rnnlie,- PA*I!W V(j,
SAMEDI St JANVIER IMS.' . cg^^C^l^m 'X î'^iS ANNÉE, K» âW
,.11 en coûte d'è,,^ ^JT^^ b ; \M ' 1 #^ TO^^l w rslb '
-Faillilcs.- Sociétés. " ' ^ . % J^HKlÉi .MMS ,«,^,^1^1^?ï
— — !*f6i«M°is' 36 M ^Sft 9J|H£sjS^?|HHKll |H/4iN n, Chaque volume........................ » »
LP,11DE I fi, Mois.......... -S 8S a/^LlJSSB^pW^fPIWfa .JH^lPLâ Un numéro isole avec lithographie......
rabonne jour la Francs et 1 Etranger au tomttUom . fry^^SÊÊ^ÊSÊÊ. • • HMÊAê^L^ principales Divisions pu jobbsm..
ior, emm i eme ae la littj,, w^„,u fo«.
agniflque gravure de modes
hies, des gravures, desrom,,'!
itrons de robes, chapeaux tu
îfin, chaque abonne rece'viv
,x stalles pour la superbe m
nent la Sylphide.
înto revue liphrin„, , Pu5accrue »»» *, » „„.. i <r7VgBaHM»a||w . • ^■ffiCMPs^Mar principale» uivi»iu«b ™ «vu*»**.
ut, U v,,/r,7,/wmadail'Ne „rp do croissant, 1G. hôtel COLBEII r. ) ^ ^ V^-^JfMSMyp^ d?ufi| PoKfiaue. Polémique, personnalité., biographie, efal*-
.-ails la.Sy/p/Kde.cjup, PAnlS, M.E D^ L /,,,• ™r<Pmen!J, chez les Corrcs- JiÈmM&%S&iVOM. feRLi, Jnn,„, " '^M^al^SBW pir aioue dujour.critique des orateursetdes débat.légi.laUffe
>um le plus complet; h> B Bpecialeraenlp»«r^ «g^SÊ™ J01 ,,osles el: «Ici -^^^S^SSMKr^^^**^WBOT^Tô l"»"r«""r« Critique des livres, de. pièce, de théâtre,
, offre bien plus d'avantatl poil113"15.' 'es Delnech, à ttordeaux : Camoin, à Mar- '^^^^M^S^ÊS^^biS'it S-3«&? MBRHHLJSL des cours publics, etc.; des concours, réception, et travaux
académiques ; des missions «cientifique., et autrea ; bruits
qui coûte 38 fr., 44 r, «iHe; Bc/,' Iniv à J/ers ; Mainville, Watré, a Boue»; le ^8ajaiJ|g^BB^MfflaM ^— salons, de coulisses et de bourse ; paaticheasde m grande
isir. soit le Ouenlin li ''0|,l s w'c; ,o ta'l'oste, à 4/'/er. ... ^KïsWM HiHHi^— écrivains du jour ; critique de la critique.
orne" de%rn 0,lv- "nVi«4 W^tLuc,le Direct, de» Poste, à Bruxe e,; Pi»- tSÊÊÊËÊÊk HB\r4HI HPYlÉM^b^rtr. iJeau^'rf*. Musique, peinture, sculpture, etc.
'-„,?«Pvnt.fi;,?la\ur« 4 Pour I» à Londres; la Hollande, les Direct, des ^^SSÊSSM V NuflHSÛfiSVf «HCTWuaM.ffT «««». Mœurs parisiennes et provinciales, contes et
re ae Vdkelield, de Golds» .(c/e>'«; ,CHave Amsterdam ; la Suisse. Combe, libraire. « 1 HyT 1BW V 7m»Jfa«>*lià ^^KflKKf If lUJ nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux,
mglais et français, tradnfr r»"1'5'1 e/ioliie les Direct, des Postes â Turin, Milan, > e- £ps||31Si9 ■ jfaV MJiL 17 I «S Wg^à WSm Dessins. Caricatures politiqutt (quand la cenaure vem
gravures sur acier et dp ,7 t Genovc : piôrence, Borne, Naples: l'Espagne, Mo.inier, WUSHBBSU H jMMÊmhïff Kl/'' Ma wESËÊlUu jTfPÏ bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles
donnera en outre le drni a roiiB?.v?narjd; VAlletnagne. les Direct des Postes à ^BÊmÊ W MSÊÊLML}S?^el*sMi WFWSÊSk I Mil efc.fleaafn»««sr«»<-e,ero?«»i dem<M»«,ac«»«»(i'.«t<!n«w.
