DOI Heft:
Nr. 8
DOI Artikel:Mahmoud, Hassan: La médecine et les médecins chez les anciens égyptiens
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0383
— 368 —
médecine antique, que je ne fais qu'effleurer, nous bornons notre
travail, autant que possible, à la recherche des médecins égyptiens
qui ont illustré leur pays dans le passé.
Epoque des Pharaons.
C'était une époque florissante, non seulement pour la médecine,
mais aussi pour les autres sciences, vu l'originalité des connais-
sances antiques ; ainsi Hérodote dit que les anciens Egyptiens,
selon le conseil de leurs médecins, avaient soin de leur santé. Ils
prenaient un vomitif ou un purgatif tous les 33 jours pour se
nettoyer le corps, parce qu'ils étaient convaincus que les maladies
proviennent des résidus des aliments.
L'histoire d'Egjrpte nous a enseigné que le premier nom égyp-
tien se rattachant à la médecine, est celui de Téta, fils et héritier
de Menés, roi pharaon et fondateur de la dynastie Thinite (Ir0 dy-
nastie qui a existé en 5626 avant l'Hégire). Téta étudia la médecine
et composa un traité d'anatomie. Après Téta vient Send, un des rois
de la X[me dynastie; l'historien Manethon dit que, l'un des ouvrages
de médecine contenu dans le Papyrus médical conservé à Berlin,
fut achevé par ordre du pharaon Send. Plus tard, n3us dit le même
historien, les livres de Téta furent renouvelés sous le règne de
Seti; ils sont aussi parmi les traités de médecine qui existent à
Berlin.
Le roi Tosorthos composa des traités qui existaient encore aux
premiers siècles de l'ère chrétienne. Sous les IIIme, IVme etVme dy-
nasties, on a trouvé deux ouvrages écrits, l'un sous le règne de
Koufou, l'autre du temps du roi Menkera, c'est un formulaire.
Tous ces ouvrages furent classiques jusqu'à la IXme dynastie,
i!s existaient à la bibliothèque Imhotep de Memphis, à Sais et
Héliopolis et furent utiles aux savants égyptiens, même aux grecs.
J. Maspero nous a fait mention d'un traité dont l'invention était
attribuée au règne de Khéops et qui n'a pas encore été publié.
Nous possédons encore deux livres, le premier composé en partie
médecine antique, que je ne fais qu'effleurer, nous bornons notre
travail, autant que possible, à la recherche des médecins égyptiens
qui ont illustré leur pays dans le passé.
Epoque des Pharaons.
C'était une époque florissante, non seulement pour la médecine,
mais aussi pour les autres sciences, vu l'originalité des connais-
sances antiques ; ainsi Hérodote dit que les anciens Egyptiens,
selon le conseil de leurs médecins, avaient soin de leur santé. Ils
prenaient un vomitif ou un purgatif tous les 33 jours pour se
nettoyer le corps, parce qu'ils étaient convaincus que les maladies
proviennent des résidus des aliments.
L'histoire d'Egjrpte nous a enseigné que le premier nom égyp-
tien se rattachant à la médecine, est celui de Téta, fils et héritier
de Menés, roi pharaon et fondateur de la dynastie Thinite (Ir0 dy-
nastie qui a existé en 5626 avant l'Hégire). Téta étudia la médecine
et composa un traité d'anatomie. Après Téta vient Send, un des rois
de la X[me dynastie; l'historien Manethon dit que, l'un des ouvrages
de médecine contenu dans le Papyrus médical conservé à Berlin,
fut achevé par ordre du pharaon Send. Plus tard, n3us dit le même
historien, les livres de Téta furent renouvelés sous le règne de
Seti; ils sont aussi parmi les traités de médecine qui existent à
Berlin.
Le roi Tosorthos composa des traités qui existaient encore aux
premiers siècles de l'ère chrétienne. Sous les IIIme, IVme etVme dy-
nasties, on a trouvé deux ouvrages écrits, l'un sous le règne de
Koufou, l'autre du temps du roi Menkera, c'est un formulaire.
Tous ces ouvrages furent classiques jusqu'à la IXme dynastie,
i!s existaient à la bibliothèque Imhotep de Memphis, à Sais et
Héliopolis et furent utiles aux savants égyptiens, même aux grecs.
J. Maspero nous a fait mention d'un traité dont l'invention était
attribuée au règne de Khéops et qui n'a pas encore été publié.
Nous possédons encore deux livres, le premier composé en partie