Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]: Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français (1918-1919(1919))

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Aux deux longueurs de la même cour, deux galerie
voûtées6 proprement en arcades gagnent jusques aux
deux coins de l’entrée, dont celle de la main droite ne
sert seulement qu’à supporter une plateforme, joliment
parée de larges pierres de taille et bordée agréablement
de balustres de fer ouvré, de feuillages dorez et peinturez
en verd, où on se peut pourmener pour descouvrir une
plaine veue du jardin; l’autre de la main gauche au
regard de l’entrée est destinée à autre dessein, que nous
descrirons après (voir p. 193), et est couverte d’ardoise
comme le reste du bastiment, qui, pour estre rendu carré
et entourer généralement toute la cour, est continué le
long de l’entrée depuis les deux extrémitez des deux sus-
dites galeries où sont destinées les appartenances des
offices, y ayant seulement au milieu, et immédiatement
au-dessus de la grande porte cochère, une chapelle en
forme de petit pavillon qu’on gagne par la traverse d’un
balcon qui sort de la galerie couverte7.

Voilà à peu près ce que contient la composition de ce
superbe bastiment qui, considéré du costé du couchant,
a presque le semblable aspect que cy-dessoubs, quoyque
mal et grossièrement figuré.

6. Deux galeries : l’une descouverte ayant veue sur le jardin,
l’autre couverte à l’ordinaire.

7. La Chapelle [voir p. 197].