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Iles...........
12 planches '"' i
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planChe.Planchc- j
iur le salon
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uit jours. Ton* i„ eia4i
?« belles compo^a°«î
me- Parmi i«p?'Nj>
?™ signaler*
lorc Labarre, îe^S
"t au bureau é n ÏÏ1^
l'acedelaBoure de*
morceaux de H r 0'»!
mot> un assorti^
procédé de m iv
loi, 6, onpTutfe ?ï!Ef'
lies étoffes!!! mki
considérables de milsitt.
«dront avant lc3o.de " „
'•; Pour la province, J f
ButLe contre un bon ,,,'
niflquementgravéectillusii;
•eceyra aussi le Journal»
irante Nouveautés Musicale
))t a deux places aux Conni
!t dans lesquels on enta*
SE II
que partition inédite, ai
, que les directeurs de la fa
uls le droit de faire extrait
unes hors Paris recevront ti
:ux inédits.
, (Affranchir les lettm.)
LUNDH6 OCTOBRfe 1843.
La collection complète de la nouvelle série, du <"]«■•
Paru. Département!. Etranger. \WtV« /Y ll'Y^l Ks^ffSSB' 'Z»"»■ f%M5a»*B& I- A)U VilT 1838 au SO juin 1841, 7 volumes. Prix.. 2(0 fr. » C-
.aMnis....... 15 fr. 18 fr. 22 fr. NSSA ^BA/lYW^ÊK^V^'A *tk \ /iP Chaque volume........................ 30 »
f""Â-c . 30 36 44 XE» —fiWIJifSs W^^tSb^W^^À I Unffl llllt Cn numéro isolé avec lithographie...... » 80
Sil»0is\\\,m 60 72 88 #.7%^J»a_____^^^^T^^f' ' pS~t-il=l H», Journal quotidien, publiant chaque jour un nouveau
»AAbonnements datent des ier en6 de chaque mois. /r=^^^^B^F •* C| p • Dessin en lithographie ou gravure, et du Vignettes sur lois,
satané pour la France et l'Etranger aux bureaux du Journal, ^^mStjtâH^^^^ " " liW^W?^-^»^^ principales divisions bu journal.
"L rue BU CROISSANT, 16 (HÔTEL C0LBERT), yC^^sMËS^H^ Politique. Polémique, personnalités, biographie, chro-
*PA élément pour les Départements, chez les Corres- /aL^VpfeS^WS f ^^^'^^^^^ÊÊSS^ÊKm W niquedn jour,critique desloraleurs etdes débats legisla ils.
îtsPec,a{S, libraires les Directeurs des Postes et des "♦WilïiiiL *.d^-'l^P««lHHilJ^- Littérature. Critique des livres, des pièces de Iheâlre,
DOUZIÈME ANNEE, N° 289.
V>VV. Ici Libraires, les Directeurs des rostes ei aes ^m^Wt^WM^» » >■;.,'/■> "WftlWt 'W'-1," nttti llliil'"^) i.iucraiure. k.x mque ne» »>"•>, «-?
pondants, l es iin • à HoroV«««; Camoin, a -2^^&l=M ^«^SLlWiïV^ , ^VWSrt liW^Sil t» ries cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux
Fsjg7^ liev À Toulouse: Mlles Baudier, à tyon; Wa- ^amM^É^HÊM^^^^1 a * 4tCv' . ' I Wife^S%X? académiques ; des missions scientifiques, et autres ; bruit.
•,/* . nevillv à JMei«;Mainville,Watré, à Jfoucn; 'm^J^lS^Wf HMïa- ^-^^'V^^—/W^F^^^r^- de salons, de coulisses etde bourse ; pastichesde nos grand.
*r' iPur delaPoste, ài^er. . „ rmmfiËÊ& >^^^—" écrivains du jour ; critique de la critique.
^I^uruo birecteurdes Poste» à Bruxelles; USfpi =:^CIll\ ,<5#». 'Wt^MA^^^^. Beaux-Arts. Musique, peinture, sculpture, etc.
Slwvrs. Mœurs parisiennes et jjmvinciales, contes ol
nouvelles, esquisses contcmporaiiiFs, fails curieux.
