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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 5.1894(1895)

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Nr. 3
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Prompt, ...: Le Caire port de mer
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https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0148

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deviendra, après la construction des réservoirs, inévitable à mon
avis.

J'étudierai donc tout d'abord les conditions de construction et
d'exploitation des réservoirs ainsi que les conséquences de leur exé-
cution. J'examinerai notamment les intéressants documents que
vient de publier le Ministère des Travaux publics sur cette impor-
tante question, et j'appellerai votre attention sur quelques points
spéciaux dont l'examen se rattache à la question du canal maritime
précité.

L'idée des réservoirs destinés à augmenter le débit des eaux
d'étiage et à protéger l'Egypte contre les crues excessives dans
chaque sens, a, de tout temps, été une idée égyptienne; on se re-
portait, par la pensée, à un réservoir antique mais qui ne répon-
dait plus aux idées modernes.

En réalité on n'avait aucune notion précise de ce qu'il y avait à
faire.

M. Willcocks, dans son rapport, fait très brièvement l'historique
de cette idée, trop brièvement à mon avis, car cette description
rapide l'a amené à commettre, envers la Société du Nil que vous
connaissez tous, une injustice bien involontaire, sans aucun doute.

Pour bien expliquer ma pensée, je commencerai d'abord par met-
tre ma personnalité de côté dans cette question.

M. Willcocks, (page 18) dit en ce qui me concerne, les mots sui-
vants : « M. Prompt, en 1889, suggéra l'idée, en l'absence de plaines
basses qui n'existaient pas, d'utiliser le chenal même du Nil comme
réservoir. »

Cette constatation suffit pour établir nettement que toutes les
études nouvelles faites par M. Willcocks, dans le but de créer des
réservoirs dans la vallée même du Nil, sont la conséquence immé-
diate de l'idée que j'avais émise et procèdent de cette idée.

Je n'ai rien à ajouter à ce sujet.

Mais avant que je pusse m'occuper de cette question, M. de La-
motte l'avait déjà étudiée et avait formé, avec ses amis, une société
appelée Société du Nil. Cette Société a reconnu à ses frais une
grande partie de la vallée, elle y a dépensé des sommes considéra-
 
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