DOI issue:
1. Teil
DOI article:Schweinfurth, Georg: Les dernières découvertes botaniques dans les anciens tombeaux de l'Égypte
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.9038#0275
— 257 —
aval d'Erment où se trouvait l'ancienne Aphrodites-
polis, simple ville de district, et classée anciennement
comme étant de troisième ou quatrième ordre. Il a ainsi
commencé à combler une lacune dans notre connais-
sance de l'antiquité, lacune qui se faisait sentir
péniblement souvent, alors qu'à côté des actions des
rois et des princes, des prêtres et des hauts personnages,
on cherchait à s'enquérir de l'état dans lequel vivait le
peuple.
On a adressé également avec une certaine raison aux
égyptologues le reproche assez légitime de ne pas
vouloir s'intéresser assez aux sujets anciens qui restent
en dehors des documents littéraires, et d'avoir négligé
les faits sans nombre que les fouilles auraient pu relever
à l'égard de l'histoire de la culture, sans laquelle les
inscriptions les plus claires resteraient en partie lettre
morte. Ce que les anciens ont laissé comme œuvres de
leurs mains, les produits de leur art et de leur industrie,
si humbles qu'ils soient quelquefois, doivent avoir pour
les études toujours la même importance que les lettres,
les unes et les autres offrant de vraies incarnations de
leurs idées ; aussi chaque progrès que nous ferons dans
le sens de leur interprétation ne manquera pas d'ouvrir
de nouveaux horizons dans les directions les plus
variées.
L'exemple donné par M. Maspero ne restera pas sans
être suivi pour la plus grande utilité de la science. Déjà
nous pouvons constater que parmi les nombreux sa-
vants qu'il a su entraîner vers l'Egypte pendant l'hiver
dernier, plusieurs se sont adonnés à des recherches peu
usitées jusqu'alors chez les savants auxquels j'ai
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aval d'Erment où se trouvait l'ancienne Aphrodites-
polis, simple ville de district, et classée anciennement
comme étant de troisième ou quatrième ordre. Il a ainsi
commencé à combler une lacune dans notre connais-
sance de l'antiquité, lacune qui se faisait sentir
péniblement souvent, alors qu'à côté des actions des
rois et des princes, des prêtres et des hauts personnages,
on cherchait à s'enquérir de l'état dans lequel vivait le
peuple.
On a adressé également avec une certaine raison aux
égyptologues le reproche assez légitime de ne pas
vouloir s'intéresser assez aux sujets anciens qui restent
en dehors des documents littéraires, et d'avoir négligé
les faits sans nombre que les fouilles auraient pu relever
à l'égard de l'histoire de la culture, sans laquelle les
inscriptions les plus claires resteraient en partie lettre
morte. Ce que les anciens ont laissé comme œuvres de
leurs mains, les produits de leur art et de leur industrie,
si humbles qu'ils soient quelquefois, doivent avoir pour
les études toujours la même importance que les lettres,
les unes et les autres offrant de vraies incarnations de
leurs idées ; aussi chaque progrès que nous ferons dans
le sens de leur interprétation ne manquera pas d'ouvrir
de nouveaux horizons dans les directions les plus
variées.
L'exemple donné par M. Maspero ne restera pas sans
être suivi pour la plus grande utilité de la science. Déjà
nous pouvons constater que parmi les nombreux sa-
vants qu'il a su entraîner vers l'Egypte pendant l'hiver
dernier, plusieurs se sont adonnés à des recherches peu
usitées jusqu'alors chez les savants auxquels j'ai
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