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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1915-1917(1918)

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Marmottan, Paul: Tableaux pour la galerie de Diane aux Tuileries (1805-1809)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19307#0171
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163 —

Cette galerie, enfin, si l’on veut en situer la topo-
graphie, allait des appartements dits du Pape (pavil-
lon de Flore) au vaste cabinet du Conseil qui précé-
dait la salle du trône et donnait avec ses six fenêtres
sur la cour du Carrousel. De l’autre côté, face aux
fenêtres, elle offrait un important développement de
muraille se prêtant à la pendaison des toiles.

L’origine de cette galerie remontait à Louis XIV.
Elle avait toujours servi à mettre des peintures,
qu’elle semblait appeler à défaut de tapisseries.

Dans ses résidences, dans les principales tout au
moins, par exemple au Grand-Trianon, à Fontaine-
bleau, à Compiègne, l’Empereur a le dessein défor-
mer aussi des galeries de peinture. Ce projet reçoit
son exécution. Les pièces d’archives le prouvant en
existent.

Aux Tuileries, pour ne parler aujourd’hui que de
son palais d’hiver habituel, Napoléon a, dès floréal
an XIII, c’est-à-dire dès avril-mai i8o5, le désir de
grouper les panneaux qui ont trait à ses campagnes
d’Italie et d’Egypte. Témoin la première lettre iné-
dite que nous publions ci-dessous (lettre de Denonà
de Fleurieu, alors intendant général).

Puis, en 1809, il élargit son choix, fait quelques
changements et demande des œuvres rappelant la
campagne de l’an XIV et même celle de 1808 en
Espagne. Il apparaît surtout, aux titres que nous
allons rapporter, qu’il suit en seconde analyse l’idée
pour les Tuileries d’assembler là les toiles ayant trait
à ses entrées dans les capitales conquises, telles que
Vienne, Le Caire, Berlin, Madrid, Milan, Gênes.

On trouvera ces nouvelles dispositions dans les
trois intéressantes lettres inédites suivantes, échan-
gées entre Denon et l’intendant général Daru, en l’es-
pèce l’interprète du souverain qu’il approche journel-
lement.

Ce n’est pas que Denon soit privé de la même
 
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