Bianconi, Giovanni Lodovico; Fèa, Carlo [Editor]: Descrizione dei Circhi particolarmente di quello di Caracalla e dei Giucchi in essi celebrati: opera postuma ordinata e publicata (Roma, 1789)

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ni fino la musica dis. Sofia andava a decorare le
corse nell' Ippodromo. Sta ancora in piedi sulla
spina di quel Circo benché diroccato, 1' obeli-
sco , ed un bellissimo tripode composto di tre
gran serpenti di bronzo capricciosamente attor-
tigliati.
Le rovine del Circo di Caracalla qui in Ro-
ma hanno forse durato più di quelle degli altri,
perchè esso è quasi due miglia distante dalla cit-
ta fra sepolcri, e in luogo appartato, ed in un
angolo fra la via Appia, e la Latina. A questo
aggiungasi, che era tanto meschino in compara-
zione degli altri Circhi di Borna, che i primi di-
struttori non lo avranno forse creduto degno
della loro collera . E' stato però malmenato anch'
esso, come chiaramente si vede, più dallo ze-
lo, che dal tempo ; perchè sussistono molte
parti, le quali per la loro debolezza avrebbero
dovuto crollar le prime, e sono cadute le più
robuste, quali sono le volte, e la galleria co-
perta circondarla (a).
Il fin qui detto basti sull' uso dei Circhi ,
e sulle cause delle, loro distruzione . Passiamo
ora a descrivere le parti di questi edifizj, per
indi passare a ragionar dei giuochi, che in essi
si celebravano . Essendo i Circhi tutti più, o
meno della medesima struttura, io credo , che
il descriverli in generale sari un dar idea di
tutti , dalla maggiore ,

nza
in poi. Dividiamoli in ambito, o siano sedili,
in carceri , o sia oppido, e nella spina, intorno
acuì si correva..


pitoli si descrivono i preparativi, e la direzione delle corse ;
i premj, e il modo di darli , e cose simili secondo l'uso di
quel tempo.
(a) L' Autore ragiona secondo l'opinione volgare, che i Cristiani
abbiano rovinate le fabriche, gl' idoli, e le altre magnificenze
antiche di Roma. Credo di aver provato, che ciò non sia
vero, nella mia Dissertazione sulle rosine di Roma citata poc'
anzi; e che altre siano state le cagioni di tal devastamento.
Il Circo di Caracalla ha forse sussistito in gran parte, per-
chè è lontano da Roma; e non è tutto fatto di gran mat-
toni, che sono quelli, che si cercano da coloro, che rovi-
nano le fabriche antiche.

Sophie même allait , ces jours-là , décorer les cour-
ses de l'Hippodrome. Quoique ce Cirque soit abat-
tu , l'obélisque y est encore debout sur l'épine , de
même qu' un très-beau trépied composé de trois
grands serpens de bronze capricieusement entor#
tilles .
Les ruines du Cirque de Caracalla à Rome
n'ont , peut-être , duré plus que les autres , que par-
cequ' il est presque à deux milles de la ville , en-
tre des tombeaux, dans un endroit écarté, à un
angle formé par la voie Appienne et la voie Lati-
ne . D'ailleurs il était si mesquin , en comparaison
des autres Cirques de Rome , que leurs destru-
cteurs ne le crurent pas digne de leur colère. On
voit néanmoins clairement qu'il a aussi été mal-
traité , mais plus par le tye , que par le tems,
puis qu'il en subsiste encore plusieurs parties que
leur faiblesse aurait du faire crouler les premiè-
res, tandis que les plus fortes sont tombées , tel-
les que les voûtes et la galerie couverte tournan-
te (a).
Ce qui a été dit jusqu ici , sur l'usage des Cir-
ques et sur les causes de leur destruction , sera suf
fisant ; nous décrirons maintenant les parties de ces
édifices et nous parlerons ensuite des jeux qu'on y
célébrait. Tous les Cirques étant presque de la
même structure , je crois qu'en les décrivant en
général, ce sera donner des uns et des autres,
une idée plus ou moins grande , excepté leur ma-
gnificence . Nous les diviserons en circuit ou siè-
ges , en carceres, ou oppide, et en épine , autour
de laquelle on courait .

gieuse. Dans les chapitres , qui ont été cités, on décrit les pré-
paratiss et l'ordre des courses, les prix et la méthode de les don-
ner , et d'autres choses semblables suivant l'usage de ces tems là .
(a) L' Dateur dit , selon l'opinion vulgaire , que les Chrétiens ont
ruiné les édifices , les idoles, et les autres magnisicences anti-
ques de Qome. Je crois avoir prouvé dans ma Dissertazione
sulle rovine di Roma , citée un peu plus haut, que cela n'est
pas vrai, et qu' il y a eu d'autres causes de ce ravage. Le
Cirque de Caracalla aura peut-être subsisté en grande partie,
pareequ' il est loin de Qome ; et qu'il n'est pas sabriqué avec
ces grands carre aux recherchés par ceux qui ruinent les an-
ciens édisices .