DOI Heft:
Nr. 8
DOI Artikel:Mahmoud, Hassan: La médecine et les médecins chez les anciens égyptiens
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- 369 —
sous le règne du roi Menkera (1) le second trouvé sous Hesepti
complété par Send (2).
Les manuscrits de ces deux ouvrages remontent aux VIIIme et
Xme dynasties; ils faisaient sans doute partie de cette bibliotlièqua
d'Imhotep, à Mempliis, qui existait encore à l'époque romaine et
fournissait des remèdes aux médecins grecs (3) ; quelques-uns de
ces remèdes sont entrés dans la pharmac3pée actuelle.
Santé publique.
L'Egypte, disait Hérodote, est un pays sain ; les Égyptiens sont
les mieux portants à cause de l'emploi des moyens dont nous avons
déjà parlé; ils connaissaient même l'usage des clystères (4).
La médecine, chez eux, est spécialisée ; chaque médecin s'occupe
d'une seule espèce de maladie et non de plusieurs.
Les médecins abondent en tous lieux, les uns pour les yeux, les
autres pour la tête, d'àlitres pour les denfs, d':iui.res pour le
ventre, d'autres enfin pour les affections internes. Donc il y avait,
comme auj3urd'hui, des spécialistes qu'on consultait de préférence
aux praticiens ordinaires.
Anatomie.
L'anatomie pratiquée chez les anciens Egyptiens, ne semble pas
avoir fait de progrès, bien que les pratiques de momification
eussent dû fournir aux médecins l'occasion d'étudier à loisir l'in-
térieur du corps humain. La crainte religieuse ue leur permettait
pas de mettre en pièces, dans un but de pure science, le cadravre
qui devait reprendre vie un jour (5) ; leur horreur pour quiconque
rompait l'intégrité du corps humain était si grande que l'embau-
(1) Papirus Eber.3, dus Gemetiche bitch aber die argcncimcttel des alteu
Rgypién.
(2) Brugsch dans le Recued de monuments égyptiens, p. 101-120.
(3) Galien, de Compos-medio. sec. gen.
(4) hérodote, II, I. xxxii, v. id xxxiv.
(5) Maspero, p. 75.
sous le règne du roi Menkera (1) le second trouvé sous Hesepti
complété par Send (2).
Les manuscrits de ces deux ouvrages remontent aux VIIIme et
Xme dynasties; ils faisaient sans doute partie de cette bibliotlièqua
d'Imhotep, à Mempliis, qui existait encore à l'époque romaine et
fournissait des remèdes aux médecins grecs (3) ; quelques-uns de
ces remèdes sont entrés dans la pharmac3pée actuelle.
Santé publique.
L'Egypte, disait Hérodote, est un pays sain ; les Égyptiens sont
les mieux portants à cause de l'emploi des moyens dont nous avons
déjà parlé; ils connaissaient même l'usage des clystères (4).
La médecine, chez eux, est spécialisée ; chaque médecin s'occupe
d'une seule espèce de maladie et non de plusieurs.
Les médecins abondent en tous lieux, les uns pour les yeux, les
autres pour la tête, d'àlitres pour les denfs, d':iui.res pour le
ventre, d'autres enfin pour les affections internes. Donc il y avait,
comme auj3urd'hui, des spécialistes qu'on consultait de préférence
aux praticiens ordinaires.
Anatomie.
L'anatomie pratiquée chez les anciens Egyptiens, ne semble pas
avoir fait de progrès, bien que les pratiques de momification
eussent dû fournir aux médecins l'occasion d'étudier à loisir l'in-
térieur du corps humain. La crainte religieuse ue leur permettait
pas de mettre en pièces, dans un but de pure science, le cadravre
qui devait reprendre vie un jour (5) ; leur horreur pour quiconque
rompait l'intégrité du corps humain était si grande que l'embau-
(1) Papirus Eber.3, dus Gemetiche bitch aber die argcncimcttel des alteu
Rgypién.
(2) Brugsch dans le Recued de monuments égyptiens, p. 101-120.
(3) Galien, de Compos-medio. sec. gen.
(4) hérodote, II, I. xxxii, v. id xxxiv.
(5) Maspero, p. 75.