin, du
Colisée, du Forum, de Tor Marancio où l’on vient d’exhumer une basilique primitive; de
la nécropole, du port et des entrepôts d’Ostie à l’embouchure du Tibre, etc... Dans le corps
de l’ouvrage, comme dans la relation de 1874, on a pu introduire des faits inédits et de
nouvelles gravures.
Afin de donner plus de valeur à un travail où se résument aujourd’hui dix ans
de recherches, l’auteur l’a terminé par un Index général analytique; tache laborieuse
pour un livre qui, par les souvenirs, par les monuments et les œuvres d’art, embrasse Rome
et l’Italie, de l’âge étrusque jusqu’à la présente année. Ce complément nécessaire, où les in-
dications du récent voyage ont pris place, aidera le lecteur à grouper les renseignements qui
concernent un artiste, un personnage politique, un édifice, un quartier; les mosaïques,
POUR LA
TROISIÈME ÉDITION
L’auteur a revu et complété cet ouvrage à Home, durant l’été de 1874, avec un soin
minutieux. Ce séjour lui a démontré que de récentes découvertes et les changements
survenus, par suite de la domination italienne, dans l’état et les aspects de l’ancienne
capitale du monde demandaient une relation supplémentaire : — on la trouvera à la fin
du volume.
Pour épuiser la première édition, il a suffi de quelques jours, et pour la seconde, de
quelques mois : l’empressement presque unanime de la critique à signaler l’intérêt d’une
œuvre qu’un juge trop indulgent appelle l’Encyclopédie de Rome, expliquerait à peine
ce succès rapide, s’il n’était dù également à l’attrait d’un sujet qui passionne les esprits
d’élite, et qui a rallié deux fois autour de ce livre les opinions les plus divergentes.
Dans une composition aussi complexe, il ne suffisait pas de se préoccuper du style
qui, pour peindre sans monotonie tant d’objets, doit recourir à des formes très-variées
et répondre également, s’il se peut, à la simplicité comme à l’éternelle jeunesse des choses
antiques ; il fallait, devoir plus redoutable ! vérifier tous les documents, opter entre les
assertions contradictoires de la science et, parfois, soumettre au contrôle des Romains
faisant autorité divers points qui risquent de mettre en défaut la méthode la plus exacte.
Ces principes ont été appliqués cette année aux découvertes si curieuses du Palatin, du
Colisée, du Forum, de Tor Marancio où l’on vient d’exhumer une basilique primitive; de
la nécropole, du port et des entrepôts d’Ostie à l’embouchure du Tibre, etc... Dans le corps
de l’ouvrage, comme dans la relation de 1874, on a pu introduire des faits inédits et de
nouvelles gravures.
Afin de donner plus de valeur à un travail où se résument aujourd’hui dix ans
de recherches, l’auteur l’a terminé par un Index général analytique; tache laborieuse
pour un livre qui, par les souvenirs, par les monuments et les œuvres d’art, embrasse Rome
et l’Italie, de l’âge étrusque jusqu’à la présente année. Ce complément nécessaire, où les in-
dications du récent voyage ont pris place, aidera le lecteur à grouper les renseignements qui
concernent un artiste, un personnage politique, un édifice, un quartier; les mosaïques,