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Le charivari — 19.1850

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Juillet (No. 182-212)
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https://doi.org/10.11588/diglit.23867#0753
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LE CHARIVARI.

jour où Adolphe Franconi prendra sa retraite, Mi-
mi Véron quittera sa chambrière de directeur du
Constitutionnel pour Tenir prendre le fouet de chef
de manège au Cirque des Champs-Elysées.

Les jours de représentation à bénéfice, Mimi Vé-
ron sera capable même de faire un peu de voltige et
de franchir les plus nombreuses banderolles tout en
traversant d'immobiles cerceaux garnis de pipes ;
mais comme Mimi Véron est naturellement très va-
aiteux, il voudra que toutes ces pipes soient en ar-
gent.

Quelle belle soirée et quelle recette !

BULLETIN. . * * chateau »es fleurs. — Aujourd'hui mardi

a 8 heures 1[2 du soir, 3e et dernière représentation

Ce soir, à la Comédie-Française, charmant spec- des Visions aériennes, précédé et suivi d'un charmant

tacle : l'Epreuve nouvelle (reprise), le Muriage forcé concert.

et Iphiyénie. »*„ L'Histoire de la Révolution de 89, par M. Vil

* A l'Opéra-Comique la Pari du Diable, dont !S™V produit une viv* sensation en raison dû

la reprise vient de taire un très grand effet, et le Ta- P°.inl de vue ™uv,rau . d ou l'auteur a conféré

lisman, le nouveau et charmant opéra de M. Josse, cette époque qu il a décrite avec un style sobre, v,f
compositeur ; un spectacle des plus attrayans.

*¥ Pendant que le Roi de Rome poursuit le cours
de son brillant succès à TAmbigu, le comité de lec-
ture d«ce théâtre vient de recevoir un grand drame
de M. Emile Souvestre. Un tour de faveur vient d'être
accordé à cet ouvrage, dont les répétitions sont déjà
commencées.

et élégant. On attend avec impatience le quatriém
et dernier volume annoncé pour le 15 de ce mois

_ Le Gérant : leopolp paiïnieil

Insertions dans le? principaux journaux ; le ConstitutT~
nel, la Presse, les Débats, le Siècle, ta Patrie, le C*» ,?"
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ACQUISITION

D'UN NAVIRE

PAR LA G*.

MINE

CLOTURE

DE L'ÉMISSION

LE 15 JUILLET.

ACTIONS DE 5 FR. — CODPOSS DE 25 FR.

quatre-vingts Travailleurs sont partis, le avril et le 17 mai, par VArche d'Alliance

et le Pescatore.

m. grenier, gérant, est à la tête des Travaileurs.

L'abbé BLAivii, aumônier, ancien membre du Conseil de surveillance.

L'abbé mollis, ai mônier de la deuxième expédition.

mm. latouu et bidault, médecins,

COMPTOIR COMMERCIAL A SAN-FRANCliCQ.

trois cents tonneaux de marchandises ont été envoyés par les'denx
mêmes navires.

m. raparlier, gérant, dirige les opérations du Comptoir.
m.laval, ancien élève de l'Ecole polytechnique, ingénieur. ',
m. reï demorande, pharmacien.
e. klein, administrateur général des vivres.

Capital social '. 1,200,000 fr., divisé en 240,000 actions. — Émission jusqu'à ce jour : 70,000 actiosn.

Si grandes qu'aient été la confiance et les garanties du
succès dont elle a été entourée des son début, la Compagnie
françaUe et américaine ue San-Francisco, qui a pris, vers
le milieu de février di ruier, une . art si large et si aciive à
l'exploitation des richesses métallurgiques de la Californie et
aux opérations commerciales uu littoral de l'Amérique du
Nord, ne pouvait s'attendre à un résultat si prompt et si
complet.

Dans le court espace de tro's mois, elle a émis 70,000 ti-
tres d'actions ei expédié 300 tonneaux de marchandises ;
elle a envoyé 80 travaill. ims sur le sol américain et or-
ganisé un troisième convoi qui touche au mrimen! d>i départ.
Tel est, en peu de mois, 'état de s,i sitt.ati n ! C'est dire as-
sez que les espérances des actionnaires ne seront point dé-
çues.

En présence d'un succès s: éclatant, peut-être même sais
exemple, a,dés par une expéii nce dont ils ont do; né jus-
qu'ici des preuves Un cusabl 's, et qui n'a lait qu. grandir au
contact de la pratique, les Gérans, réunis en c nseil, ,ien-
nent de prendre deux décisions trop importantes pour qu'ils
nas'empress nt pas de leur donner la piu? grande publi ilé.
—11 a été. décidé :

Ie Qu'il serait présentement acheté, au nom de la Compa
gnie, un navire du port de 350 à 400 tonneaux, sur lequel
sera effectuée la troisième expéditi >n de travailleurs, et q i
sera en outre destiné à faire, conjointement avec un autre

navire, don' l'acquisition sera faite pli s tard, le transport, des
marchandises des pons de l'Europe à S-ai-l rancisco. Cette
mesure, qui donne i ne garantie de plus aux actionnaires,
dont le capila reposera, en partie, sur une valeur rée le et
prod clive, fera réalisera la Compagnie de grandes écono-
mies. Un navire île 80,000 fr, ne reviendra | as s plus de 15
m lie fr. à la Société, apièsson piemier voyage.

2e Que l'émission d és actions, ayant atteint un chiffre con-
sidérable, chitl're qui sera doublé dans peu de jours, quc.la Com-
pagnie pouvant d'ailteurs marcher aujourd'hui par ses pro
près forces, et la dernière moitié des actions devant être é
cLangée contre des marcha dises, ladite émission sera irré-
vocablement close le 6 juillet prochain.

Au moment où lani de l'or, une- ont été ébranlées par les é-
vénemens politiques, alors que l'agriculture, le commerce et
l'industrie n'ont presque plus de vie ; qu'il est si uifficile de
réparer les désastres ou de se créer une position ; au moment
peut-être où les meilleurs piacemens st ni ceux qui reposent
snr des opérations faites à l'étranger, la découverte de l'or de
la Californie semble être, à tous les points de vue, un fait pro-
videntiel. |

Les gérans de cette Compagnie se croient d'autant pl-urc i.
droit de faire entendre leur voix, que la présence de deux
d'entre eux, en pleine exploita ion californienne, e.-t évidem-
ment la preuve la plus so.ide ët la plus pérempione de la con
fiance que leur inspire l'avenir ouvert, par ce grand et riche

pays, aux plus légitimes amh'tions du continent européen
coïnme à celles du monde tout entier.

< haque action rappe>r era au minimum, dans les cinq an-
nées, uu capital de 16,000 fr.

Les actions sont classées par séries de cinq mille numéros.
Un uuméro par chaque série donnera dioita une prime de
80o fr en actions ou au départ gratuit d'un travailleur.—Les
bénéfices d'un travailleur-assoi'iè doivem s'élever, en trois
ans, a 27a,00o fr , y compris les dividendes des actions de
son cautionnement.

De tels tésuliats ne sont, point étonnans si l'on considère que
cette Compagnie a appelé à son aide toutes les re:sources de
la science : aussi a-t-eile élé heureuse d'annoncer, dans le 3e
numéro de son journal, qu'elle venait d'acquérir, à titre de
propriété, ia découverte faite pa> M.l'a; bé d'Hérens, ancien pro-
fesseur de science à l'Université. Celte machine nouvelle, gui
laisse loin derrière elle touies celles dont on s'est servi jus ju'à
ce jour, résout de la manière la plus heureuse le problème du
lavage et de l'amalgamation de l'or, et décuple les produits ob-
tenus par les tables sibériennes, dont on constate, à chaque
instant, les beaux lésulta s.

Les souscriptions d'actions se soldent par des mandats sur la
poste, et si la somme est considérable, par l'envoi de. valeurs
de banque ou des traites fur de bonnes maisons de Paris.

Eciïie, franco, à MM. FAUDOl, RAPARLIER et C% rue de
Bondy, la; pies le Château-d'Kau, à Paris.

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