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dans le dialogue avec Tryphon, et Origènc dans le
commentaire du Livre des Rois, prennent le fait à la
lettre ; Méthodius au contraire et Eustachius l'ont
réfuté, ne pouvant concevoir qu'un prophète ait paru
par l'art magique ; la plupart des Pères se sont cepen-
dant ralliés à la première opinion, savoir, que les âmes
sont vivantes et peuvent être évoquées en forme maté-
rielle par pouvoir surnaturel ! Ce qu'étaient les Pytho-
nisses, est dit dans les anciens livres, comme la Bible et
autres : sive mulier in quitus pythonicus vel divina-
tionis fuerit spiritus — Leviticus— et dans les Actes
des Apôtres : puella habens spiritumpythonem.
Mais dans l'interprétation des Septante, on appelle
ces femmes Engastrimythos, de yaaTijp ventre et p,uôoç
fable ou parole, c'est-à-dire paroles du ventre, ventri-
loque; et le véritable sens du mot, on devrait le com-
prendre, par parole fabuleuse ou fausse, dans l'esprit
des Septante, autrement on aurait employé le mot
engastrilogos.
D'autres pratiques, et d'autres moyens étaient expé-
rimentés dans l'exercice de la science divinatoire.
Les initiations aux mystères d'Éleusis se prati-
quaient par des philtres et des breuvages qu'on appe-
lait enchantés, secrets, pris après des jeûnes plus ou
moins prolongés, et préparés de manière à produire
dans les cerveaux ainsi affaiblis, exaltés et malades
des récipiendaires, certaines visions, certaines hallu-
cinations déterminées, selon le caprice, les vues, et le
but de la suggestion iératique. La base de ces boissons
était formée de plantes dont on connaît aujourd'hui
les propriétés.
dans le dialogue avec Tryphon, et Origènc dans le
commentaire du Livre des Rois, prennent le fait à la
lettre ; Méthodius au contraire et Eustachius l'ont
réfuté, ne pouvant concevoir qu'un prophète ait paru
par l'art magique ; la plupart des Pères se sont cepen-
dant ralliés à la première opinion, savoir, que les âmes
sont vivantes et peuvent être évoquées en forme maté-
rielle par pouvoir surnaturel ! Ce qu'étaient les Pytho-
nisses, est dit dans les anciens livres, comme la Bible et
autres : sive mulier in quitus pythonicus vel divina-
tionis fuerit spiritus — Leviticus— et dans les Actes
des Apôtres : puella habens spiritumpythonem.
Mais dans l'interprétation des Septante, on appelle
ces femmes Engastrimythos, de yaaTijp ventre et p,uôoç
fable ou parole, c'est-à-dire paroles du ventre, ventri-
loque; et le véritable sens du mot, on devrait le com-
prendre, par parole fabuleuse ou fausse, dans l'esprit
des Septante, autrement on aurait employé le mot
engastrilogos.
D'autres pratiques, et d'autres moyens étaient expé-
rimentés dans l'exercice de la science divinatoire.
Les initiations aux mystères d'Éleusis se prati-
quaient par des philtres et des breuvages qu'on appe-
lait enchantés, secrets, pris après des jeûnes plus ou
moins prolongés, et préparés de manière à produire
dans les cerveaux ainsi affaiblis, exaltés et malades
des récipiendaires, certaines visions, certaines hallu-
cinations déterminées, selon le caprice, les vues, et le
but de la suggestion iératique. La base de ces boissons
était formée de plantes dont on connaît aujourd'hui
les propriétés.