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https://doi.org/10.11588/diglit.4273#0181
168 MONUMENT DE NTNIVE.
M. Layard en avait trouvé à Nimroud, qui n'est éloigné que de quelques heures du monticule
que j'ai ouvert.
LION DE BRONZE (PL. loi).
Cette petite statue, comme je l'ai déjà dit, a été trouvée scellée sur une dalle qui pavait
renfoncement formé par la saillie du taureau et du massif du côté droit de la porte F. Il
y en a eu de semblables non-seulement de l'autre côté de cette porte, mais encore à toutes
les grandes entrées du monument, car on retrouve les dalles sur lesquelles elles étaient
fixées; mais celle-ci est la seule qui n'ait pas disparu, et rien ne prouve mieux avec quelle
avidité on a, lors de la destruction des édifices, enlevé tout ce qui avait quelque valeur. Ce
lion est représenté couché, les pattes antérieures en avant, sur une base carrée au-
dessous de laquelle est une forte tige conique qui pénétrait dans un trou du pavé. La pose
de l'animal est parfaite, et la tête pleine d'expression. A l'exception de la crinière qui forme
autour du cou une sorte de bourrelet, il n'y a rien de conventionnel dans le faire; c'est la
nature bien observée; on peut en juger par la manière dont les pattes de devant sont
traitées, et même par l'exagération avec laquelle le sculpteur a rendu l'aplatissement de
la croupe, si remarquable dans les animaux du genre fehs, lorsqu'ils s'accroupissent de cette
manière.
La statue est massive, et fondue d'une seule pièce avec la plinthe et l'anneau qui s'élève
au milieu du dos. Elle a quarante-deux centimètres de long.
TÈTE DE VEAU DE BRONZE (PL. 16 4).
Cette tête n'est pas fondue, mais repoussée au marteau. Elle a dû s'adapter aux angles
d'un siège ou d'une table, car nous en avons vu de semblables représentées comme or-
nements des meubles du banquet dans la salle II. On voit même les petits trous par les-
quels passaient les clous qui ont dû servir à la fixer à un morceau de bois. Comme repré-
sentation de la nature elle est moins remarquable que le lion; mais elle n'est cependant pas
sans quelque mérite comme œuvre d'art, car on y voit encore une certaine appréciation
de la réalité. Il n'y a de conventionnel que la crinière et les poils des mâchoires, qui sont
figurés par des rangées régulières de rouleaux terminés par des boucles. Ce petit bronze est
intéressant, car il montre que l'art de repousser et de souder les métaux était connu des
Assyriens à une époque fort reculée. Sur la planche i 64 la figure de cette tête de veau est
de grandeur naturelle. Plusieurs fragments appartenants à des têtes semblables ont encore
été trouvés, ce qui prouve quelles ont dû être d'un emploi assez commun.
IDOLES DE TERRE CtlïTE (PL. 152, 152 BIS, 153 ET 154).
Comme je l'ai expliqué, ces figurines ont été trouvées dans de petits réduits cachés
M. Layard en avait trouvé à Nimroud, qui n'est éloigné que de quelques heures du monticule
que j'ai ouvert.
LION DE BRONZE (PL. loi).
Cette petite statue, comme je l'ai déjà dit, a été trouvée scellée sur une dalle qui pavait
renfoncement formé par la saillie du taureau et du massif du côté droit de la porte F. Il
y en a eu de semblables non-seulement de l'autre côté de cette porte, mais encore à toutes
les grandes entrées du monument, car on retrouve les dalles sur lesquelles elles étaient
fixées; mais celle-ci est la seule qui n'ait pas disparu, et rien ne prouve mieux avec quelle
avidité on a, lors de la destruction des édifices, enlevé tout ce qui avait quelque valeur. Ce
lion est représenté couché, les pattes antérieures en avant, sur une base carrée au-
dessous de laquelle est une forte tige conique qui pénétrait dans un trou du pavé. La pose
de l'animal est parfaite, et la tête pleine d'expression. A l'exception de la crinière qui forme
autour du cou une sorte de bourrelet, il n'y a rien de conventionnel dans le faire; c'est la
nature bien observée; on peut en juger par la manière dont les pattes de devant sont
traitées, et même par l'exagération avec laquelle le sculpteur a rendu l'aplatissement de
la croupe, si remarquable dans les animaux du genre fehs, lorsqu'ils s'accroupissent de cette
manière.
La statue est massive, et fondue d'une seule pièce avec la plinthe et l'anneau qui s'élève
au milieu du dos. Elle a quarante-deux centimètres de long.
TÈTE DE VEAU DE BRONZE (PL. 16 4).
Cette tête n'est pas fondue, mais repoussée au marteau. Elle a dû s'adapter aux angles
d'un siège ou d'une table, car nous en avons vu de semblables représentées comme or-
nements des meubles du banquet dans la salle II. On voit même les petits trous par les-
quels passaient les clous qui ont dû servir à la fixer à un morceau de bois. Comme repré-
sentation de la nature elle est moins remarquable que le lion; mais elle n'est cependant pas
sans quelque mérite comme œuvre d'art, car on y voit encore une certaine appréciation
de la réalité. Il n'y a de conventionnel que la crinière et les poils des mâchoires, qui sont
figurés par des rangées régulières de rouleaux terminés par des boucles. Ce petit bronze est
intéressant, car il montre que l'art de repousser et de souder les métaux était connu des
Assyriens à une époque fort reculée. Sur la planche i 64 la figure de cette tête de veau est
de grandeur naturelle. Plusieurs fragments appartenants à des têtes semblables ont encore
été trouvés, ce qui prouve quelles ont dû être d'un emploi assez commun.
IDOLES DE TERRE CtlïTE (PL. 152, 152 BIS, 153 ET 154).
Comme je l'ai expliqué, ces figurines ont été trouvées dans de petits réduits cachés