te livraison (le 1 r; „,„ '•* »tr"w ïv*, dort. Hambourg; l'J«(neAe; et la Panure, le BF» A^H^^TlfTm WkêSÊËSklUll pochades de salon, datelier. de tribunaux de promenad*.
vi 11 r]pTnl?fS!,i»( •^l*',«&*Vienne. et chez Alexandre .a Strasbourg ; ^gfl BlT HBhIBBVM 1 ■ I 1B f^^S*BM1f^ puftiioue.. Principales scène, de puces de théâtre en vo
Vignettes (le: lony Johamw, l)ire<,'-llcs,. n rect. des Postes d'Aix-la-Chapelle: la tiusste, ^WSaKÊkBÊÊ^ÊABÊsW^SMk ^^STSsSd^e) ou,- Coûte des meilleurs tableaux de l'exposition et de*
tllgee par MM. Al. Dumas J ,a/'''"'Mfi ir'l Dofour et Comp., libraires, à Saint-Pelers- ~" ^^^^BjljJJM*Tf Ji^fej-^ galeries Portraits ou charges des célébrités contempo-
Berlioz, Roger de Beauvoir'] chn~,r, Ktatl-Unil, chez Behr, à New-York. ^T^*>^>--■^^^■S^HtiiS »8i^"'N^^r^^S?:^r' rntne» e( perttmnaoe» f«i«, e<e Dessins de Modes, ete.
ail, Mines de Gîrardin l '' i"m' -m..ldel .bo»nemcnl«, les mandatas vue «,ir le Tr»«) ^^^^^iffl^i ^^aSTy--"ttH,-^«-^ J__^~i>">ii=>^ luit ce qui concerno 'e journal doit être adresie ((Vanco) 4U Dir«ct«BT
lor, enfin l'élite de la lût ; !"* *,ef0il ÏÏ KS! <* £ t,a"a"*<,e p"" m " i^iSJ^aiW»* " ■ „. , ■ — u. uttt.. «<.» .ffruchits .«.«t n»aui.u..i».Bt rsfuéw.
LE CHARIVARI.
ïurs de. pianos, les artistes $
SœtCÛS» NE FIIONS PAS IE COTON ;
onté, à la sonorité, sont cepci
Les pianos droits de M £
que les pianos à queue H, IL VAUT MIEUX QUE LE COTON FILE.
itcnu une médaille d'urgent u
le chacun peut réparer les t j ■
rir à un facteur. Celte iniporh
nmense clientèle en provint,'' A M...... « Avignon.
ÎKLSI. (Pariapréfecture.)
- George Dandin. Monsieur,
t du Diable. je n'ai pas l'honneur de vous connaître ; je ne me
souviens pas même de votre nom, que j'ai lu , il y a
es de Paris — Flagrantdclit-, pourtant quelque huit jours, dans un journal quelcou-
tobén-Rant^u-Beller-Tte, que. C'est pourquoi je vous écris par l'intermédiaire de
ne Charlotte - Chansonnette-- votre préfet, qui aura, je l'espère, la complaisance de
vous faire parvenir ma lettre, si toutefois il n'est pas ab-
sorbé par quelque tripotage d'élection ou par le tirage
au sori des jurés probes et libres.
Le journal en question m'a appris qu'après bien des
essais qui témoignent de votre science agronornique,vous
êtes parvenu à récolter, dans le Comtat-Venaissin ou
la Provence, du colon magnifique et première qualité. Ce
succès partiel a élé, dit-on, tellement complet et signi-
licalif qu'il en résulte la preuve de la possibilité d'accli-
mater dans le Midi de la France ce précieux végétal.
Certes c'est Jà une belle conquête, à une époque surtout
où l'on n'en faitpas.
