DOI Heft:
Nr. 8
DOI Artikel:Sickenberger, Ernst: Stérilisation de l'eau au moyen de l'Hypochlorite de Sodium
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0410
3° 5 milligrammes de chlore actif ajoutés à un litre d'eau trouble
du Nil contenant plus de 3,600 microbes par centimètre cube, ont
détruit, après 5 minutes, tous les microbes.
4° 5 milligrammes ajoutés à un litre d'eau trouble du Nil, conte-
nant 2,800"microbes par centimètre cube, ont détruit, après cinq
minutes, tous les microbes.
5° 5 milligrammes ajoutés à un litre d'eau non filtrée du Nil,
contenant 1,287 microbes par centimètre cube, ont détruit, après
cinq minutes, tous les microbes.
6° 5 milligrammes ajoutés à un litre d'eau filtrée du Nil, conte-
nant 120 microbes par centimètre cube, ont détruit tous les micro-
bes en cinq minutes.
Ces expériences ont été faites à plusieurs reprises et ont toujours
donné les mêmes résultats.
De la sorte, on est sûr que l'eau ne contient ni microbes inoffen-
sifs ni pathogènes.
Il était très intéressant de connaître l'effet de ce procédé sur les
différentes espèces de microbes pathogènes.
M. le D1' Kaufmann a entrepris et poursuit des expériences dans
ce but, et j'espère que nous aurons sous peu l'occasion de profiter
de ses conclusions.
Le prix du chlore actif pour la stérilisation de mille litres d'eau,
s'élève environ à une petite piastre, 5 millièmes.
Quant aux conséquences que l'on pourrait tirer de ces faits, il
ressort d'abord que la stérilisation chimique ne peut pas remplacer
les filtres mécaniques pour la consommation des grandes villes.
En premier lieu, il faudra toujours une séparation mécanique du
limon et des grosses impuretés, chose qui ne peut se faire que par
filtration mécanique.
En second lieu, les frais seraient encore trop élevés. Par exemple,
une ville consommant 20,000 mètres cubes d'eau par jour dépen-
serait ainsi journellement 20,000 petites piastres soit 100 livres, et
même s'il était possible de diminuer le prix de la solution en la
fabriquant en grand, il resterait toujours une dépense d'environ
25 livres par jour.
Il en serait tout autrement en cas d'épidémie déclarée ; alors,
dans la possibilité de couper court à l'épidémie, la dépense ne
du Nil contenant plus de 3,600 microbes par centimètre cube, ont
détruit, après 5 minutes, tous les microbes.
4° 5 milligrammes ajoutés à un litre d'eau trouble du Nil, conte-
nant 2,800"microbes par centimètre cube, ont détruit, après cinq
minutes, tous les microbes.
5° 5 milligrammes ajoutés à un litre d'eau non filtrée du Nil,
contenant 1,287 microbes par centimètre cube, ont détruit, après
cinq minutes, tous les microbes.
6° 5 milligrammes ajoutés à un litre d'eau filtrée du Nil, conte-
nant 120 microbes par centimètre cube, ont détruit tous les micro-
bes en cinq minutes.
Ces expériences ont été faites à plusieurs reprises et ont toujours
donné les mêmes résultats.
De la sorte, on est sûr que l'eau ne contient ni microbes inoffen-
sifs ni pathogènes.
Il était très intéressant de connaître l'effet de ce procédé sur les
différentes espèces de microbes pathogènes.
M. le D1' Kaufmann a entrepris et poursuit des expériences dans
ce but, et j'espère que nous aurons sous peu l'occasion de profiter
de ses conclusions.
Le prix du chlore actif pour la stérilisation de mille litres d'eau,
s'élève environ à une petite piastre, 5 millièmes.
Quant aux conséquences que l'on pourrait tirer de ces faits, il
ressort d'abord que la stérilisation chimique ne peut pas remplacer
les filtres mécaniques pour la consommation des grandes villes.
En premier lieu, il faudra toujours une séparation mécanique du
limon et des grosses impuretés, chose qui ne peut se faire que par
filtration mécanique.
En second lieu, les frais seraient encore trop élevés. Par exemple,
une ville consommant 20,000 mètres cubes d'eau par jour dépen-
serait ainsi journellement 20,000 petites piastres soit 100 livres, et
même s'il était possible de diminuer le prix de la solution en la
fabriquant en grand, il resterait toujours une dépense d'environ
25 livres par jour.
Il en serait tout autrement en cas d'épidémie déclarée ; alors,
dans la possibilité de couper court à l'épidémie, la dépense ne