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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Editor]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 5.1894(1895)

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Nr. 3
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Floyer, Ernest Ayscoghe: Les cadrans solaires primitifs dans la Haute-Egypte
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https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0186

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Sedillot dans son introduction au £LUJjj vS^ui n0us donne la
citation suivante :

« Abou el-Hassan présente les tangentes et les sécantes dans ses
calculs astronomiques sous le nom d'Ombres et de diamètre des
Ombres, dont le module qu'il nomme corps, est égal au rayon des
tables. Ces lignes on le voit sont nées de la gnomonique ; la tan-
gente comparée à l'ombre que projetterait sur un plan vertical un
corps ou gnomon perpendiculaire à ce plan est nommée « ombre
verticale ».

Ainsi les chapitres sont nommés par exemple :

Je cite de nouveau ce qui a été connu par le moyen d'un gno-
mon : la largeur des tropiques, la longueur d'un degré, la grandeur
du globe et sa distance du soleil.

Après avoir rendu à la science des services d'une importance si
immense et à l'ignorance des services assez marqués, en appuyant
le pouvoir des prêtres, voilà que le gnomon est tombé dans une
obscurité absolue.

Aujourd'hui, en Europe, on entend parler d'un gnomon quelque-
fois dans les journaux dilettanti, non pour l'intérêt qu'il inspire lui-
même, mais bien parce qu'il y a quelques vers de poésie inscrits sur
sa face.

Dans la Haute-Egypte, cet ancien serviteur de la race humaine
se trouve construit de quelques tiges de doura tout humblement,
surveillant les labeurs Danaïdiens des bœufs à la sakia.

L'Institut, en imprimant cette petite note, peut le faire avec le
sentiment d'avoir tiré de l'obscurité une machine qui a beaucoup
fait pour l'honneur du peuple égyptien.

E. Floyer m. r. a. s.

Bulletin de l'Institut Égyptien, fasc. 3.

il
 
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