Dessins. Caricatures politiques (quand la censure vent
bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles,
ï''1"' Mnnni'erMi'br'aire lés Di- 'tf^'^t'&WËlÊëSlSÊiÈ'i ÊËÊWMV^SM^ïH 1 ttn.\ WËÊÊii^ÊlàirWrlil etc. Dessins degenre,croquis demœurs,scènesd'inlérieur,
f"a?fPostes'* Leipsig, Francfort, Hambourg; YAu- f^W^EfflttmËfflBÊmL iffjEi^.'LirT'TlL Wfkr^ÊM^ÏM I ' poc/iadcsde salon, d'atelier, de tribunaux, de promenades
,lC 't i la Bavière, le Direct, des Postes à Vienne, et chez ~^^3É^^^^^^^^^^X^ WaÊitbla/m \ ml '^Sk ^^^-J^Watai -.- publiques. Principales scènes de pièces de, théâtre en vo-
lrl rire à Strasbourg; la Pruue, le Direct, des Postes ^^^^^^^^^^^^M "^^S^^Ê/i^W^^w^^^i ••C'V'—\r^r^C—=1 ff"*- l'es meilleurs tableaux de, l'exposition et des
^lexan°FSî ej|e. ja Russie, chez Bellizard, Dufour et <^~^^^^^^^S(^^^^^^SI'S@Bs^^^S^/^V^^\ 3__Jj-^S galeries. Portraits ou charges des célébrités contempo-
*'4iI iihraires à Saint-Pétersbourg; aux Etats - Unis, Z^r^r^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^SÈS^^-^^S^^^^ raines et personnages fameux, etc. Dessins de Modes,etc.
ComP-, . Npw.York !Z_y ^, „ , ^=f-==-—-Ç^*"MI'3i^^lV^-^-»--=^ j— Ioul co q„i concerne le journal doit être adressé (franco) au Directeur
m Behr., a n ^ ^ .bo'nnemeiit», IeittundaU i vue iur le Trésor ^^^Œ^Stea^gS^S^S-jS1^^ - '—-—' ^-- Les lettre, non affranchie, .eront risonroniement relu»ée«.
*(U»r 1« f<"le'rt lM 'ffeU ,tt'lM B1,^,0B, âc ""I08 de P.ri..
IES L¥EES BEISÉES.'
■e en France et à l'élranjtt
ît et de canton. Il est otiîa
tt âge. Les mises sont fai
nés versées s'accroissent dii
les extinctions, lesdéchpama
it, dans les six mois qui si
— Cautionnement progrès
iposé sous le n° '14,129 Co»
r l'État. Contrôle d'une cou
par l'assemblée générait
FïNAMCES DANS US
TDeux médailles en»
gent et cn or ont «
décernées à ce pliera
. cien.
ainl- Méry, 12, ô M-
délices, constituent, sans»
■y le fer à haute dose.A»
edecine pratique les presrt
ic au plus lymplialiq»
testant,
msultantdu roi, etc.,*
mécsle Chocolat ferras»
vitaux civils de ParW
;es je prescris «gj
iduferadtnini^
énieuses, eBtj»r«j"»J
ns la composilion de
16 fr. SO c.
HEL m CHAlLlYSï'l
des Fontaines, 7,«^
ration tant rcdaaw #
ni plombe saiisdo»1
U mémoire de Gilberl, de Malfiîâlre, d'André Chénier,
d'Hcgèsippc Moreau, d'Aloysius Bertrand, et de
Louis Berlhaud, mort le dernier de tous.
Encore un luth brisé sur la poussière,
Un malheureux endormi pâle et seul,
Un barde éteint sous ton givre, ô Misère,
Un paria cousu dans ton linceul !
Du noir banquet troupe chère et plaintive, ■
Cygnes noyés dans le lac des douleurs,
Ëveillez-vous ! accueillez ce convive.
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Tribun du peuple, à la voix rude et libre,
11 évoquait les rêves des grands jours.
Son vers sanglant, dont le timbre aigu vibre,
Fouettait les dieux de la bourse et des cours.
Ces dieux maudits par le dieu du calvaire
Ferment l'oreille à vos cris de douleurs.
Élus martyrs du banquet funéraire,
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Pauvres jumeaux !... semblables aux sibylles,
Pleins des lueurs d'un lointain avenir,
Chantant pieds nuds sur le pavé des villes,
On les ouït passer et puis mourir.
