Overview
Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Le charivari — 19.1850

DOI Heft:
Février (No. 32-59)
DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.23867#0125
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
charmante,
pour les en-
e fois seule-
ses exécute,
rix d'entrJe
pré d'avan-

VENDREDI 1er FÉVRIER 1850.__ ^ ^ .DIX-NEUVIEME ANNÉE. ~ N« 32

Jari chaque jour un nouveau desà en lithographie

ou MtAVtmBS, et vignettes sur bois.

«

.LUSTRÉ.

î amour effréné,
— os pâtre — i

PAMEE.

lilitaire dali-
, par un dépôt
donne des ga-
istence.)

•ie de la capitale
i sous le nom de
Rousseau, 5. La
î par leurs qua-
r le choix éclairé
entrent chus leur
que, a plus d'iu-
le du Croissant,

On reçoit en paiement des abonnemens, les man-
lats à vue Bur le Trésor et sur la Poste, et les ell'ets
mr les maisons de Banque de Paris. — Tout ce qui

de la rédaction et de l'administration, a Fans,

»n *« cboissakt, 46 (botix colkkst).

ir sous la rîi
;ds soins ont |
les nouveaux

Six mois

Les aboan'-mens datent des 4« et 16 de chaque raoig. ^^^^j^^^^^Êf^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^"" Les ubormeraens datent des 4" et 16 de chaque mois.

On s'abonna : à Lyon, chez Mm« Philippe-Baudier,
H, rue St-Dorainique ; à Bordeaux, chez Mme DelpecU,
libr.; à Marseille, chez M. Michelet-Peyron et chez

concerne l'administration du Journal doit être adressé ~^^^^^^^^S^SL l^y^^^f jjHew/gllft. ^^^T"^^^-- U"" Camoin' libr-î à Rouen, chez Mm Watré, 30, ru i

(franco) au Directeur, rue du Croissant, 46 (ancien ^jS-^^^^^^j^^^^^M^^a^^^^VY^^^i^^ du Vieux-Palais; à Londres, chez Cowie etson, P. Nuwa

nftlel Colbert). — Les lettre* non affranchies seront S^^W_^==ss^^^^«^^^? Paper office; dans tous les bureaux, des MessaaBrie»

rigoureusement refusée». "^^^è^^^^^^^^zS^^— ——" nationale» et sénérales, et chez les libraires.

LE CHAMVA

_ \ ont paye
.Jpar 1000 ff• Le
fs"st de lOfr.pai
imundes d'aeew,,
i, r. du Helder.

ire. S'adresser a
inie-Anne, 5.'

ainv-Denis , 9. 0
evince.

blissemeni

de bien-

^SEMBLÉE NATIONALE LÉGISLATIVE.

Séance du 31 janvier.

.usavons-.eu, au commencement de la séance,
s inmiiiunication du gouvernement. Le chaptal
l S UIEMSi Houher, ministre de la justice, a adressé une lettre
i'AssurancesJfo au président Dupin pour le prier de vouloir mettre
jànv? 1*845, siégé lepte promptement possible l'assemblée nationale
^ùsin^BuÏÏ eu mesure de prononcer la déchéance des représen-
filatures de coton tans condamnés par la haute cour de Versailles.
~Epar îoooffr'. as- ' Ceci permettrait de supposer que le gouvernement
?iïmes fiju&estJi a l'intention de convoquer les électeurs dans un dé-

meme risque, if., 1

sNTiNE^ont paye laissez bref. Ce serait une imprudence qu il se gar-
îrf^j»teiK'^ te bien de commettre, et on assure que le pro-
chain numéro du Napoléon rassurera sur ce point
les représentai qui tiennent à la conservation du
suffrage universel.

Comment voulez-vous, en effet, a dit M. Ferdi-
nand Barrot à des représentant qui l'interrogeaient
sur l'époque de l'ouverture des comices, que le gou-
vernement songe à réunir les électeurs dans une
saison aussi rigoureuse, et avec les nouvelles qui lui
drivent de tous les points de la France? Les routes
J5îlt encombrées de neige, les bêtes fauves errent
dans les campagnes. Le ministère doit-il s'exposer
à l'accusation d'avoir fait dévorer le suffrage uni-
versel par les loups?

Supposons que le suffrage universel, parti en
bonne santé de son domicile, soit surpris en route
et enveloppé par un tourbillon de neige. Que diront
le lendemain les journaux de l'opposition?

Quel beau thème pour les éternels ennemis de
1 °rdre si, en franchissant une rivière gelée, le suf-
frage universel fait craquer la glace sous son poids,
e' disparaît dans les ondes ?

N'est-il pas à craindre qu'en rentrant chez lui, le
suffrage universel ne retrouve plus son chemin et
ne périsse de froid et de fatigue après avoir erré
toute la nuit? On objectera qu'on peut faire sonner
les cloches. Certes, le gouvernement ne faillira pas
a ce devoir, mais cela n'empêche pas qu'en défini-
uve le suffrage universel ne coure le risque d'avoir
le nez gelé.

Or, le suffrage universel pourrait-il fonctionner
legulièrement après avoir subi l'amputation de ce
Membre? Il est évident que la négative ressort d'un
examen impartial de la Constitution.

Le gouvernement, quoique ses ennemis puissent
prétendre, est fermement résolu a conserver le suf-
ra§e universel. Son premier soin doit donc être de

Mrurgie, mm'"
àememmt charg'
ux militait", no-
ie médicament

s depuis 22 an»
arables par le*

.tionalc de mé-
ssous sa direc
de récompense

■nementrenou-

.agvéaWc et r""

reémine.mn«s
ux femmes; ""e

a toute sais""

274.

lis.

