DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:Daressy, Georges: Les fouilles dans la nécropole de Dahchour
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0208
Annexe N° 2 à la séance du 13 Avril 1894.
LES FOUILLES
DANS LA NECROPOLE DE DAHCHOUR
Le village de Dahchour a donné son nom à la partie méridionale
de la nécropole de Memphis, au sud du Mastaba-el-Faraon. Cette
région se signale de loin par deux grandes pyramides en pierre et
deux autres construites en briques crues.
L'historique des fouilles exécutées en cet endroit peut être tracé
rapidement.
Les tombes de Gizeh avaient été explorées par Lepsius dès 1843,
Mariette étudia surtout la nécropole de Saqqarah, aux alentours du
S^rapeum : dans la partie intermédiaire, Abousir, et à l'extrémité
sud de cet immense cimetière il ne fit exécuter que des sondages,
sur une étendue restreinte et sans continuité.
L'exploration des pyramides était restée distincte de l'étude des
tombes de particuliers qui les environnent. En 1837, Perring et
Vyse ayant fait un travail d'ensemble sur ces monuments, les
notions cjmplémentaires acquises par Lepsius et Piazzi-Smith sem-
blaient avoir épuisé à peu près le sujet. La persuasion dans laquelle
on était alors que ces monuments étaient muets pour l'égyptologie,
que pas une seule ligne d'inscription ne pouvait s'y rencontrer, avait
conduit Mariette à les négliger systématiquement et ce lui fut une
grande surprise, quelques jours avant sa mort, de constater qu'elles
n'étaient pas toutes absolument nues.
M. Maspero poursuivit la recherche des tombes royales de l'ancien
Empire. L'entrée d'un grand nombre d'entre elles fut dégagée; à
Saqqarah les monuments funéraires d'Ounas, de Teta, de Pepi Ier
et II, de Mentmsaf livrèrent des milliers de lignes de textes mytho-
logiques; les autres pyramides ne montrèrent que des murailles
nues, ou leur entrée ne put être découverte.
LES FOUILLES
DANS LA NECROPOLE DE DAHCHOUR
Le village de Dahchour a donné son nom à la partie méridionale
de la nécropole de Memphis, au sud du Mastaba-el-Faraon. Cette
région se signale de loin par deux grandes pyramides en pierre et
deux autres construites en briques crues.
L'historique des fouilles exécutées en cet endroit peut être tracé
rapidement.
Les tombes de Gizeh avaient été explorées par Lepsius dès 1843,
Mariette étudia surtout la nécropole de Saqqarah, aux alentours du
S^rapeum : dans la partie intermédiaire, Abousir, et à l'extrémité
sud de cet immense cimetière il ne fit exécuter que des sondages,
sur une étendue restreinte et sans continuité.
L'exploration des pyramides était restée distincte de l'étude des
tombes de particuliers qui les environnent. En 1837, Perring et
Vyse ayant fait un travail d'ensemble sur ces monuments, les
notions cjmplémentaires acquises par Lepsius et Piazzi-Smith sem-
blaient avoir épuisé à peu près le sujet. La persuasion dans laquelle
on était alors que ces monuments étaient muets pour l'égyptologie,
que pas une seule ligne d'inscription ne pouvait s'y rencontrer, avait
conduit Mariette à les négliger systématiquement et ce lui fut une
grande surprise, quelques jours avant sa mort, de constater qu'elles
n'étaient pas toutes absolument nues.
M. Maspero poursuivit la recherche des tombes royales de l'ancien
Empire. L'entrée d'un grand nombre d'entre elles fut dégagée; à
Saqqarah les monuments funéraires d'Ounas, de Teta, de Pepi Ier
et II, de Mentmsaf livrèrent des milliers de lignes de textes mytho-
logiques; les autres pyramides ne montrèrent que des murailles
nues, ou leur entrée ne put être découverte.