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ET DE LA CURIOSITÉ

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(Je doute fort que les objets placés sous les tables
soient des chaussures réelles).

Rhys Carpenter. — Discussion du système de la
« symétrie dynamique » (Hambidge). « A priori, les
probabilités sont toutes contre la vérité du système ».

Cornelia G. Harcum. — Instruments de cuisine
romains au Musée d’Ontario (Canada). Pour la plu-
part, d’origine égyptienne.

Leicester Bodine Holland. — Transformation du
fronton classique dans l’architecture romane. Étudie
les formes dégénérées (chevrons) dérivées du fronton
dans la décoration extérieure des édifices d’Aquitaine
et de Normandie.

George H. Chase. — Deux vases de Sardes :
i° coupe de Cyrène (ou Laconie ?) ornée d’un sphinx ;
.2° cruche à bière (?), dont le goulot est pourvu d’une
passoire, comme sur des vases phrygiens de Gordium.

William Bell Dinsmoor cherche à montrer que le
comptes IG. I 284-8 se rapportent à l’Athéna Proma-
chos en bronze de Phidias. Il précise aussi la chrono-
logie des comptes de construction du Parthénon.

Charles Heald Weller. — Le plan original de
l’Erechtheion. Combat.la thèse de Doerpfeld, le plan
primitif est celui-là même d’après lequel l’édifice actuel
a été bâti.

E.-H. Swift. — Portraits impériaux découverts à
Corinthe (basilique de Pirène): Auguste drapé (traces
de polychromie), Tibère voilé et légèrement barbu,
Gaius et Lucius César. Œuvres de style néo-attique,
environ 2-4 ap. J.-C.

W. Frederick Stohlman. — Un groupe de sarcopha-
ges d’un sous-type de Sidamara. Ces exemplaires (p.
ex. le fragment de New-York) diffèrent de l’archétype
par l’entablement qui ne comporte pas d’architrave.

Stephen Bleecker Luce. — Terres cuites architec-
turales de Corneto, aux Musées de Philadelphie et de
New-York (antéfixes, etc.). .

Georgiana Goddard King. — La tombe de Ramon de
Cardona à Bellpuig (Catalogne). Œuvre de Giovanni
da Nola, mais conçue à Naples, sous des influences
espagnoles, et exécutée à Gênes.

J.-D. Beazley. — Un vase (ascos) du style de
Macron, à Bowdoin College. Figures rouges (2 génies
ailés).

Elena M. Whishaw. — L’art mozarabe en Anda-
lousie. Cet art a de profondes racines nationales qui
remontent jusqu’à la dame d’Elche.

Catharina W. Pierce. — Francesco di Gentile
da Fabriano.

L.-R. Taylor. — L’autel de Manlius au Latran.
Publie pour la première fois en photographie la face
arrière.

—--c --

BIBLIOGRAPHIE

G. Lacour-Gayet. — Napoléon, sa vie, son œuvre,

son temps, avec une préface du maréchal Jof-

fre. — Paris, Hachette, s d. (1921). In-8 jésus.

588 p. Illustré.

C’est le plus complet, le plus exact et le plus ins-
tructif des nombreux ouvrages publiés à l’occasion du

centenaire de la mort de Napoléon. Mais à part deux
petits chapitres — l’un sur Napoléon et les artistes
(P..399), l’autre sur Paris sous Napoléon (p. 406) —
il ne nous appartient que par son illustration, qui est
extrêmement riche et judicieusement choisie. 24 plan-
ches en couleur — il ne faut pas trop demander à la ch ro-
motypie — reproduisent des tableaux célèbres, dont 7
de Gérard. (Je ne suis pas bien sûr que le jeune prince
figuré à côté du roi Louis, p. 288, soit bien le futur
Napoléon III). D’innombrables similis sont groupés
sur des feuillets hors texte, tirés sur papier couché. Les
uns représentent des objets mobiliers caractéristiques,
dont plusieurs inédits ou peu connus (table à portraits
d’Isabey en porcelaine de Sèvres, pendule de la reine
Hortense), d’autres reproduisent des lithographies
célèbres ; mais surtout il y a là une précieuse réunion
de portraits : j’ai remarqué le délicieux portrait d’Elisa
par Prudhon (col 1. Rouart) ,1e Napoléon de Rouget, le
Bonaparte à 15 ans par Pontornini, la Letizia de 1833.
Il eût été bon d’indiquer régulièrement entre paren-
thèses, toutes les fois que c’était possible, la date
exacte de l’œuvre, d’où dépend sa valeur documentaire.

L’aspect du volume est assez artistique et l’impres-
sion, en général, correcte. Mais le typographe de M.
L.-G. joue de malheur avec les alexandrins. Dès la'
première page un s malencontreux (eux-mêmes) estro-
pie un vers connu. P. 337 on lit de même : « la grâce
plus belle encore (sic) que la beauté». Ce n’est donc
pas seulement à la Comédie française qu’on fait des
vers faux ? T. R.

--<°>—-ï=<38£>S->—«a»-

NÉCROLOGIE

En mai, est mort, à Venise, le peintre Pietro
Fragiacomo, né à Trieste le 14 août 1836, peintre
de marines très apprécié ; — vers le 20 juin, à 68 ans,
le peintre Armand Boyer-Mennogay ; — vers le 2 3,
à Londres, le collectionneur américain Sanford Sal-
tus, fondateur d’un prix en faveur de notre Société
des artistes français ; — le 10 juin, à Madrid, notre
collaborateur don Aureliano de Beruete y Moret,
fils du peintre et historien d’art, directeur depuis 1918
du musée du Prado, qu’il avait reclassé, officier de la
Légion d’honneur, auteur d’ouvrages comme The
School of Madrid (Londres, 1909), ValdesLcal( Madrid,
191 1 ) et surtout d’un livre capital consacré à Goya
(3 vol., Madrid, 1916-18); — le 24 mars, était mort à
Vérone le peintre de scènes populaires et de paysages
Dini Perolo, né à Novi en 1867.

MOUVEMENT DES ARTS

Séquestre Simon Rosenau fils

Vente faite à l’hôtel Drouot, 13-17 mai, par
M. David, liquidateur et le président des commissaires-
priseurs, assistés de M. Ed. Pape.

344-343. Deux salons d’Aubusson, de 9 pièces
chacun, ép. L. XVIfffables de la P’ontaine) : 16.800
et 17.600. — 399. Tapisserie, début du xvue s.
(Diane au bain) : 23.000. —414. Tapisserie, xvmes.
(trois femmes tenant une corbeille): 23.800.

Produit total : 643.000 francs.
 
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