^ab^yy^mmï*—----- ^^zJ^'

s'opposer à tout ce qui pourrait compromettre sa
santé.

Le dégel a déjà commencé, dira-t-on, bientôt la
neige aura disparu, les tourbillons, les loups, les
ruptures de glace ne seront plus à craindre. Ne nous
fions pas trop aux apparences. Le climat de France
est soumis depuis quelques années à des variations
vraiment extraordinaires. La pluie succède à la nei-
ge, le froid au chaud avec une rapidité sans exem-
ple jusqu'ici. Les astronomes n'annoncent rien de
bon pour le mois de février. On nous parle d'une ge-
lée à fendre les scrutins, les maires seront obligés de
briser les bulletins à coup? de i„>die pour les lire.

Mais supposons que ces pronostics ne se vérifient
pas ; un lumbago, une pleurésie, une fluxion de
poitrine sont toujours à craindre au milieu de ces
variations dont je vous parlais tout à l'heure. L'hon-
neur du gouvernement est engagé à ce que le suf-
frage universel ne s'enrhume même pas du cer-
veau. La prudence lui fait donc une loi d'ajourner
les élections.

Vous me demandez d'en fixer l'époque.
En mars et en avril, le soleil donne des migraines
affreuses, le changement de saison, teujours dange-
reux pour les personnes d'un certain âge, se com-
plique encore des giboulées. C'est d'ailleurs l'époque

de Téquinoxe.

Au mois de mai les fleurs s'entr'ouvrent, les feuil-
les s'épanouissent, les oiseaux gazouillent, tout est
joie et amour dans la nature. Les candidats écrivent
leur nom surl'écorce tendre des bouleaux, ils con-
fient leurs professions de foi au jeune Zépbyre. Il faut
que les électeurs s'éclairent. N'arrachons pas le suf-
frage universel aux charmantes occupations du joli
mois de mai.

En juin, juillet, août, la chaleur est trop forte. Le
suffrage universel fait d'ailleurs sa moisson; puis
viennent les vendanges; la pomme au nord, au
midi le raisin. En novembre on ne vendange plus
que des catarrhes. Décembre ramène ensuite les fri-
mas, les tourbillons et les loups.

A quelle époque de l'année convient-il de faire les
élections ? L'embarras du gouvernement n'est pas
mince. Pour dégager sa responsabilité, il compte
charger l'assemblée de nommer une commission
d'astronomes présidée par M. Leverrier. Cette com-
mission aura la tâche de désigner trois jours qui ne
soient ni trop chauds , ni trop froids, ni trop secs,
ni trop humides pour qu'on puisse vaquer aux opé-
rations électorales.

Ces explications ont paru satisfaisantes, et nous
nous empressons de transmettre cette heureuse nou-
velle aux départemens privés de représentons. Le
reste de la séance a été rempli par la discussion du
projet de traité de commerce entre la France et la
Belgique. Ce projet a été adopté. MM. Delebecque
et Levavasseur, lors de l'échange des ratificatioas,
seront sans doute décorés de l'ordre de Léopold pour
le courage avec lequel ils ont soutenu seuls contre
tous le fardeau de la discussion.

Aux /x'iacîeuis du Charivari.

Mes chers amis,

Mon explication sera bien simple et très brève. —
Le correspondant de l'Union de l'Ouest a inventé
un roman. Voici la vérité : On m'a proposé de rédi-
ger le feuilleton dramatique du Constitutionnel à
l'expiration du traité du rédacteur actuel, et le 1er
avril prochain je succéderai à M. Rolle, qui quitta,
il y a plusieurs années, le National sans que per-
sonne y ait trouvé à redire. En effet, sa tâche, qui
devient la mienne, était alors et reste aujourd'hui
exclusivement littéraire. Point de politique dans tout
cela et moins encore de séduction ; M. le directeur
du Constitutionnel m'a offert des eonditions très
honorables que j'ai acceptées fort honorablement,
je le crois. Quant à l'enlèvement de la rédaction
du Charivari dont parle l'Union de l'Ouest, per-
mettez-moi, mes chers amis, de la considérer seu-
lement comme un trope bien hardi. Outre que je
ne personnifie pas à moi seul la rédaction *Ui
Charivari, il s'est si peu agi de I'eneever en cette
occasion, que rien ne m'empêchait de continuer no-
tre collaboration—si vous n'aviez pas pensé qu'elle
était incompatible avec le feuilleton que je vais ré-
diger.—Donc je ne suis ni séduit, ni enlevé, et c'est
vous qui renoncez à moi pour des motifs à vous
particuliers, mais qui, je l'espère, ne diminueront
rien de la bonne amitié et de l'estime que nous avons
les uns pour les autres dans ce journal où nous vi-
vons fraternellement depuis deux ans. — Encore un
mot pour finir. Je n'ai jamais eu la prétention de
me poser en sectaire d'un parti, ni en personnage
politique; je suis avant tout homme de lettres; je
n'ai d'autre ambition que de me faire un nom dans
la carrière que j'ai embrassée ; cependant je ne vou-
drais pas qu'on crût qu'en vous quittant je change
d'opinion. Mes convictions et mes sympathies sont
les mêmes que les vôtres, elles restent avec vous ; et
vous ne renierez pas les pages dans lesquelles je vais
achever cette histoire de l'Assemblée nationale co-
mique que j'ai commencée dans les colounes du
Charivari.

Votre ami,

AUGUSTE EIÎîEilX.
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen