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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1905-1906

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No 2 (1905)
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https://doi.org/10.11588/diglit.27145#0023
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DES ARTS DECORATIFS ET INDUSTRIELS

11


FlG. I.

LES « RECONSTITUTIONS » DE LA
SECTION D'ARCHÉOLOGIE DE LA
CLASSE DES SCIENCES DE L'EXPO-
SITION DE LIÈGE... AUX MUSÉES
DU CINQUANTENAIRE.
T^AR suite d'une entente entre l'administration
de l'enseignement supérieur des Sciences et
des Lettres et la direction des Beaux-Arts, nous
sommes entrés en possession de toutes les reconsti-
tutions qui figuraient dans la section d'archéologie
de la classe des Sciences de l'Exposition de Liège.
Ouatre d'entre elles : /g <^0/7772:77 lUfz'M, Cq^z-
a?Z2772 /g ^ZZ^Wr zmTZZTZZZZ et /g ^Z227^7*z'g7^
jTTwzc, ont déjà trouvé place dans notre galerie de
la Belgique ancienne.
Disons quelques mots de chacune de celles-ci, en
commençant par :
LE DOLMEN DE WÉRis. —- Les néolithiques,
comme on le sait, pratiquaient le culte des morts
et déposaient les ossements des leurs soit dans des
grottes naturelles, soit dans des cavernes artifi-
cielles, appelées zfo/zzzgzzs, construites avec de gros
blocs de pierre brute de forme tabulaire recouverts
le plus souvent de terre.
Nous possédons encore en Belgique deux bons
spécimens de ces monuments, situés l'un et l'autre
à Wéris, près de Barvaux-sur-Ourthe.
Celui qui est maintenant représenté dans notre
section par une superbe maquette au 14 de gran-
deur naturelle, en staff façonné et peint, est le
plus anciennement connu des deux. Il fut signalé
;à,l'attention des archéologues par Geubel d'abord,
puis par Daufresne de la Chevalerie, voilà déjà bien
des années.
Complètement à découvert aujourd'hui, il s'élève
au centre d'une immense plaine et est formé de

pierres énormes en un poudingue provenant de la
localité. Il mesure environ 10 mètres de longueur.
(Fig- 1.)
Propriété de l'Etat depuis 1882, il a été relevé
de ses ruines et entouré d'une grille du plus mau-
vais effet.
La découverte du second dolmen de Wéris date
de 1888 L
Les données de l'archéologie comparée permet-
tent d'assigner à ces monuments une antiquité
d'environ 4,000 ans.
Nos deux dolmens ou aliées couvertes seraient,
d'après Montelius, les équivalents des coffres de
pierre du quatrième âge Scandinave, qu'il place
entre 2100 et 1700 avant l'ère chrétienne.
L'oppiDUM o'HASTEDON, situé à Saint-Servais,
I. DAUFRESNE DE LA CHEVALERIE. As <Z72Z2'y72zZ2?S A
& !%7'2sfA:7Z222 2;<ztA27/?'y272;, t. XXI, nouvelle série,
187$, pp. S05 et SOÔ). —-A72772z/22S&/'As7z'7Z27c7'rA^27/«g'2'-
77222 & /<z ^zv&zzzrz' A Zzz.rz'zzzéczzz'^, t. XIV, 1882, p. 315 ;
t. XX, 1888, pp. 203 207, et t. XXVI, 1892, pp. 307-313.
- B°" A. DE LOË. A/2<A 5727* A <777 772<772727722?72/S
(A /A'Z'rS A22AS 2'.tVS/<272/ <772 «q'ZDZZ Z'.rZS/z* S227* A' A'7'7'?A<?'7'<? &
/<z A2^2<7722< (Compte rendu du congrès de la Fé-
dération archéologique et historique de Belgique, q" sesr
sion, Charleroi, 1888.) — HENRI DuBOis, Acczzwz-Z^
<f7272 S22<7<772<7 6?<7//72<?72 <z IFsT'M. (Fédération archéologique
et historique de Belgique, 4" session, Charleroi, 1888,
C section, séance du 6 août.) — L. MOREELS. As <7<?/-
772272S & lU^'M «7 <f ^T7277<zA (A /<Z &7<;2<?A:,V<M<7-
^27222; & A/v2'y72<7, t. XV, Bulletin, t888.) — D'' N. Ci,o-
QUET. As <&7/772<?72S <777 A2^*2'722<7 ^7 S^22C2'<z/cZ72^7Z7 &S <W772<S72S
&m?7'2S ^7 & A7'7'2'é7'27S. (iZ?22A7277 & /<Z &72r2<;7<Z <7'A?27A7'27^<7-
/<7^2<2 & ^^77.t*<7/A, t. IX, l8$0.)—CHARNEUX. Ar<72227227'72;,
<&SrT*2)S72'<772 «7AZZZ'A A S27<7<777<7 <7<72*7722'72 & HAiz'z's. (tf72772z/22S
& /<z A^TiZzezz «zrAzif/cg'z'yzz^ 227 /z2's7c7'z'yz2<2 & A^z'yzzz',
6<^ session, Liège, 1890, t. IV, 2° fascicule, p. 174.) —
G. DE MORTILLET. Ws727'S2;772 272 Az^z'yzz^. 4A'2.77222' &
/'AiiA A727A<T%2'2'<7,v2'27 de Paris, I, juillet 1891.)
 
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