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Notes et documents. Georges Wildenstein: un chef-d’oeuvre retrouvé. Le buste de la Marquise de Pompadour par J.-B. Pigalle
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qui suivirent, la reconstitution de son domaine de
Ménars, reconstitution qu’elle termina en l’an XII.
Un an seulement après1, la comtesse mourait, lais-
sant le château aux deux filles qu’elle avait eues de
M. de La Galissonnière, Aglaé-Françoise-Rosalie et
Amélie-Thérèse, qui avaient respectivement épousé
l’une le marquis de Mauléon, l’autre le marquis de
Bellissen.
Celles-ci conservèrent le domaine patrimonial pen-
dant sept années; puis les dernières descendantes de
la famille Poisson s’en séparèrent et le cédèrent au
maréchal Victor, duc de Bellune (8 août 1811). Par
un acte sous seing privé1 2, le duc achetait aussi les
glaces, meubles, statues du château...., excepté « les
tableaux, les gravures, les livres de la bibliothèque et
les bustes de Louis XV et de Louis XVI, de M. de
Marigny et de Mme de Pompadour ».
Mme de Mauléon et Mme de Bellissen n’avaient donc
point consenti à se dessaisir de ces précieux souve-
nirs de famille. Leur père, Augustin-Félix Barrin,
comte de La Galissonnière, vivait encore, qui, après
avoir émigré en 17933, était rentré en France sous
Bonaparte. Il avait autrefois compté parmi ses titres
celui de « seigneur de la principauté de Pescheseul »
et possédait encore le domaine de ce nom. C’est là
que Mme de Mauléon et Mme de Bellissen portèrent
les œuvres d’art qu’elles avaient tenu à conserver, et
c’est là que pendant plus d’un siècle4 devait demeu-
rer presque ignoré le chef-d’œuvre de Pigalle.
1. Le 24 décembre 1804, à Paris.
2. Collection de M. de Belenet. Lesueur, op. cit., p. 161.
3. Voyez ci-dessus.
4. Le château de Pescheseul fut vendu avec son mobilier à
M. Tessié de la Motte par Mmes de Mauléon et de Bellissen; il
passa à la mort de Mme Tessié à la baronne Ch. Dupuis, sa
nièce, puis à la fille de celle-ci, la marquise de Lintilhac. Il
appartient depuis 1907 à la comtesse Yolande de Breuil, qui
" en a hérité de sa tante.
qui suivirent, la reconstitution de son domaine de
Ménars, reconstitution qu’elle termina en l’an XII.
Un an seulement après1, la comtesse mourait, lais-
sant le château aux deux filles qu’elle avait eues de
M. de La Galissonnière, Aglaé-Françoise-Rosalie et
Amélie-Thérèse, qui avaient respectivement épousé
l’une le marquis de Mauléon, l’autre le marquis de
Bellissen.
Celles-ci conservèrent le domaine patrimonial pen-
dant sept années; puis les dernières descendantes de
la famille Poisson s’en séparèrent et le cédèrent au
maréchal Victor, duc de Bellune (8 août 1811). Par
un acte sous seing privé1 2, le duc achetait aussi les
glaces, meubles, statues du château...., excepté « les
tableaux, les gravures, les livres de la bibliothèque et
les bustes de Louis XV et de Louis XVI, de M. de
Marigny et de Mme de Pompadour ».
Mme de Mauléon et Mme de Bellissen n’avaient donc
point consenti à se dessaisir de ces précieux souve-
nirs de famille. Leur père, Augustin-Félix Barrin,
comte de La Galissonnière, vivait encore, qui, après
avoir émigré en 17933, était rentré en France sous
Bonaparte. Il avait autrefois compté parmi ses titres
celui de « seigneur de la principauté de Pescheseul »
et possédait encore le domaine de ce nom. C’est là
que Mme de Mauléon et Mme de Bellissen portèrent
les œuvres d’art qu’elles avaient tenu à conserver, et
c’est là que pendant plus d’un siècle4 devait demeu-
rer presque ignoré le chef-d’œuvre de Pigalle.
1. Le 24 décembre 1804, à Paris.
2. Collection de M. de Belenet. Lesueur, op. cit., p. 161.
3. Voyez ci-dessus.
4. Le château de Pescheseul fut vendu avec son mobilier à
M. Tessié de la Motte par Mmes de Mauléon et de Bellissen; il
passa à la mort de Mme Tessié à la baronne Ch. Dupuis, sa
nièce, puis à la fille de celle-ci, la marquise de Lintilhac. Il
appartient depuis 1907 à la comtesse Yolande de Breuil, qui
" en a hérité de sa tante.