L'ange natal, qui les créa poètes,
Leur mit pour sceptre un roseau de douleurs.
Nous plébéiens, infortunés prophètes,
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Tous sont tombés en alcyons fidèles,
Dans la mansarde, au lit de l'hôpital,
Sur l'échafaud.... Mais le sang de leurs ailes
Parfume encor le feuillet sépulcral.
Là revivront les hontes de leur âge,
Leurs vœux de gloire et leurs chants de douleurs,
Les tiens, Berthaud, ton unique héritage,
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs. '
Quant s'éteignait sa lampe d'agonie,
Une Corinne (i), à l'opulent trésor,
Berthaud est mort le 1G juillet, comme Gilbert, Moreau
' tant d'autres, dans la détresse, et quatre jours après, le volu-
"« de poésies de mademoiselle Bertin, appelé Glanes, obte-
Pdan's la séance académique annuelle un prix de 2,000 fr.
A'Iiné à l'ouvrage le plus moral. Je suis fâché d'avoir à nom-
et ici une femme, douée de précieuses qualités naturelles et
"eur™ses dispositions pour les arts, au dire de tous ses
j™'s. Mais lu volume des Glanes, consacré aux thèmes les
"s ordinaires delà poésie féminine et contemporaine, méri-
sili'u une semblable exception ? l'aurait-il obtenue sans la po-
de- nn?articu,iere de son auteur, fille et sœur des directeurs
km -' Non' certes ! Mademoiselle Bertin, que d'impru-
„> P'Regyristes ont sans doute poussée à cette candidature,
)oUfUI\moyen de la ias,tmé '■ c'est de vouer 80n P»x de
»• a une bonne œuvre. Mais combien de bonnes œuvres-
IVARL
Débile écho de la sainte harmonie,
Avec l'encens glanait des palmes d'or.
Le vieux cénacle aux brigues corruptrices
Tend sans rougir les immortelles fleurs.
Talens bannis de ses jaloux comices,
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs. ,
Je marquerai du knout de la satire
Leur culte faux pour les morts glorieux.
Sous les haillons la noble muse expire
Avec ses fils et le verbe des cieux.
Les rhéteurs seuls, prêtres de la fortune,
Le cistre en main, se couronnent de fleurs.
Bardes sacrés que leur bruit importune,
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Les rois divins, encensés par notre ère,
Auraient subi, vivans, mêmes Affronts.
Vil mendiant, le vénérable Homère
Se fût assis au banc des vagabonds.
Vous qu'on outrage et que l'on déifie,
Grands vagabonds errans dans les douleurs,
Je suis vos pas et je m'en glorifie.....
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Moreau, Gilbert, Chatterton, jeunes lyres,
Et toi, Loys (2), dormez dans les tombeaux.
L'argot du bagne en nos temps de délires,
Eclipserait les concerts les plus beaux.
Sous les lambris nos banquières fameuses
N'ont que dédains pour vos chants de douleurs.
L'or de la France enrichit les danseuses.....
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Dormez en paix... Sur leur funèbre couche
L'insulte même a rugi, noir dragon.
Eux medulaient de leur mourante bouche
Des songes purs : amour, gloire, pardon,
lis ont tout bu, le fiel et l'ironie.
Hostes sanglans,vos soupirs de douleurs
Seront payés par le Dieu du génie.....
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Mon âme, un soir, par de sombres vallées,
Errait pensive au triste vent du nord ;
Je crus les voir, phalanges désolées.....
Ils redisaient leurs derniers chants de morts
Et, m'appelant d'une lèvre plaintive :
faudrait-il pour laver l'Académie de toutes ses vieilles et par-
fois inhumaines injustices ? — On sait que l'ode de Gilbert sur
le jugement dernier, essai remarquable pour son temps et son
âge, n'a pas même été admise aux honneurs du concours. De-
puis, là comme ailleurs, les hommes ont changé, non les
choses..... {Note de l'auteur.)
