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Brière, Gaston: Remarques sur des portraits par Nicolas de Largillierre, conservés dans la collection Lacaze au Louvre
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■principalement du XVIIIe siècle, tirés de collections
d’amateurs », ouverte 26, boulevard des Italiens, à Paris,
en 1860, et où l’on vit la fleur de la collection Lacaze,
avait écrit plus vraisemblablement et plus prudemment,
sous l’inspiration du grand amateur : (n° igi) « Portrait
présumé du fermier général Clément de Laâge. » Il y
aurait lieu de faire des recherches dans cette voie.
Cat. Laçage, n° 220. Cat. sommaire, n° 487. « Portrait
d’un échevin. » Ce portrait d’échevin de la Ville de Paris,
signé et daté : « par de largillierre, 1704, » est l’objet
d’une étude que l’on peut lire aux Notes et documents de
ce volume*. M. G. Brière démontre que la peinture de
Largillierre représente l’échevin Desnotz. On le retrouve
à côté d’un de ses collègues sur une toile appartenant au
Musée Carnavalet. Ce fragment, ainsi que celui conservé
au même Musée, sur lequel l’on reconnaît un Prévôt des
Marchands qui est Boucher d’Orsay, proviennent du
grand tableau commandé parle Bureau de la Ville à Lar-
gillierre, en 1702, pour commémorer Y Avènement du duc
d’Anjou à la couronne d’Espagne. M. Henri Stein donne
lecture d’un document inédit qui prouve que cette vaste
toile se trouvait à la Révolution dans le couvent des
Minimes de la Place royale, par suite d’un don de la fille
de Boucher d’Orsay, à qui cette magnifique peinture avait
été abandonnée par les magistrats de la Ville de Paris.
Cat. Laçage, n° 223. « Portrait d’un magistrat. » Il est à
mi-corps, vu presque de face. Grande perruque noire.
Robe rayée de noir avec camail d’hermine. A droite, une
inscription effacée sur laquelle on devine encore la date
de 1718. »
Forme ovale. Toile. Haut. : om8i; larg. : om65.
Catalogue sommaire. Ecole française, no 490.
Une étude attentive a permis à M. Paul Jamot de lire
une suite de lettres de l’inscription très usée. Le fac-
similé suivant, établi scrupuleusement sur ses indications
par Mlle Evrard, qui s’occupe de relever les signatures des
tableaux du Louvre avec une patiente sagacité, permet de
se rendre compte du rébus qui s’offrait alors à l’esprit.
1. Voir p. 234.
■principalement du XVIIIe siècle, tirés de collections
d’amateurs », ouverte 26, boulevard des Italiens, à Paris,
en 1860, et où l’on vit la fleur de la collection Lacaze,
avait écrit plus vraisemblablement et plus prudemment,
sous l’inspiration du grand amateur : (n° igi) « Portrait
présumé du fermier général Clément de Laâge. » Il y
aurait lieu de faire des recherches dans cette voie.
Cat. Laçage, n° 220. Cat. sommaire, n° 487. « Portrait
d’un échevin. » Ce portrait d’échevin de la Ville de Paris,
signé et daté : « par de largillierre, 1704, » est l’objet
d’une étude que l’on peut lire aux Notes et documents de
ce volume*. M. G. Brière démontre que la peinture de
Largillierre représente l’échevin Desnotz. On le retrouve
à côté d’un de ses collègues sur une toile appartenant au
Musée Carnavalet. Ce fragment, ainsi que celui conservé
au même Musée, sur lequel l’on reconnaît un Prévôt des
Marchands qui est Boucher d’Orsay, proviennent du
grand tableau commandé parle Bureau de la Ville à Lar-
gillierre, en 1702, pour commémorer Y Avènement du duc
d’Anjou à la couronne d’Espagne. M. Henri Stein donne
lecture d’un document inédit qui prouve que cette vaste
toile se trouvait à la Révolution dans le couvent des
Minimes de la Place royale, par suite d’un don de la fille
de Boucher d’Orsay, à qui cette magnifique peinture avait
été abandonnée par les magistrats de la Ville de Paris.
Cat. Laçage, n° 223. « Portrait d’un magistrat. » Il est à
mi-corps, vu presque de face. Grande perruque noire.
Robe rayée de noir avec camail d’hermine. A droite, une
inscription effacée sur laquelle on devine encore la date
de 1718. »
Forme ovale. Toile. Haut. : om8i; larg. : om65.
Catalogue sommaire. Ecole française, no 490.
Une étude attentive a permis à M. Paul Jamot de lire
une suite de lettres de l’inscription très usée. Le fac-
similé suivant, établi scrupuleusement sur ses indications
par Mlle Evrard, qui s’occupe de relever les signatures des
tableaux du Louvre avec une patiente sagacité, permet de
se rendre compte du rébus qui s’offrait alors à l’esprit.
1. Voir p. 234.