DOI issue:
No 7 (1906)
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.27145#0064
DES ARTS DÉCORATIFS ET INDUSTRIELS
53
retaillées en silex de Spiennes et en silex maes-
trichtien, une hachette polie en phtanite noir
retaillée sur une des faces et une autre en une
sorte de phtanite brunâtre.
On y trouve également, et en assez grand nom-
bre, de ces instruments minuscules de forme par-
fois plus au moins géo-
métrique et à retaille
dorsale (n°s g, 6, 7, 10, 11,
[4, 16, 19, 20 et 21) et
une remarquable petite
hachette polie en jadéïte,
du poids de 48 grammes,
plutôt plate, équarrie des
deux côtés et à tranchant
bien intact.
La présence de rognons
de silex brut, de nucléus et
d'innombrables <s éclats de
débitage s- prouve, ainsique
les déchets, que les néo-
lithiques de Pessoux tail-
laient souvent aussi leurs
instruments sur place.
Tous les objets qui con-
stituent cette belle collec-
tion ont été recueillis sur
divers points du terri-
toire de la commune de
Pessoux, mais surtout au lieu dit .So/z'zz alzz Aozly
afzz dans le voisinage de deux sources.
Cette station, où se rencontrent mélangées les
industries Azy^gMOMz'gTzzzg et y^oA^zAzrzMMzzzzg, est
connue depuis longtemps, mais sous le nom de
station de Linciaux.
M. Bequet lui a consacré quelques lignes dans le
volume des actes du Congrès international d'An-
thropologie et d'Archéologie préhistoriques tenu à
Bruxelles en 1872 L
Nous remercions cordialement M. Louis Cavens
de cette nouvelle libéralité.
La nécropole de Grobbendonck
(Province d'Anvers).
M. LE COMTE ADRIEN D'URSEL a bien
voulu nous faire don d'une fort belle série d'urnes
cinéraires et de vases d'offrande trouvés, en 1904,
dans ses propriétés de Grobbendonck, en enlevant
des souches au lieu dit ^c^gz'^zr^. Nous sommes
heureux d'avoir l'occasion de lui témoignera nou-
veau ici nos sentiments de vive reconnaissance pour
cette marque de bienveillant intérêt à l'égard de
nos musées.
Ces urnes, faites entièrement à la main, c'est-à-
dire sans nul intervention du tour, en contenaient
d'autres plus petites, suivant une pratique des Bel-
ges d'avant la conquête romaine (fg. 2).
I . Az $Z;zA'<77Z A ^ Az ^M7W A ZzTZCMZZV
p. 326.
FtG. 2.
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retaillées en silex de Spiennes et en silex maes-
trichtien, une hachette polie en phtanite noir
retaillée sur une des faces et une autre en une
sorte de phtanite brunâtre.
On y trouve également, et en assez grand nom-
bre, de ces instruments minuscules de forme par-
fois plus au moins géo-
métrique et à retaille
dorsale (n°s g, 6, 7, 10, 11,
[4, 16, 19, 20 et 21) et
une remarquable petite
hachette polie en jadéïte,
du poids de 48 grammes,
plutôt plate, équarrie des
deux côtés et à tranchant
bien intact.
La présence de rognons
de silex brut, de nucléus et
d'innombrables <s éclats de
débitage s- prouve, ainsique
les déchets, que les néo-
lithiques de Pessoux tail-
laient souvent aussi leurs
instruments sur place.
Tous les objets qui con-
stituent cette belle collec-
tion ont été recueillis sur
divers points du terri-
toire de la commune de
Pessoux, mais surtout au lieu dit .So/z'zz alzz Aozly
afzz dans le voisinage de deux sources.
Cette station, où se rencontrent mélangées les
industries Azy^gMOMz'gTzzzg et y^oA^zAzrzMMzzzzg, est
connue depuis longtemps, mais sous le nom de
station de Linciaux.
M. Bequet lui a consacré quelques lignes dans le
volume des actes du Congrès international d'An-
thropologie et d'Archéologie préhistoriques tenu à
Bruxelles en 1872 L
Nous remercions cordialement M. Louis Cavens
de cette nouvelle libéralité.
La nécropole de Grobbendonck
(Province d'Anvers).
M. LE COMTE ADRIEN D'URSEL a bien
voulu nous faire don d'une fort belle série d'urnes
cinéraires et de vases d'offrande trouvés, en 1904,
dans ses propriétés de Grobbendonck, en enlevant
des souches au lieu dit ^c^gz'^zr^. Nous sommes
heureux d'avoir l'occasion de lui témoignera nou-
veau ici nos sentiments de vive reconnaissance pour
cette marque de bienveillant intérêt à l'égard de
nos musées.
Ces urnes, faites entièrement à la main, c'est-à-
dire sans nul intervention du tour, en contenaient
d'autres plus petites, suivant une pratique des Bel-
ges d'avant la conquête romaine (fg. 2).
I . Az $Z;zA'<77Z A ^ Az ^M7W A ZzTZCMZZV
p. 326.
FtG. 2.