(2) Loys ou Aloysius Bertrand, jeune poète mort il y a environ
un an, à la Pitié. Il est auteur des Fantaisies de Gaspard,
pelit volume où se trouvent de délicieuses inspirations. M. de
Sainte-Beuve, qui connaissait le poète et ses vers, lui a consacré
dans la Revue des Deux-Mondes une notice dont le tort grave
a été, selon nous, de venir un peu tard. Certains articles né-
crologiques font réfléchir aux oublis de la veille... et du lende-
main. (Note de l'Auteur.)
« Viens parmi nous reposer tes douleurs. »
Pauvres martyrs, je reste sur la rive..... ' •■*■«.
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Il est encor des oiseaux dans la mousse,
Des inspirés gisant sur un grabat.
Prions, chantons, sans imiter Éscousse ;
La tâche humaine est un vivant combat.
Qui ? moi mourir, quand s'éteint toute flamme,
Quand la foi tombe au cri de vos douleurs 1
Soldats croyans, proscrits d'un monde infâme,
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Un jour peut-être, aux agapes nouvelles,
J'entonnerai votre hymne triomphal.
Les opprimés seront rois. Chœurs fidèles,
Nous salûrons votre autel sépulcral.
Honte aux bourreaux et gloire à ceux qui souffrent !
Saints giaours du banquet des douleurs.,
Dans le passé les trônes d'or s'engouffrent.....
Pour vos cercueils nous tresserons des fleurs.
SÉBASTIEN RUÉAL.
BOHÊME LITTÉRAIRE.
L'INTRU.
Il côtoyé tous les partis sans être d'aucun, cultive tous
les genres avec un égal insuccès et mange à tous les râ-
teliers sans en être plus gras. Nul journal ne lui ouvre sa
porte ; mais il se glisse dans tous par la fenêtre, par la
cheminée ou par le trou de la serrure — on ne sait com-
ment. C'est tout au plus si on peut dire son nom, et tout
le monde le connaît ; il se montre dans trois ou quatre
bureaux de journaux dans le même après-midi, presque
à la même heure. Les employés le saluent comme quel-
qu'un de la maison, les rédacteurs puisent dans sa taba-
tière, le portier lui offrirait la clef du sanctuaire s'il se
présentait après la fermeture ; il s'installe comme chez
lui, lit les feuilles du jour, fait sa correspondance et de-
mande, au besoin, du papier à lettres, qu'on s'empresse
de lui fournir. Qui l'a introduit là pour la première fois,
lui seul pourrait le dire; mais il s'en garde bien, par pure
modestie.
Ceux-ci voient en lui un actionnaire qui vient prendre
l'air du bureau pour son argent, à défaut d'autre chose ;
d'autres l'envisagent comme un ami du rédacteur cn
chef; quelques-uns le vénèrent comme un compatriote
du directeur. Bref, après une série de conjectures plus
ou moins prolongées, on finit par le subir comme un fait
accompli. Pour peu qu'il s'enhardisse à conserver le cha-
peau sur la tête, on le regarde comme un intime. Il écoute
beaucoup, mais ne parle guère que quand on l'interroge,
ce qui arrive assez souvent. On le prend pour juge des
differens qui s'élèvent entre le rédacteur en chef, enclin
aux suppressions, et le tartinier qui crie comme si on
du
Iles...........
12 planches '"' i
dite pour e
planChe.Planchc- j
iur le salon
et
,4 P|:'nchès'.2
tanches.. ..... 2
........[....... 3
Planches.. 3
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lorc Labarre, îe^S
"t au bureau é n ÏÏ1^
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morceaux de H r 0'»!
mot> un assorti^
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loi, 6, onpTutfe ?ï!Ef'
lies étoffes!!! mki
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'•; Pour la province, J f
ButLe contre un bon ,,,'
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•eceyra aussi le Journal»
irante Nouveautés Musicale
))t a deux places aux Conni
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que partition inédite, ai
, que les directeurs de la fa
uls le droit de faire extrait
unes hors Paris recevront ti
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La collection complète de la nouvelle série, du <"]«■•
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satané pour la France et l'Etranger aux bureaux du Journal, ^^mStjtâH^^^^ " " liW^W?^-^»^^ principales divisions bu journal.
"L rue BU CROISSANT, 16 (HÔTEL C0LBERT), yC^^sMËS^H^ Politique. Polémique, personnalités, biographie, chro-
*PA élément pour les Départements, chez les Corres- /aL^VpfeS^WS f ^^^'^^^^^ÊÊSS^ÊKm W niquedn jour,critique desloraleurs etdes débats legisla ils.