Si le Chaïivari était un journal superficiel, ne jugeant
►KOI'F k'6S °'10ses ^ue sur ''aPParence et 'a valeur des pois que
* { sur la cosse, il vous crierait immédiatement : «Bravo,
£ Tribunaux; mia mn* noble agriculteur ! vous avez bien mérité de la patrie en
e la Presse, vue Saint-G<or§e, li dotant d'un arbre utile qui produira, sur son propre
.R^lon^ra 4.m <*MdePrière nécessité pour lequel elle était
tributaire de l'étranger. La France tire annuellement
pour uae somr énorme de coton des possessions an-
1 ■ j,. g|aises de l'Iade ou de l'Amérique; ce coton, elle pour-
e la presse judiciaire, p , 1 ' . , . , ■
d'abonnement ne sera pi « b.entôt le trouver dans ses possessions a elle, a bien
meilleur compte, et partant avec plus davantage pour
le consommateur. Gloire a vous, agriculteur ! la nation
reconnaiss,mle vous dressera un Panthéon de calicot avec
un fronton de madapolam ! »
{CI DE UJUiliUi Mais le Charivari est un journal sérieux qui va au
ne Sailli-Denis. 141. fond des choses (y compris le fond de sa bourse lorsqu'il
un""nind nombre' de roé*j s'agit de payer des amendes), qui ne juge les objets
jm"cPe"dcVlnS sur leur nature bien étudiée, et les petits pois que
Jies''caLtarrcs. les <>arl'fnI|!fïJ àm ,a casserolle. Or, le Charivari en face de votre
entcric.-UéP.>ls dans ■ ^ mmieWj ne peut que vous crier . ttMalheu.
S^SStmMbxs^M^^- reux, arrêtez-vous ! vous allez ruiner votre pays ! «
Coq-saint-Honorc, 13, au'^ Cette exclamation pessimiste vous étonnera sans dou-
I I £fa Bj 1Cle' el vous prendre?, notre modeste feuille pour une Cas-
^^ill^'S':i:r,î mal av'sée.Cassandre, oui, monsieur, car c'est au
k ans de succès, pour Jri^J|a»lj(B du triomphe qu'elle prédit le malheur; mais rai-
nuanccs. 5 f. (Af.yo^^«toB de plus pour que vous croyiez à son pronostic, car
Jean-Jacqnes-Uous^eaU.-'^ous savt.z que CassaBdre prédisait juste.
'0CTE11R JACKSON) "esteertam que si vous n'avez pas cette vue longue et
our les soins de la Bon«*fùre qui permet de plonger dans l'avenir un prudent re-
ilcsUcnts. ?ard, vous ne sauriez de bien longtemps encore com-
£$*vS8ffîw*'& * jlrendre mil prophétie. Ea effet, le chemin où vous en-
trez sera pour vous semé de roses et ombragé d'arcs-de-
triomphe ; c'est au bout seulement que se trouvera le
fossé où la fortune publique doit culbuter.
Pour parler sans métaphore, vous pouvez compter,
monsieur, sur de beaux débuts. Dès qu'il sera bien re-
connu, par suite de vos offres, que le coton peut être
acclimaté et utilement cultivé en France, vous aurez un
rapport favorable de votre préfet précité ; vous serez
nommé membre de l'académie agricole de voire endroil,
si déjà vous ne l'êtes ; et, si vous en faites partie, vous
recevrez d'elle une belle médaille en or; M. Cunin-Gri-
daine vous enverra la croix d'honneur, et l'Institut vous
décernera le prix Monthyon. Bref, vous serez le lion du
jour ; Benjamin fera votre portrait pour quelque éditeur,
et Dantan vous moulera en caricature.
Le colon sera cultivé à force, et l'industrie créera mê-
me un tissu modifié qui portera votre nom. Le pays cou-
lera des jours filés d'or et de soie... je veux dire d'or et
de colon.
Mais dans quinze à vingt ans il arrivera, — soit que
l'Algérie aura, elle aussi, produit du coton, et même en
aura fait sa principale culture,—soit que nous prendrons
possession, dans un meilleur partage des richesses du
monde, de quelque portion de l'Inde ou de telles ou tel •
les des colonies anglaises produisant du coton. Je sais
que cette dernière hypothèse est invraisemblable tant que
durera le Système actuel ; mais la durée de ce Système
est elle-même beaucoup plus invraisemblable encore. •
Ces colonies nouvelles de la France vivront du coton;
or le colon souffrira énormément, dans la métropole, de
la concurrence du coton français. Elles gémiront long-
temps et crieront ; mais un jour viendra où elles décla-
reront ne plus pouvoir subsister sans protection légale ;
elles mettront la France en demeure de choisir entre ses
colonies et son coton indigène. Les ports de mer, qui ont
intérêt à ce que la France s'approvisionne au loin à cau-
se du mouvement maritime, diront de leur côté que la
marine est inléressée dans le débat, et qu'il faut, pour
la maintenir florissante, faire ce qu'exigent les colonies.
