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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1918-1919(1919)

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Brière, Gaston: L' exposition du Luxembourg au profit des blessés de juillet 1830
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https://doi.org/10.11588/diglit.19306#0259

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— 247 —

C’est la présence de ces grandes compositions,
invisibles depuis 1814, qui attira l’attention des
curieux; ce fut comme le prélude de la renaissance
de la peinture impériale qui devait s’étaler plus tard
sur les murailles des galeries historiques de Ver-
sailles. Il importe de dresser la liste exacte, d’après
le livret, des peintures de cette époque qui furent
alors déroulées en y ajoutant l’indication de leur
emplacement actuel.

N° 101. Gérard. La bataille d’Austerlit\.

Cette composition fut exécutée pour la décoration
du plafond de la salle du Conseil d’Etat aux Tuile-
ries, en 1810. La composition était supposée peinte
sur une vaste tapisserie que déroulaient de chaque
côté des figures volantes de femmes personnifiant la
Victoire et la Renommée, l’Histoire et la Poésie.
Quand le plafond fut retiré, au retour des Bourbons,
les allégories furent dissociées du sujet principal, et
c’est ainsi que la bataille a été placée au Musée de
Versailles isolément (Catalogue, par E. Soulié,
n° 2765), tandis que la Victoire et la Renommée,
l’Histoire et la Poésie entraient au Musée du Louvre
(■Catalogue sommaire. Ecole française, nos 33o et
331). La bataille d’Austerlitz a été agrandie dans la
hauteur.

N° 102. GérIard. Le tombeau de Sainte-Hélène.

En 1823, reprenant la pensée qu’il avait jadis exé-
cutée pour le plafond des Tuileries, Gérard avait
peint ce tableau où l’on voyait le modeste tombeau
de l’Empereur encadré de saules pleureurs, sur une
tapisserie que tenaient les figures volantes dont il
s’était servi pour la tenture d’Austerlitz. Une estampe
garde le souvenir de cette nouvelle composition (re-
produite dans A. Dayot, Napoléon raconté par l’image,
Paris, Hachette, 1895, in-40, p. 384-386).
 
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