îtsPec,a{S, libraires les Directeurs des Postes et des "♦WilïiiiL *.d^-'l^P««lHHilJ^- Littérature. Critique des livres, des pièces de Iheâlre,
DOUZIÈME ANNEE, N° 289.
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Fsjg7^ liev À Toulouse: Mlles Baudier, à tyon; Wa- ^amM^É^HÊM^^^^1 a * 4tCv' . ' I Wife^S%X? académiques ; des missions scientifiques, et autres ; bruit.
•,/* . nevillv à JMei«;Mainville,Watré, à Jfoucn; 'm^J^lS^Wf HMïa- ^-^^'V^^—/W^F^^^r^- de salons, de coulisses etde bourse ; pastichesde nos grand.
*r' iPur delaPoste, ài^er. . „ rmmfiËÊ& >^^^—" écrivains du jour ; critique de la critique.
^I^uruo birecteurdes Poste» à Bruxelles; USfpi =:^CIll\ ,<5#». 'Wt^MA^^^^. Beaux-Arts. Musique, peinture, sculpture, etc.
Slwvrs. Mœurs parisiennes et jjmvinciales, contes ol
nouvelles, esquisses contcmporaiiiFs, fails curieux.
Dessins. Caricatures politiques (quand la censure vent
bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles,
ï''1"' Mnnni'erMi'br'aire lés Di- 'tf^'^t'&WËlÊëSlSÊiÈ'i ÊËÊWMV^SM^ïH 1 ttn.\ WËÊÊii^ÊlàirWrlil etc. Dessins degenre,croquis demœurs,scènesd'inlérieur,
f"a?fPostes'* Leipsig, Francfort, Hambourg; YAu- f^W^EfflttmËfflBÊmL iffjEi^.'LirT'TlL Wfkr^ÊM^ÏM I ' poc/iadcsde salon, d'atelier, de tribunaux, de promenades
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lrl rire à Strasbourg; la Pruue, le Direct, des Postes ^^^^^^^^^^^^M "^^S^^Ê/i^W^^w^^^i ••C'V'—\r^r^C—=1 ff"*- l'es meilleurs tableaux de, l'exposition et des
^lexan°FSî ej|e. ja Russie, chez Bellizard, Dufour et <^~^^^^^^^S(^^^^^^SI'S@Bs^^^S^/^V^^\ 3__Jj-^S galeries. Portraits ou charges des célébrités contempo-
*'4iI iihraires à Saint-Pétersbourg; aux Etats - Unis, Z^r^r^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^SÈS^^-^^S^^^^ raines et personnages fameux, etc. Dessins de Modes,etc.
ComP-, . Npw.York !Z_y ^, „ , ^=f-==-—-Ç^*"MI'3i^^lV^-^-»--=^ j— Ioul co q„i concerne le journal doit être adressé (franco) au Directeur
m Behr., a n ^ ^ .bo'nnemeiit», IeittundaU i vue iur le Trésor ^^^Œ^Stea^gS^S^S-jS1^^ - '—-—' ^-- Les lettre, non affranchie, .eront risonroniement relu»ée«.
*(U»r 1« f<"le'rt lM 'ffeU ,tt'lM B1,^,0B, âc ""I08 de P.ri..
IES L¥EES BEISÉES.'
■e en France et à l'élranjtt
ît et de canton. Il est otiîa
tt âge. Les mises sont fai
nés versées s'accroissent dii
les extinctions, lesdéchpama
it, dans les six mois qui si
— Cautionnement progrès
iposé sous le n° '14,129 Co»
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par l'assemblée générait
FïNAMCES DANS US
TDeux médailles en»
gent et cn or ont «
décernées à ce pliera
. cien.
ainl- Méry, 12, ô M-
délices, constituent, sans»
■y le fer à haute dose.A»
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ic au plus lymplialiq»
testant,
msultantdu roi, etc.,*
mécsle Chocolat ferras»
vitaux civils de ParW
;es je prescris «gj
iduferadtnini^
énieuses, eBtj»r«j"»J
ns la composilion de
16 fr. SO c.
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des Fontaines, 7,«^
ration tant rcdaaw #
ni plombe saiisdo»1
U mémoire de Gilberl, de Malfiîâlre, d'André Chénier,
d'Hcgèsippc Moreau, d'Aloysius Bertrand, et de
Louis Berlhaud, mort le dernier de tous.
Encore un luth brisé sur la poussière,
Un malheureux endormi pâle et seul,
Un barde éteint sous ton givre, ô Misère,
Un paria cousu dans ton linceul !
Du noir banquet troupe chère et plaintive, ■
Cygnes noyés dans le lac des douleurs,
Ëveillez-vous ! accueillez ce convive.
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Tribun du peuple, à la voix rude et libre,
11 évoquait les rêves des grands jours.
Son vers sanglant, dont le timbre aigu vibre,
Fouettait les dieux de la bourse et des cours.
Ces dieux maudits par le dieu du calvaire
Ferment l'oreille à vos cris de douleurs.
Élus martyrs du banquet funéraire,
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Pauvres jumeaux !... semblables aux sibylles,
Pleins des lueurs d'un lointain avenir,
Chantant pieds nuds sur le pavé des villes,
On les ouït passer et puis mourir.
L'ange natal, qui les créa poètes,
Leur mit pour sceptre un roseau de douleurs.
Nous plébéiens, infortunés prophètes,
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Tous sont tombés en alcyons fidèles,
Dans la mansarde, au lit de l'hôpital,
Sur l'échafaud.... Mais le sang de leurs ailes
Parfume encor le feuillet sépulcral.
Là revivront les hontes de leur âge,
Leurs vœux de gloire et leurs chants de douleurs,
Les tiens, Berthaud, ton unique héritage,
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs. '
Quant s'éteignait sa lampe d'agonie,
Une Corinne (i), à l'opulent trésor,
Berthaud est mort le 1G juillet, comme Gilbert, Moreau
' tant d'autres, dans la détresse, et quatre jours après, le volu-
"« de poésies de mademoiselle Bertin, appelé Glanes, obte-
Pdan's la séance académique annuelle un prix de 2,000 fr.
A'Iiné à l'ouvrage le plus moral. Je suis fâché d'avoir à nom-
et ici une femme, douée de précieuses qualités naturelles et
"eur™ses dispositions pour les arts, au dire de tous ses
j™'s. Mais lu volume des Glanes, consacré aux thèmes les
"s ordinaires delà poésie féminine et contemporaine, méri-
sili'u une semblable exception ? l'aurait-il obtenue sans la po-
de- nn?articu,iere de son auteur, fille et sœur des directeurs
km -' Non' certes ! Mademoiselle Bertin, que d'impru-
„> P'Regyristes ont sans doute poussée à cette candidature,
)oUfUI\moyen de la ias,tmé '■ c'est de vouer 80n P»x de
»• a une bonne œuvre. Mais combien de bonnes œuvres-
IVARL
Débile écho de la sainte harmonie,
Avec l'encens glanait des palmes d'or.
Le vieux cénacle aux brigues corruptrices
Tend sans rougir les immortelles fleurs.
Talens bannis de ses jaloux comices,
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs. ,
Je marquerai du knout de la satire
Leur culte faux pour les morts glorieux.
Sous les haillons la noble muse expire
Avec ses fils et le verbe des cieux.
Les rhéteurs seuls, prêtres de la fortune,
Le cistre en main, se couronnent de fleurs.
Bardes sacrés que leur bruit importune,
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Les rois divins, encensés par notre ère,
Auraient subi, vivans, mêmes Affronts.
Vil mendiant, le vénérable Homère
Se fût assis au banc des vagabonds.
Vous qu'on outrage et que l'on déifie,
Grands vagabonds errans dans les douleurs,
Je suis vos pas et je m'en glorifie.....
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Moreau, Gilbert, Chatterton, jeunes lyres,
Et toi, Loys (2), dormez dans les tombeaux.
L'argot du bagne en nos temps de délires,
Eclipserait les concerts les plus beaux.
Sous les lambris nos banquières fameuses
N'ont que dédains pour vos chants de douleurs.
L'or de la France enrichit les danseuses.....
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Dormez en paix... Sur leur funèbre couche
L'insulte même a rugi, noir dragon.
Eux medulaient de leur mourante bouche
Des songes purs : amour, gloire, pardon,
lis ont tout bu, le fiel et l'ironie.
Hostes sanglans,vos soupirs de douleurs
Seront payés par le Dieu du génie.....
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Mon âme, un soir, par de sombres vallées,
Errait pensive au triste vent du nord ;
Je crus les voir, phalanges désolées.....
Ils redisaient leurs derniers chants de morts
Et, m'appelant d'une lèvre plaintive :
faudrait-il pour laver l'Académie de toutes ses vieilles et par-
fois inhumaines injustices ? — On sait que l'ode de Gilbert sur
le jugement dernier, essai remarquable pour son temps et son
âge, n'a pas même été admise aux honneurs du concours. De-
puis, là comme ailleurs, les hommes ont changé, non les
choses..... {Note de l'auteur.)
(2) Loys ou Aloysius Bertrand, jeune poète mort il y a environ
un an, à la Pitié. Il est auteur des Fantaisies de Gaspard,
pelit volume où se trouvent de délicieuses inspirations. M. de
Sainte-Beuve, qui connaissait le poète et ses vers, lui a consacré
dans la Revue des Deux-Mondes une notice dont le tort grave
a été, selon nous, de venir un peu tard. Certains articles né-
crologiques font réfléchir aux oublis de la veille... et du lende-
main. (Note de l'Auteur.)
« Viens parmi nous reposer tes douleurs. »
Pauvres martyrs, je reste sur la rive..... ' •■*■«.
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Il est encor des oiseaux dans la mousse,
Des inspirés gisant sur un grabat.
Prions, chantons, sans imiter Éscousse ;
La tâche humaine est un vivant combat.
Qui ? moi mourir, quand s'éteint toute flamme,
Quand la foi tombe au cri de vos douleurs 1
Soldats croyans, proscrits d'un monde infâme,
Nous vengerons vos ombres et vos pleurs.
Un jour peut-être, aux agapes nouvelles,
J'entonnerai votre hymne triomphal.
Les opprimés seront rois. Chœurs fidèles,
Nous salûrons votre autel sépulcral.
Honte aux bourreaux et gloire à ceux qui souffrent !
Saints giaours du banquet des douleurs.,
Dans le passé les trônes d'or s'engouffrent.....
Pour vos cercueils nous tresserons des fleurs.
SÉBASTIEN RUÉAL.
BOHÊME LITTÉRAIRE.
L'INTRU.
Il côtoyé tous les partis sans être d'aucun, cultive tous
les genres avec un égal insuccès et mange à tous les râ-
teliers sans en être plus gras. Nul journal ne lui ouvre sa
porte ; mais il se glisse dans tous par la fenêtre, par la
cheminée ou par le trou de la serrure — on ne sait com-
ment. C'est tout au plus si on peut dire son nom, et tout
le monde le connaît ; il se montre dans trois ou quatre
bureaux de journaux dans le même après-midi, presque
à la même heure. Les employés le saluent comme quel-
qu'un de la maison, les rédacteurs puisent dans sa taba-
tière, le portier lui offrirait la clef du sanctuaire s'il se
présentait après la fermeture ; il s'installe comme chez
lui, lit les feuilles du jour, fait sa correspondance et de-
mande, au besoin, du papier à lettres, qu'on s'empresse
de lui fournir. Qui l'a introduit là pour la première fois,
lui seul pourrait le dire; mais il s'en garde bien, par pure
modestie.
Ceux-ci voient en lui un actionnaire qui vient prendre
l'air du bureau pour son argent, à défaut d'autre chose ;
d'autres l'envisagent comme un ami du rédacteur cn
chef; quelques-uns le vénèrent comme un compatriote
du directeur. Bref, après une série de conjectures plus
ou moins prolongées, on finit par le subir comme un fait
accompli. Pour peu qu'il s'enhardisse à conserver le cha-
peau sur la tête, on le regarde comme un intime. Il écoute
beaucoup, mais ne parle guère que quand on l'interroge,
ce qui arrive assez souvent. On le prend pour juge des
differens qui s'élèvent entre le rédacteur en chef, enclin
aux suppressions, et le tartinier qui crie comme si on