Alors le gouvernement, au nom du salut des colonies el
de la marine, supprimera le coton français, avec indem-
nité de quarante ou cinquante millions pour les cultiva-
teurs.
Comprenez-vous maintenant? Vous voyez, monsieur,
qu'en définitive votre succès de coton pourrait bien coû-
ter à la France quelques douzaines de millions. C'est
elle, en ce cas, qui filerait un mauvais coton. 1
C'est une hypothèse folle, dira-t-on?—Pas si folle, ma
foi, puisque c'est exactement ce qui se passe pour les
sucres. Pourquoi la concurrence n'amènerait-elle pas des
résullats ruineux pour les cotons futurs aussi bien que
pour les sucres passés ? Et pourquoi, les mêmes argu-
raens existant, la suppression ne serait-elle pas aussi le
remède qui servirail à guérir le même mal?
Laissez donc là, monsieur, vos essais de colon ! Le
Charivari vous en supplie au nom de noire bourse, ou
du moins de celle de nosv héritiers. Vous sèmeriez du
coton, et la France récolterait des cotes de quarante ou
cinquante millions.
Nous paierions peut-être pour le présent le coton a
meilleur marché ; mais le pays saurait plus tardée qu'en
vaut l'aune.
Agréez, etc. le charivari.
SI IE DEPUTE PERD DES VOIX,
LE COMMANDANT SUPÉRIEUR
ftiA.CKSE DES CABDE8 asATIOSAllX.
Il paraît que M. Jacqueminot prend au sérieux sa nou-
velle position de commandant en chef de la garde natio-
nale. Ce que j'y trouve de plus sérieux, quant à moi,
c'est l'hôtel du commandant et les cinquante mille francs
d'honoraires.
M. Jacqueminot se considère comme le seigneur jjj
rain de Paris. C'est un baron du moyen-âge <
que convocation de ban et d'arrière-ban. No*
ses vassaux ; les gardes municipaux sont /eï ^mrhës '
d'armes. Jusqu'ici il s'est contenté d'envoyjef|ë'n^T)sq^
les tamerlans peu zélés ; bientôt il fera conslt
bet, au milieu de la place Vendôme, pour les ]
Certes il est juste d'arriver à faire contribuèi'
ment tous les citoyens au service de la garde nationale ;
ceux qui s'en exemptent nuisent à ceux qui le font, et
c'esl bien le moins qu'il y ait égalité devant la corvée. Il
n'y aurait donc rien a dire si M. Jacqueminot se bornait
à découvrir, par les moyens ordinaires, les récalcilrans
qui sont parvenus, sous divers prétextes, à éviter d'être
portés'sur les contrôles de la milice civique. Mais l'a-
bus en tout est un défaut; or M. Jacqueminot abuse. Le
réfractaire est ton idée fixe. Il met des agens secrets en
campagne ; il se monte l'imaginalioa par des bou'aets "a
SAMEDI St JANVIER IMS.' . cg^^C^l^m 'X î'^iS ANNÉE, K» âW
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LP,11DE I fi, Mois.......... -S 8S a/^LlJSSB^pW^fPIWfa .JH^lPLâ Un numéro isole avec lithographie......
rabonne jour la Francs et 1 Etranger au tomttUom . fry^^SÊÊ^ÊSÊÊ. • • HMÊAê^L^ principales Divisions pu jobbsm..
ior, emm i eme ae la littj,, w^„,u fo«.
agniflque gravure de modes
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, offre bien plus d'avantatl poil113"15.' 'es Delnech, à ttordeaux : Camoin, à Mar- '^^^^M^S^ÊS^^biS'it S-3«&? MBRHHLJSL des cours publics, etc.; des concours, réception, et travaux
académiques ; des missions «cientifique., et autrea ; bruits
qui coûte 38 fr., 44 r, «iHe; Bc/,' Iniv à J/ers ; Mainville, Watré, a Boue»; le ^8ajaiJ|g^BB^MfflaM ^— salons, de coulisses et de bourse ; paaticheasde m grande
isir. soit le Ouenlin li ''0|,l s w'c; ,o ta'l'oste, à 4/'/er. ... ^KïsWM HiHHi^— écrivains du jour ; critique de la critique.
orne" de%rn 0,lv- "nVi«4 W^tLuc,le Direct, de» Poste, à Bruxe e,; Pi»- tSÊÊÊËÊÊk HB\r4HI HPYlÉM^b^rtr. iJeau^'rf*. Musique, peinture, sculpture, etc.
