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Le charivari — 12.1843

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Décembre (No. 335-365)
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iIXSE RONDEAU.

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MARDI 2G DECEMBRE 1845. ^_jrr>w IW1 S [DOUZIÈME ANNEE, N° ÔGO.

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Journal quotidien, publiant chaque jour un nouveau

PARIS, RUE DU CROISSANT. 1G (HOTEL COLBERTJ,
|ît spécialement pour les Départements, chez les Corres-
ndanls, les Libraires, les Directeurs des Postes et des
messageries, et chez Delpech, à Bordeaux; Camoin, à
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traire, à Genève ; (Italie, les Direct, des Postes à Turin, ^^S^mÊSBÊÊM W^U^whM- \; 'WjBMWp'n nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.

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mme, Mounicr, libraire à Madrid ; Y Allemagne, les Di- , méfgiï&ËmaiÊBKKË ÉÊMÊ/mMlt VU ' »\ lilfïl b'en 'e permettre), littéraires, artistiques, industrielles,

rect des Postes à Leipsig, Francfort, Hambourg; IMu- l«flBHi JHBH^WHS,..»* ^^MÊMWMI etc. Dessins degenre,croquis demaiurs,scènesd intérieur,

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d'Aix-la-Chapelle; la Itussie, chez Bellizanl, Dufour et ^7s2^SËBp§l WBféÊÊsSm W&WŒiêSÊÈi :%^§TNszfv% tfU?É V°?ne„"es meilleurs tableaux de l exposition et des

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nn reçoit en paiement de» «bonnement», leionandat» à vne »nrleTré»or--- * ~ ~<<^S^=?^^ Tout çe qui concerne le jourual doit être adressé (franco) au Directeur

.l iurUPo»te,«tle»«ffeU«ulM»iira«.deninqa»<toP»ri«. ^==K=e===»=£a^--—==— Le» lettre, non affranchie» «eront ntoureuiement refusée».^

IVARL

4v-fsA0x.

Ceux de MM. les Souscripteurs,
dont Tabonnemeut expire le 31 de ce
mois, sont priés de le renouveler s'ils
ne veulent pas éprouver de retard
dans l'envoi du Journal.

La Guizotéide

9

nouvelle épopée burlesque.

•Quelque habitues que nous soyons aux revireraens îles
hommes du présent régime, nous avouons que nous étions
loin de nous attendre à celui dont ils nous rendent en
ce moment témoins. Ne voilà-t-il pas qu'ils se montrent
saisis d'une frénésie belliqueuse, qu'ils font les crânes,
les pourfendeurs, et que, pour nous servir d'une ex-
pression de M. de Balzac, leur nez aspire à la bataille. Le
coq quasi-gaulois, ce chapon jusqu'à ce jour si débonnaire,
se dresse sursesergots et pousse des kikiriquismenaçans.
Bref, le Système de la paix partout et toujours tourne
au Gengiskan, au Tamerlan, à tout ce qu'il y a de plus
féroce.

Eh quoi ! direz-vous, nos guizotins vont jeter intré-
pidement le gant à l'Europe et se mettre à gagner une
foule de batailles de Marengo et d'Austerlitz?— Oh non,
il n'est pas question pour eux de passer la frontière.
Leur ardeur guerrière est comme le bouillon hollandais :
elle ne se couronne qu'à domicile.

C'est uniquement contre les cinq ou six pèlerins parle-
mentaires de Belgrave-Square que les preux guizotins
dégainent et brandissent leurs harangues, car il ne s'agit
que de se battre à coups de langue.
Vous savez que les preux susdils veulent engager la

Il a juré d'écharper les princes de la branche aînée et
leurs adhérens. On n'a pas oublié qu'en 1815, dans une
promenade sur le lac du château de Jean-d'Heure, M.
Jacqueniinot se précipita au milieu du bassin afin de pous-
ser la nacelle où se trouvait le duc de Berry. Après s'être
jeté dans l'eau pour la légitimité, M. Jacqqeminot est
décidé maintenant à se jeter dans le feu contre elle.

Mais voici qui devient délirant... Devinez quel est le
nouveau chevalier qui s'est enrôlé sous la bannière de
la fidélité aux sermens?... C'est M. Pasquier, oui, M. Pas-
quier le jureur, le Pasquier que tout le monde connaît.
L'homme à la simarre soie-puce-à-queue s'est chargé
d'entreprendre son présidé M. le duc de Richelieu,
l'un des visiteurs de Belgrave-Square. C'est M. Pas-
quier qui doit lui repr ocher avec indignation de servir
deux rois à la fois, de traiter le serment par dessous la
jambe. Vous conviendrez que jamais la gaîlé française
n'aura été à pareille fête. -4v

Le pèlerinage de Belgrave-Square n'a guère été jus-
qu'à présent qu'une complainte ; mais, si MM. Jacque-
niinot et Pasquier s'en mêlent, ils vont la hausser aux
proportions d'un vaudeville.

M. Bessas-Lamégie était à la mairie du 10e arrondis-
sement depuis treize ans. Il était maire titulaire depuis
neuf ans.— 11 est un des trois citoyens qui constituè-
rent la municipalité provisoire dans les journées de
juillet.— Il est décoré de juillet,... Que de titres à la
proscription sous le Système !

A la réunion préparatoire qui a précédé les dernières
élections, l'assemblée lui a donné un témoignage écla-
tant de ses sympathies ; il a été unanimement remercié
des services qu'il a rendus au 10e arrondissement,et por-
té le premier sur la liste des douze candidats par 999
voix sur 1,19 7 votans.

Alors la proscription est venue : on a préféré à M. Bes-
sas-Lamégie M. Thiériet, ancien avoué, beau-père de
M. Saint-Marc-Girardin, qui occupait à la mairie les
fonctions de deuxième adjoint. Si M. Thiériet se fût pré-
senté comme candidat aux fonctions de maire, il n'au-
rait pas recueilli 100 voix. Il a obtenu, comme adjoint,
près de 200 voix de moins que M. Bessas Lamégie.

M. Bèssas-Lamégiej dans sa vie publique, a toujours
conservé une sévère neutralité entre toutes les opinions ;
lutte au nom du respectdû à la fidélité dessermens,ct qu'il j il était l'homme delà municipalité et non l'homme de la

a été déjà convenu que M. Guizot, le voyageur de Gand, ! po^'iue. . ,, ,

J ^ ' On vient de destituer les maires légitimistes d une dou-

porterait les premiers coups aux voyageurs de Londres, , zaine de villages; ne fallait-il passe faire pardonner cet

—que M.Valout viendrait ensuite et se chargerait de ter- 1 excès d'audace révolutionnaire? Frapper le maire pa

rasser l'ennemi. Au fait, son éloquence est assez lourde
pour servir de massue.

Mais il s'est manifesté, depuis quelques jours, dans le
camp officiel une émulation belliqueuse,et chacun prétend
entrer en lice. Parmi les guizotins on trouve des cen-
taines de défenseurs de la foi du serment Qui diable
s'en serait douté? Naguère Judas Iscariote se pendit.
L'imbécile ! que ne s'enrôlait-il dans les chevaliers fidè-
les; c'est bien plus drôle.

Ainsi M. Jacqueniinot demande à grands cris à se lan-
cer dans ia mêlée Comme il ne s'agit que d'avoir affaire
à cinq pèlerins légitimistes, celte fois le brave général
n'a plus peur.

triote du noble faubourg Saint Germain, n'est-ce pas là
une heureuse compensation !

Étreimes do Gouvernement

Voici une grande nouvelle qui intéresse bien plus vi-
vement le peuple français que tous les débats du procès
Oloraga, lesquels commencent à ne plus l'émouvoir que
médiocrement, attendu qu'il en est des débats comme
ucs plaisanteries : on ne doit pas trop les prolonger.

Le ministère s'est décidé, hier soir, à prendre une
mesure énergique relativement... aux cigares de quatre
sous. Ces cigares avaient conservé celte dénomination,
bien qu'ils se vendissent vingt-cinq centimes.

A partir du 1er janvier prochain, le cigare de quatre
sous sera une vérité ; il ne se vendra plus que quatre
sous. Un ukase rétablit ce qu'un ukase avait démoli. M.
Guizot a parfaitement compris que,le peuple français fu-
mant beaucoup sous son ministère, il fallait au moins lui
laisser les moyens de fumer au meilleur marché possible.

On a beau dire, le gouvernemeut actuel est toujours
empressé de se rendre aux vœux des contribuables, et
fait tout ce qu'il peut pour être agréable à la nation.Vous
me répondrez peut-être qu'il en agit ainsi en cette cir-
constance parce que les bénéfices de la régie ont diminué
de huit cent mille francs, et qu'il importe beaucoup de
faire cesser ce déficit en rétablissant l'ancien ordre de
choses et de cigares. Mais je vous répliquerai que vous
êtes un pessimiste qui ne croyez pas à la bonté d'âme
de M. Guizot, et qui trouvez tout mauvais, même le ta-
bac du Gros-Caillou. Quel caractère désagréable!

C'était un bien singulier calculateur que celui qui,
pour augmenter les revenus publics sur le chapitre des
cigares à quatre sous, s'était imaginé que le meilleur
moyen était d'augmenter le prix d'un cinquième. La
régie ne gagnait sur cette fabrication que cinquante pour
cent (infortunée régie !) : —elle a voulu forcer la recet-
te, et il est advenu ce qui ne pouvait manquer d'avoir
lieu : les Français qui étaient assez niais pour payer bien
tranquillement quatre sous ce qui n'en valait que deux,
se sont rebiffés lorsqu'on a voulu leur petite pièce de
vingt-cinq centimes. Il y a des amateurs économes qui
se cotisaient pour acheter un cigare à deux.

Alors tout le bénéfice de la régie'est parti en fumée.

Le seul procédé pour le gouvernement de gagner énor-
mément des millions sur les tabacs serait de vendre à
un tarif raisonnable de bons cigares; car il est encore
très ridicule de faire payer quatre sous un petit rouleau
de feuilles desséchées, au prix où sont les choux en
France.

Cette nouvelle détermination de l'établissement du
Gros-Caillou provient aussi de la concurrence effrayante
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Étrennes du Gouvernement au peuple français
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Gavarni, Paul
Entstehungsdatum
um 1843
Entstehungsdatum (normiert)
1838 - 1848
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Karikatur
Satirische Zeitschrift
Zigarre <Motiv>
Rauchen <Motiv>
Raucher <Motiv>

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 12.1843, Décembre (No. 335-365), S. 1415

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Erschließung

Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg
 
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