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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Editor]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 5.1894(1895)

DOI issue:
Nr. 3
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Floyer, Ernest Ayscoghe: Les cadrans solaires primitifs dans la Haute-Egypte
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https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0180

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LES CADRANS SOLAIRES PRIMITIFS

DANS LA HAUTE-EGYPTE

PAR

M. E. A. FLOYER

Dans la communication qu'il m'était permis de faire à l'Institut,
le 5 janvier, je faisais mention de l'étonnement que j'ai éprouvé en
trouvant que dans la Haute-Egypte le réglage du travail des sakias
et des heures pour le déversement de l'eau étaient fixés par les
cadrans solaires ;

De ces cadrans solaires, deux modèles sont aujourd'hui devant
l'Institut.

Le gnomon horizontal est copié sur celui que j'ai observé à Edfou
et le gnomon vertical est employé généralement à Assouan et au
sud d'Assouan.

Il sont tous les deux basés sur le même principe ; le gnomon
horizontal peut en théorie donner des résultats plus exacts pendant
l'été, mais ils peuvent tous les deux donner des résultats assez
exacts en pratique.

Tous les deux ne sont en réalité que des gnomons et non des
cadrans solaires et ils sont construits et employés sans aucune
connaissance scientifique, quelle qu'elle soit.

Cette différence me rappelle des études abandonnées depuis vingt
trois ans en Arabie.

En 1871, pendant que j'examinais les sources d'eau douce qui
sortent en pleine mer à Bahrein j'ai fait la connaissance du Cheikh
Daij le guerrier célèbre de Kowait et il m'a considéré digne d'être
converti à l'islamisme.
 
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