'-„,?«Pvnt.fi;,?la\ur« 4 Pour I» à Londres; la Hollande, les Direct, des ^^SSÊSSM V NuflHSÛfiSVf «HCTWuaM.ffT «««». Mœurs parisiennes et provinciales, contes et
re ae Vdkelield, de Golds» .(c/e>'«; ,CHave Amsterdam ; la Suisse. Combe, libraire. « 1 HyT 1BW V 7m»Jfa«>*lià ^^KflKKf If lUJ nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux,
mglais et français, tradnfr r»"1'5'1 e/ioliie les Direct, des Postes â Turin, Milan, > e- £ps||31Si9 ■ jfaV MJiL 17 I «S Wg^à WSm Dessins. Caricatures politiqutt (quand la cenaure vem
gravures sur acier et dp ,7 t Genovc : piôrence, Borne, Naples: l'Espagne, Mo.inier, WUSHBBSU H jMMÊmhïff Kl/'' Ma wESËÊlUu jTfPÏ bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles
donnera en outre le drni a roiiB?.v?narjd; VAlletnagne. les Direct des Postes à ^BÊmÊ W MSÊÊLML}S?^el*sMi WFWSÊSk I Mil efc.fleaafn»««sr«»<-e,ero?«»i dem<M»«,ac«»«»(i'.«t<!n«w.
te livraison (le 1 r; „,„ '•* »tr"w ïv*, dort. Hambourg; l'J«(neAe; et la Panure, le BF» A^H^^TlfTm WkêSÊËSklUll pochades de salon, datelier. de tribunaux de promenad*.
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Vignettes (le: lony Johamw, l)ire<,'-llcs,. n rect. des Postes d'Aix-la-Chapelle: la tiusste, ^WSaKÊkBÊÊ^ÊABÊsW^SMk ^^STSsSd^e) ou,- Coûte des meilleurs tableaux de l'exposition et de*
tllgee par MM. Al. Dumas J ,a/'''"'Mfi ir'l Dofour et Comp., libraires, à Saint-Pelers- ~" ^^^^BjljJJM*Tf Ji^fej-^ galeries Portraits ou charges des célébrités contempo-
Berlioz, Roger de Beauvoir'] chn~,r, Ktatl-Unil, chez Behr, à New-York. ^T^*>^>--■^^^■S^HtiiS »8i^"'N^^r^^S?:^r' rntne» e( perttmnaoe» f«i«, e<e Dessins de Modes, ete.
ail, Mines de Gîrardin l '' i"m' -m..ldel .bo»nemcnl«, les mandatas vue «,ir le Tr»«) ^^^^^iffl^i ^^aSTy--"ttH,-^«-^ J__^~i>">ii=>^ luit ce qui concerno 'e journal doit être adresie ((Vanco) 4U Dir«ct«BT
lor, enfin l'élite de la lût ; !"* *,ef0il ÏÏ KS! <* £ t,a"a"*<,e p"" m " i^iSJ^aiW»* " ■ „. , ■ — u. uttt.. «<.» .ffruchits .«.«t n»aui.u..i».Bt rsfuéw.
LE CHARIVARI.
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SœtCÛS» NE FIIONS PAS IE COTON ;
onté, à la sonorité, sont cepci
Les pianos droits de M £
que les pianos à queue H, IL VAUT MIEUX QUE LE COTON FILE.
itcnu une médaille d'urgent u
le chacun peut réparer les t j ■
rir à un facteur. Celte iniporh
nmense clientèle en provint,'' A M...... « Avignon.
ÎKLSI. (Pariapréfecture.)
- George Dandin. Monsieur,
t du Diable. je n'ai pas l'honneur de vous connaître ; je ne me
souviens pas même de votre nom, que j'ai lu , il y a
es de Paris — Flagrantdclit-, pourtant quelque huit jours, dans un journal quelcou-
tobén-Rant^u-Beller-Tte, que. C'est pourquoi je vous écris par l'intermédiaire de
ne Charlotte - Chansonnette-- votre préfet, qui aura, je l'espère, la complaisance de
vous faire parvenir ma lettre, si toutefois il n'est pas ab-
sorbé par quelque tripotage d'élection ou par le tirage
au sori des jurés probes et libres.
Le journal en question m'a appris qu'après bien des
essais qui témoignent de votre science agronornique,vous
êtes parvenu à récolter, dans le Comtat-Venaissin ou
la Provence, du colon magnifique et première qualité. Ce
succès partiel a élé, dit-on, tellement complet et signi-
licalif qu'il en résulte la preuve de la possibilité d'accli-
mater dans le Midi de la France ce précieux végétal.
Certes c'est Jà une belle conquête, à une époque surtout
où l'on n'en faitpas.
Si le Chaïivari était un journal superficiel, ne jugeant
►KOI'F k'6S °'10ses ^ue sur ''aPParence et 'a valeur des pois que
* { sur la cosse, il vous crierait immédiatement : «Bravo,
£ Tribunaux; mia mn* noble agriculteur ! vous avez bien mérité de la patrie en
e la Presse, vue Saint-G<or§e, li dotant d'un arbre utile qui produira, sur son propre
.R^lon^ra 4.m <*MdePrière nécessité pour lequel elle était
tributaire de l'étranger. La France tire annuellement
pour uae somr énorme de coton des possessions an-
1 ■ j,. g|aises de l'Iade ou de l'Amérique; ce coton, elle pour-
e la presse judiciaire, p , 1 ' . , . , ■
d'abonnement ne sera pi « b.entôt le trouver dans ses possessions a elle, a bien
meilleur compte, et partant avec plus davantage pour
le consommateur. Gloire a vous, agriculteur ! la nation
reconnaiss,mle vous dressera un Panthéon de calicot avec
un fronton de madapolam ! »
{CI DE UJUiliUi Mais le Charivari est un journal sérieux qui va au
ne Sailli-Denis. 141. fond des choses (y compris le fond de sa bourse lorsqu'il
un""nind nombre' de roé*j s'agit de payer des amendes), qui ne juge les objets
jm"cPe"dcVlnS sur leur nature bien étudiée, et les petits pois que
Jies''caLtarrcs. les <>arl'fnI|!fïJ àm ,a casserolle. Or, le Charivari en face de votre
entcric.-UéP.>ls dans ■ ^ mmieWj ne peut que vous crier . ttMalheu.
S^SStmMbxs^M^^- reux, arrêtez-vous ! vous allez ruiner votre pays ! «
Coq-saint-Honorc, 13, au'^ Cette exclamation pessimiste vous étonnera sans dou-
I I £fa Bj 1Cle' el vous prendre?, notre modeste feuille pour une Cas-
^^ill^'S':i:r,î mal av'sée.Cassandre, oui, monsieur, car c'est au
k ans de succès, pour Jri^J|a»lj(B du triomphe qu'elle prédit le malheur; mais rai-
nuanccs. 5 f. (Af.yo^^«toB de plus pour que vous croyiez à son pronostic, car
Jean-Jacqnes-Uous^eaU.-'^ous savt.z que CassaBdre prédisait juste.
'0CTE11R JACKSON) "esteertam que si vous n'avez pas cette vue longue et
our les soins de la Bon«*fùre qui permet de plonger dans l'avenir un prudent re-
ilcsUcnts. ?ard, vous ne sauriez de bien longtemps encore com-
£$*vS8ffîw*'& * jlrendre mil prophétie. Ea effet, le chemin où vous en-
trez sera pour vous semé de roses et ombragé d'arcs-de-
triomphe ; c'est au bout seulement que se trouvera le
fossé où la fortune publique doit culbuter.
Pour parler sans métaphore, vous pouvez compter,
monsieur, sur de beaux débuts. Dès qu'il sera bien re-
connu, par suite de vos offres, que le coton peut être
acclimaté et utilement cultivé en France, vous aurez un
rapport favorable de votre préfet précité ; vous serez
nommé membre de l'académie agricole de voire endroil,
si déjà vous ne l'êtes ; et, si vous en faites partie, vous
recevrez d'elle une belle médaille en or; M. Cunin-Gri-
daine vous enverra la croix d'honneur, et l'Institut vous
décernera le prix Monthyon. Bref, vous serez le lion du
jour ; Benjamin fera votre portrait pour quelque éditeur,
et Dantan vous moulera en caricature.
Le colon sera cultivé à force, et l'industrie créera mê-
me un tissu modifié qui portera votre nom. Le pays cou-
lera des jours filés d'or et de soie... je veux dire d'or et
de colon.
Mais dans quinze à vingt ans il arrivera, — soit que
l'Algérie aura, elle aussi, produit du coton, et même en
aura fait sa principale culture,—soit que nous prendrons
possession, dans un meilleur partage des richesses du
monde, de quelque portion de l'Inde ou de telles ou tel •
les des colonies anglaises produisant du coton. Je sais
que cette dernière hypothèse est invraisemblable tant que
durera le Système actuel ; mais la durée de ce Système
est elle-même beaucoup plus invraisemblable encore. •
Ces colonies nouvelles de la France vivront du coton;
or le colon souffrira énormément, dans la métropole, de
la concurrence du coton français. Elles gémiront long-
temps et crieront ; mais un jour viendra où elles décla-
reront ne plus pouvoir subsister sans protection légale ;
elles mettront la France en demeure de choisir entre ses
colonies et son coton indigène. Les ports de mer, qui ont
intérêt à ce que la France s'approvisionne au loin à cau-
se du mouvement maritime, diront de leur côté que la
marine est inléressée dans le débat, et qu'il faut, pour
la maintenir florissante, faire ce qu'exigent les colonies.
Alors le gouvernement, au nom du salut des colonies el
de la marine, supprimera le coton français, avec indem-
nité de quarante ou cinquante millions pour les cultiva-
teurs.
Comprenez-vous maintenant? Vous voyez, monsieur,
qu'en définitive votre succès de coton pourrait bien coû-
ter à la France quelques douzaines de millions. C'est
elle, en ce cas, qui filerait un mauvais coton. 1
C'est une hypothèse folle, dira-t-on?—Pas si folle, ma
foi, puisque c'est exactement ce qui se passe pour les
sucres. Pourquoi la concurrence n'amènerait-elle pas des
résullats ruineux pour les cotons futurs aussi bien que
pour les sucres passés ? Et pourquoi, les mêmes argu-
raens existant, la suppression ne serait-elle pas aussi le
remède qui servirail à guérir le même mal?
Laissez donc là, monsieur, vos essais de colon ! Le
Charivari vous en supplie au nom de noire bourse, ou
du moins de celle de nosv héritiers. Vous sèmeriez du
coton, et la France récolterait des cotes de quarante ou
cinquante millions.
Nous paierions peut-être pour le présent le coton a
meilleur marché ; mais le pays saurait plus tardée qu'en
vaut l'aune.
Agréez, etc. le charivari.
SI IE DEPUTE PERD DES VOIX,
LE COMMANDANT SUPÉRIEUR
ftiA.CKSE DES CABDE8 asATIOSAllX.
Il paraît que M. Jacqueminot prend au sérieux sa nou-
velle position de commandant en chef de la garde natio-
nale. Ce que j'y trouve de plus sérieux, quant à moi,
c'est l'hôtel du commandant et les cinquante mille francs
d'honoraires.
M. Jacqueminot se considère comme le seigneur jjj
rain de Paris. C'est un baron du moyen-âge <
que convocation de ban et d'arrière-ban. No*
ses vassaux ; les gardes municipaux sont /eï ^mrhës '
d'armes. Jusqu'ici il s'est contenté d'envoyjef|ë'n^T)sq^
les tamerlans peu zélés ; bientôt il fera conslt
bet, au milieu de la place Vendôme, pour les ]
Certes il est juste d'arriver à faire contribuèi'
ment tous les citoyens au service de la garde nationale ;
ceux qui s'en exemptent nuisent à ceux qui le font, et
c'esl bien le moins qu'il y ait égalité devant la corvée. Il
n'y aurait donc rien a dire si M. Jacqueminot se bornait
à découvrir, par les moyens ordinaires, les récalcilrans
qui sont parvenus, sous divers prétextes, à éviter d'être
portés'sur les contrôles de la milice civique. Mais l'a-
bus en tout est un défaut; or M. Jacqueminot abuse. Le
réfractaire est ton idée fixe. Il met des agens secrets en
campagne ; il se monte l'imaginalioa par des bou'aets "a
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Si le député des voix, le commandant supérieur gagne des gardes nationaux.
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Kommentar
unidentifizierte Signatur Jouvaux
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Entstehungsdatum
um 1843
Entstehungsdatum (normiert)
1838 - 1848
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 12.1843, Janvier (No. 1-31), S. 77
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg