Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Le charivari — 12.1843

DOI Heft:
Décembre (No. 335-365)
DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.17364#1426
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
lel'anuée'Héàb(

e ete..,,e %
sur ce erao , .'.'11'»

C"18 quelque. ,„
annee> la fi!1"1*

;f mélodie^/,
'Octurne i

iam chaque ^'

PAiVNlKa,

friche reliure or,
'gmflque cadeau ft

présentant lesprinc;!
!..continue à olilenir
!Sieux publié sons le
elie naturellement ii
i\ forme un ravissant
lires magnifiquement
nonces 1

ïhaîne.

;ce — les Paysans

ï Comète—le Gamin

e—Manon—l'Haïra,
chansonnettes — Dit
'iées-Brelan.
1 Roi d'Aragon-d

du Croissant, 16.

PERSONNE
des JEUNES

A la librairie
SNNBCHET,

jvra de suite, en &
um inédit de20*
■ toutes les celei*

de 15 Roman R «
lositeurs pop*»;
o, les Eclairs e

toutes les forme»
reau central de » ;
•ecevra encore *
3til aura droit à d

abonnés de pm«»te

Prennes b ^
Pouce, duli»«

-8»

ol. grand»'

oriiéde
,ures sur acer

fracci

s*

JEUDI 28 DÉCEMBRE 1845»' „_ DOUZIÈME ANNÉE, K° 502. _.....

aBOBHBHlHW» \j*K M «fliiy^^'HI ttEX ' laconêcXion complète de la nouveUe »*)rie, du H'jain

Pari» Dép«t«Miiu. B™«. WiK- Mffa tmiril8HP^C>H»HHm R!T?f vier 1838 au 31 décembre 1842,10 vol. Prix.. 300 fr. »o.

Trois Mois........ 15fr. 18 fr. n. NSsX& -fil U| ŒllalBi 4 «W* 1H rH Chaque volume........................ 30 »

Six Mois.......... 30 36 « W$tWŒ&\is&> M H LyW iik Un numéro isolé avec lithographie...... » 50

Un An .......____ 60 72 oo B/^^f^^^ J^^^P^Qiwlffl™ JJp//f|ï=! lJmh. Journal quotidien, publiant chaque jour un nouveau

Les Abonnements datent des leret 16 de chaque mois. ÊcÂ^^^^^^^^^^Ê^ " M^pl|fllP!==^^i'' Dessin W lithographie OU gravure, et 068 Vignettes SUT bois.

Ou s'abonne pour la France et l'Etranger aux bureaux du Journal, W^^mS^^^^^K- » ^WÊÊÊÈÈl^ ® principales divisions du journal.

i paris, rub DU croissant. 16 (nÔTBL COLBERT), ^fe^ï^t^^^gj' • BUB^S^^ Politique. Polémique, personnalités, biographie,ebro-

Ft spécialement pour les Départements, chez les Corres- ^ %\^!T^*SïïMKEfflKF^3^
nondants, les Libraires, les Directeurs des Postes et des

KiMsagerics, et chez Delpech, à Bordeaux; Camom , a —.y»».. P—»v.,.»~~, «.« wu<»m.., .eveptn»» » «™»u

«««««e; Rey, à Toulouse ; Mlles Baudier, a Lyon; Wa- *^m/^t^à&gB^MBÈPLi^ljp-J^ Ji^^^»iL-5L académiques ; des missions scientifiques, et autres ; bruiti

uaker. a tî'Ke; Devilly, à ilfe(ï,- Mainville, Watré, a Tîouen; 'M^J^^^^^BS^j^^^^^^^^^^^^^J^^^^^^^^^ ^e s.a,ons'de Çoulisses.etde bourse ; pastichcsde nos grandi

'^nuHafle/aifl^ Postes à Bruxelles ; «I^^S^^^^eBIHBP^^Ë11 '^^^^^^^^^^Ê^T-' ^Bmux-Arts^Mueique, peinture, sculpture, etc.

r (7ia/e(crre Covie à Londres; la Hollande, les Direct. .H^i^S^^B^^SL.Xk\ ^V'ImilWillw" lll ¥nTiriT'^^^^ii il «œuf». Mœurs parisiennes et provinciales, contes et

des Posles^àLa Haye, Amsterdam; la Suisse, Combe, h- ^W^S^^^^^^f^ jffi^ffW^l!. ^^^^^Pli'fiîFi nouvelles, esquisses contemporaines, fans curie

Milan, Véronne, Venise, Florence, Rome, Naples; l'Es- ^^^^^^^^ffiH V" firTiBll^WTm fi H Destins. Caricatures politiques (quand la censure veut

vanné, Monnicr, libraire à Madrid ; l'Allemagne, les Di- «£fKffi&gf$ | MiàfmnffvJit W\ ^Stfrlr^ b'en'e permettre), littéraires, artistiques, industrielles,

rect des Postes à Leipsig, Francfort, Hambourg; l'.Au- WWÊÊÊËmÈÈÊÊÊËÈ. MBêwSM^M ikV «tV-VS»»' li etc. Dessins de genre croquis de mœurs, scènes d'intérieur,

triche el la Bavière, le Direct, des Postes à Vienne,ctchei SïgSlP 11BSK. MÉÊËffîrd^kiJf^L WZzmËM^WX^ pochadesde salon.d atelier, de tribunaux, de pr„menades

Alexandre, à Strasbourg; la Prune, le Direct, des Postes F^^^tSBtBKBmT WttlllmMJ//M \ M] >mk ^^^mmïïJUi- Publiques. Principales scènes de pièces de théâtre en vo-

d'Aix-la-Chapelle; la Russie, chez Rellizard, Dufour et ïS^B^Mj 'WÊÊ^^SmMtMBSk J^sSir^C—Ç^ gu1' c"Vte„des meilleurs tableaux de l exposition et des

Lomp., libraire» à Sainl-Pétersbourf ; aux Etats-Unis, Z_ f*7~<r^^^^m^^^^WMMK^K/%C^ ^SrD^5 galeries Portraits ou charges des célébrités contempo-

^hpj Rehr à New-York ^^/^?^\~N^^^âi^=^^a^^^^S^^^S/^K%> Xi^S^'-'^ rames et personnages fameux, etc Destins de Modes,eti

•tïarU Po«e, et toi ««ta •« le. »ùwBi.ee !,«,,.. d. P.ri.. ^^^^^fiaiK^^^^&^^^l-- -_=i^=r^ — Lee lettrée non .ft.nchw. eorout n,ourenieniem refaié...

LE CHARIVARI.

Ceux 5îe WM.IeB soiiscripteuredon*
l'abonnement expire le 81 de ee mots
«ont priés de le renonrelers'ils ne veu-
lent éprouver de retard dans l'envoi
du journal*

SÉANCE B'OUVEETÏJME.

MM. Duchâtel et Rambuteau n'avaient eu garde de
s'abstenir d'assister à cette solennité. II est vrai qu'il s'a-
gissait d'inaugurer une session de Juste Milieu, ce qui
est bien autrement grave que d'inaugurer le monument
du plus grand génie qui ait honoré le genre humain.

Le Palais-Bourbon, quoique très fécond en comédies,
n'en a pourtant jamais fait qui vaillent celles de Mo-
lière.

A l'extérieur, ç'a été, comme les années précédentes: il
y a eu des baïonnettes par milliers et pas un seul cri de
Vive le roi.

A l'intérieur, il y a une légère modification : elle ne
se rapporte ni au cortège, qui était tout aussi militaire;
ni au dais, qui était tout aussi rouge; ni à la réunion des
pairs, qui était tout aussi drolatique ; elle concerne le
discours, qui vaut un peu mieux que ses prédécesseurs.
Il est passablement modéré, même en fautes de fran-
çais.

Et d'abord commençons par proclamer qu'il n'y est
nullement question de la dotation. Le discours n'en dit
pas un mot ; il est à croire qu'il en pense davantage.

En revanche, les princes et princesses y figurent avec
abondance. Le prince de Joinville en est l'alpha, et le
duc d'Aumale l'oméga.C'est presque un discours domes-
tique.

Il y a aussi pas mal de prospérité dans ce morceau ;
mais, d'après les vrais amateurs, il faut dans un discours
du trône un peu de prospérité publique, comme, d'après
Arnal, il faut dans des impressions de voyage un peu
de lune.

On a remarqué cette phrase : « Des lois de finances
vous seront incessamment présentées.» Ce contre-sens a
fail tressaillir d'aise l'orthographe de M. Rambuteau.

Deux incidens ont signalé cette séance. A l'entrée de
la reine et des princesses, les députés du centre ont crié
Vive la reine ! vivent les princesses ! M. Dupin a ajouté,
d'une voix de stentor, vive le comte de Paris ! Cet éclat
de voix lui vaudra, pour la présidence, la masse de cel-
les des députés courtisans.

Le second fait est relatif au prince de Joinville. Au
moment de la prestation de serment des nouveaux pairs,
le garde des sceaux a appelé le prince de Joinville, à qui

son âge permet de prendre part aux travaux de la pairie.
Le jeune homme est resté assis pendant la lecture de la
formule. On a cru remarquer que le roi lui faisait signe de
se tenir debout; le prinee n'a pas bougé : alors un aide de
camp s'est approché de lui et lui a réitéré l'avis pater-
nel. Après quoi, le prince a fini par se lever pour pro-
noncer : «Je le jure !» «Si nous avions pensé à cela, a dit
à ce sujet un grand personnage, nous aurions envoyé le
récipiendaire chez Pasquier pour prendre quelques le-
çons de serment.»

Ainsi s'est passée cette cérémonie. C'est une modeste
préface ; mais le budget se chargera d'y ajouter des cha-
pitres ronflans.

Une élégie

ACCBOCHKE A. UN PORTEMANTEAU*

(La scène représente la chambre à coucher de M. Sauzet ;
le propriétaire en robe de chambre, se promène

.......Dans le simple appareil

D'un dégommé qu'on vient d'arracher au sommeil.

M. Sauzet parait fort agité, et suivant l'usage des comédiens,
son agitation se trahit par un monologue.)

C'en est donc fait ! ils me rejettent, ils me dédai-
gnent comme une bourse de contribuable vide. Je
n'en saurais douter, ma disgrâce est complète, car les
courtisans me tournent le dos. Jusqu'à ce jour ils se te-
naient les côtes à toutes les saillies que leur débitait ma
gravité présidentielle ; hier, je l'ai remarqué avec dou-
leur, Vatout m'a déclaré sèchement qu'il trouvait un
de mes calembours fort bête. Oh oui! je suis bien réelle-
ment à bas, puisque je reçois l'historique coup de pied.

Me mettre brutalement au rebut après tout ce que j'ai
fait pour eux! après l'impartialité avec laquelle je diri-
geais les débats parlementaires de façon à ce qu'ils tour-
nassent toujours en leur faveur! après mes constans ef-
forts pour qu'ils eussent la supériorité de la boule! Oh !
il y a vraiment de quoi la perdre.

Mais que dis-je, malheureux ! c'est précisément parce
que je leur ai rendu des services qu'ils devaient néces-
sairement me renier et me bousculer. Ne connaissais-je
pas leur gratitude proverbiale? Sans compter que je m'é-
tais constitué l'ami de M. Guizot. Je ne pouvais pas
mieux m'y prendre pour assurer ma perte. Je mériterais,
je le confesse, d'avoir mon domicile politique dans un
bocal.

Je croyais pouvoir du moins compter sur l'appui cha-
leureux de M. Duchâtel, auquel m'unit une conformité
d'opinions politiques et d'abdomen. Eh bien ! non, il me
trahit comme les autres. Mais on ne peut donc plus comp-
ter sur rien ! il n'y a donc plus de procédés entre gros
ventres !

Et pour qui me sacrifient-ils! pour mon confrère Du-
pin ! Ne suis-je pas dévoué comme lui, serviteur fidèle
du château comme lui? N'ai-je pas été tour à tour oppo-
sant, tiers-partiste, ministériel comme lui? enfin ne fais-je
pas des coqs-à-l'âne comme lui?

Ils n'ont trouvé, pour justifier leur conduite à mon
égard, rien autre chose à dire sinon que je suis usé...

(En prononçant ce mot usé, les regards de M. Sauzet se
portent naturellement sur son habit bleu et sur un pantalon
noisette d'un âge plus que mûr, et il ajoute avec un accent de
colère mêlé d'attendrissement : )

Mais vous aussi, mes vénérables nippes, vous êtes
usées; est-ce que je vous dédaigne pour cela, moi? au
contraire.

O mon vieux frac, pourras-tu croire qu'on m'abandon -

ne au bout de trois années de service, toi que je conser-
ve avec amour depuis près de vingt ans!

Et toi, mon respectable pantalon, comment ne serais-
tu pas surpris et indigné du procédé de ce ministère qui
me fausse si brusquement compagnie, toi qui, depuis
1818, n'as cessé de marcher constamment avec moi!

Je le sens, la conduite indigne et versatile de M. Gui-
zot m'attache encore davantage à vous. {Avecexaltation,)
Non, nous ne nous quitterons jamais. J'éprouve le be-
soin de le proclamer, et l'histoire, je l'espère, le pro-
clamera après moi; mes culottes sont le seul monument
de fidélité de l'époque.

HELAS i

Et puce elle a vécu ce que vivent les roses,
L'espace d'un matin :

Le Charivari, et avec lui tous les amis de la vieille
gaîté française viennent d'être frappés d'un coup funeste.
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Une élégie accrochée a un portemanteau
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Daumier, Honoré
Entstehungsdatum
um 1843
Entstehungsdatum (normiert)
1838 - 1848
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Karikatur
Satirische Zeitschrift
Gurke
Thema/Bildinhalt (normiert)
Garderobe

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 12.1843, Décembre (No. 335-365), S. 1423

Beziehungen

Erschließung

Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg
 
Annotationen