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Le charivari — 19.1850

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Mai (No. 121-151)
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s et italiens, qu'ils trou-
rcs, une cuisinerecher-
s délicats. Cabinets de
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près 1 Opéra Comique,
i l'anglaise , service a
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roide, 1 lï. 40c. Au cen-
tliéàtres, près tes bou-
■ançais ei anglais.

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d'actions : l'une de

raordinaires, leur au-
iju'elle s'appi ie sik des
e de l'agrieultuie et ou
avec lequel les actions
îherehées en Angleterre
■ convaincre lesffpus
s de ia société iW'
1,260 fr.) se négocient a
les du Sud C radan e-
cient à 3,750 fr.; ce.l
'a versé que 25 tr., »

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;RCREDI 1er MAI 1850. TlT^T! JL _ - DIX-NEUVIEME ANNEE. —N' 121.

100 àf e F on »u dsssin en -jlfe^^^^^^ft,: PMI 1 Eureau de ,a rfWon el da ladmïnistratioa, à Paris.

' ot Et VIGMETTES STO «O.S. r^^^^^fflÉl jLJ fJd Uk «« ™ ™<>'W 46 (HOTEL GILBERT).

PARIS. DEPART.

PARIS. DEPART.

mois...............■- ",r- !!tr- ^M/J/t J HlMMIff """TtflPS DtgHH § Trois moi...................... « fr. «fr.

Js'Iéiinemeiis datent des l« et « dé chaque mois. '^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Les «bonnemens datent des <« et! 6 de chaque mois.

reçoit
s vue 6

C reçoit en par ment des abonnemens, les man- 'ê^^^d'.'X '.J^i , > ~$ffîtf\U ' K\ H* OTfflfflï On s'abonne: à Lyon, chez Mme Philippe-Baudier.

jjUàvuesurle'.résorctsur la Poste, et les effets ^tgaMP' < JWW$^^3& j^SMJf- Jlit 1 ' «, rue Si-Dominique; à Bordeaux,chez Mme Delpeeo,

„ la maisons (le Banque de Pans. - tout ee qm '-'^^^^^^^SKfiiflKYll S / IP ^^^màmLU. libr.; à Marsedle, chez M. Michelet-Peyron et chez

interne l'administration du Journal doit être adressé ^^^^^ÊÊÊk^^^mS^Wkm^ «%T^ST ^=S=R^> MmeCamoln, libr.; à Rouen, chez Mme Watré, 30, rua

(irmeoj au Directeur, rue du Croissant, 16 (ancien ^'r^^^Vê^^^^^^^^Ê^/^^Y^^^^ du Vieux-Palais; à Londres, chez Cowie et son, F. News

tiltlColbert).- Les lettres non affranchies seront "**^^*;W~^^^^^^2^^^=i~; '"^^-S^^^J^ Paper otiiee; dans tous les bureaux des Messageries

liireusement refusées. «^5^<—. -. 3**—: nationales et générales, et chez les libraires.

LE CHARIVARI, fil

ASSEMBLEE NATIONALE LÉGISLATIVE.

Séance du 30 avril.

Quelle douce odeur d'encens s'est répandue dans
balle des séances ! on se croirait dans une église
«près que vingt encensoirs viennent de saluer le
Ét-sacreraent qui rentre au retour d'une proces-
■Je n'aperçois pourtant ni diacres, ni lévites,
iîtanhomme d'Hautpoul est à la tribune, d'où vien-
nent donc ces parfums de chapelle, ces émanations
lt sacristie?

impossible de ne pas s'intéresser au bon-
d'Hautpoul, nous l'avons tous connu dans
Mire jeunesse, et il nous a appris à jouer aux do-
»oset à distinguer les grades d'après la forme et
"position des épaulettes. Nous l'appelions alors le
t!Ptoie. Il avait un gros ventre, une grosse voix,
* grosse moustache grisonnante, un aplomb qui
11 wulait devant rien. Que de fois ne nous a-t-il
f«expliqué ce qu'il aurait fait à la place de Napo-
fciet pourquoi nous avons perdu la bataille de
Waterloo !

Religion, mœurs, histoire, philosophie, littéra-
Sle capitaine traitait toutes les questions avec le
j*1^ sangfroid, la même éloquence, assaisonnant
'Wderoulemens de gosier et de jurons majes-
^ M. d'Hautpoul ne jure pas, mais à cela près
Jts"ui> je le reconnais, c'est notre professeur de
mi»os, c'est notre bon gros capitaine toujours irn-
Mwbable, toujours prêt à en remontrer aux plus
^guerriers de l'antiquité et de l'ère moderne,
"y a qu'une petite différence, notre capitaine
nit Pas eu le bonheur de connaître le duc d'An-
ode se faire battre avec lui au pont delà
j|s0ltte' ^ était par conséquent resté capitaine, tan-
^ SI. d'Hautpoul a fait son chemin, il est de-
général et ministre de la guerre ; le président
a ^publique lui sait gré d'avoir découvert
^oi Napoléon a été battu à Waterloo,
^spect au cvpitaine, blancs-becs de l'opposition !
%°US 0S6Z discuter avec un homme qui vous
ait vingt-cinq points sur cent aux dominos ou
Huetl Quand il s'est mouché, qu'il a toussé,
^ est iïlstalLé sur un tabouret, la canne entre ses

Pirtie ' t>°Ut 16 monde se tait Pour l'écouter, les
%ptSj'arrètent sur toutes les .tables, la dame du

'»mdUJïletfie côté pour un monaont le roman de
6 Kock qui {ait ses délices, pour admirer le

capitaine ; c'est l'oracle de l'estaminet, il traite au-
jourd'hui la question de la manutention, celle des
hôpitaux militaires, celle du train des équipages et
des ouvriers d'administration, rien ne lui échappe,
rien ne lui est étranger. Vous vous rappelez l'inta-
rissable partage du capitaine lorsqu'il se mettait à
vider, entre deux verres de bière, son sac à réfor-
mes. Jamais plus grand réformateur ne parut à
l'horizon de notre planète. Il supprimait l'état-ma-
jor, il supprimait les comités, il supprimait l'inten-
dance militaire, il supprimait les médecins militai-
res, il supprimait tout, c'était là sa manière de
comprendre les réformes. Qr^|i me nomme minis-
tre pendant vingt-quatre heures seulement, nous
disait-il, en posant avec fracas le double-six sur le
marbre, et on verra comment tout cela marchera.

Bon capitaine, ton rêve s'est réalisé, du haut du
ciel ta demeure dernière si tu n'es pas content, c'est
que tu es bien difficile, tu diriges l'armée, tu gou-
vernes, tu es ministre sous le pseudonyme de M.
d'Hautpoul.

Au nom du ciel, messieurs de la gauche, ne con-
trariez pas ee brave hemme, aujourd'hui surtout
qu'il est d'une humeur massacrante, ne voyez-vous
pas que deux fois de suite le suffrage universel lui
a donné le double-six, et que les électeurs de Paris
viennent de lui faire une culotte épouvantable. Il
va vous jeter les dés à la tête si vous continuez à
l'agacer. Ne le chicanez pas sur son budget, voici la
troisième ou la quatrième fois qu'il laisse éteindre
son éloquence en écume de mer, et quand la pipe
du capitaine s'éteignait c'était signe d'un violent
mécontentement, c'est alors surtout qu'il se plaisait
à attaquer les anarchistes et à les provoquer en com-
bat singuher dans la rue.

Mais d'où vient ce bruit qui met en émoi toute
l'assemblée ? Le président se lève, les huissiers^cou-
rent effarée, quatre vigoureux représentans de la
droite essayent de retenir un de leurs collègues sur
son banc; c'est le général de Grammont qui est
en proie à une de ses attaques de Parisphobie; on
veut en vain l'empêcher de descendre dans l'hémi-
cycle ; avec la vigueur de la fièvre, il renverse tous
les obstacles, il s'échappe et il parvient jusqu'au
bureau présidentiel où il dépose une pétition pour
demander la translation du siège du gouvernement
hors Paris.

Pendant ce temps-là M. de Palloux, de retour
dans l'assemblée, recevait les pieuses félicitations
de M. de Montalembert. Ce n'était pas l'encens,

c'était la poudre des cheveux de M. de Falloux que
je sentais tout à l'heure.

VIVE LE DIX-HUIT BRUMAIRE !

Il y avait hier sur le boulevard un monsieur qui
arrêtait les passans pour leur proposer de faire un
dix-huit brumaire.

— Messieurs, criait-il à tue-tête, la société est
perdue, le candidat de Tartempionet de Delamarre
n'est point élu, nous n'avons plus de remède que
dans un dix-huit brumaire. Montons à cheval.

Colonel Sébastiani (l'orateur m'avait empoigné
par la manche au moment où j'allais entrer dans le
passage de l'Opéra), mettez-vous à la tête de votre
régiment de dragons; quant à vous, général Aûge-
reau (en même temps il saisissait un autre malheu-
reux par la basque de son habit), faites marcher vos
grenadiers et songez que la moindre hésitation pour-
rait nous perdre.

Je parlais tout à l'heure de l'élection de M. Eu-
gène Sue, reprit l'orateur avec une volubilité ef-
frayante, mais vous comprenez bien que ce n'est
point là ce qui me détermine. Il y a longtemps que
je mûris la grande pensée que je compte mettre à
exécution aujourd'hui même. Plus j'observe les hom-
mes et les choses, plus je suis convaincu que la
France éprouve le besoin d'être brumairisée. Je
viens de rédiger dans ce cabinet de lecture les dé-
crets qui constituent les préludes de toute bonne
brumairisation. ^

premier décret.—Toutes les autorités munici-
pales sont destituées.

deuxième décret.—Les deux cent cinquante
républicains de toutes nuances qui composent la
minorité parlementaire sont éliminés de l'Assemblée
législative.

Colonel Savary (c'était moi qui étais devenu le
futur duc de Rovigo), je vous charge de l'exécution
de ces deux décrets. Vous en répondez sur votre
tète.

troisième décret.—Les citoyens dont les noms
suivent,—je ne les nommerai pas pour ne pas fati-
guer votre attention par une trop longue énuméra-
tion, d'ailleurs les momens sont précieux,—vide-
ront immédiatement le territoire de l'empire comme
incompatibles avec le repos et l'existence de leurs
concitoyens. On les transportera aux lies Marquises.

quatrième décret. — Le Cloporte, la Lèche*
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