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Le charivari — 19.1850

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Novembre (No. 305-334)
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DIX-NEUVIEME ANNEE. — N° 305.

VENDREDI 1er NOVEMBRE 1850.

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LE CHARIVARI

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Les ateliers étant fermés le jour de la fête de la
Toussaint, le Charivari ne paraîtra pas samedi
2 novembre.

EXPLICATIONS DES JOURNAUX MINISTÉRIELS.

« On a prétendu que le déplacement du général
Neumayer commandant la première division mili-
taire tenait à des causes politiques.

On a dit que le général Neumayer n'approuvant
pas la grande politique soulographique inaugurée
à Satory, avait défendu aux soldats de la division
placée sous ses ordres de crier : Vive l'empereur !

On est allé jusqu'à affirmer qu'on l'avait entendu
«'exprimant d'une façon fort peu convenable sur les
cervelas et les saucissons présidentiels, la médisance
l'accuse même d'avoir émis des doutes sur la sincé-
rité des vins sortis des caves de l'Elysée.

Rien de tout cela n'est vrai.

Le général Neumayer marche parfaitement d'ac-
cord avec les militaires de l'Elysée. Il est convaincu
que les troupes doivent crier sous les armes,

Qu'il est utile de les faire gobichonner, .

Que les liens de la discipline se relâchent lors-
qu'on ne les humecte pas de temps en temps avec
M peu de vin de Champagne.

Turenne disait : Giberne et gourde pleines.

Prédéric-le-Grand : le petit verre est le lait du
grenadier.

Napoléon : Mars est pour les ivrognes.
0l» pourrait, en remontant plus haut dans l'anti-
Wé, trouver des autorités non moins considéra-
is. Un jour Alexandre-le-Grand répondit à un de
Ses généraux qui venait se plaindre à lui du dégât
Astronomique que commettaient les voltigeurs de
11 Phalange macédonienne : Laissez faire, général ;
soldat godailleur, soldat vainqueur.

Le général Neumayer est donc imbu des sages
Woeptes de Turenne, de Frédéric-le-Grand, de

Vléon et d'Alexandre à l'endroit du fricot âge
militaire.

Aucun dissentiment ne s'est élevé à cet égard en-

le gouvernement et lui. Si on envoie le général

eu^ayer à Rennes, c'est uniquement à cause de

^ePugnance contre la garde nationale.

N°us avons tous nos petits défauts, nos tics mt-

*e> s'il nous est permis d'employer cette expres-

°n-11 y a des gens que la vue d'une araignée met
611 fuite;

D'autres- qui craignent les rats ;
D'autres qui pâlissent à la vue d'un serpent.
Le simple aspect d'un garde national suffit à faire
évanouir M. Neumayer.

Nous devons lui rendre celte justice, le comman-
dant de la première division a lait tout au monde
pour se guérir de ce vilain défaut ; il a consulté des
somnambules, il s'est raidi contre ses propres impres-
sions, il a essayé de se vaincre ; il a vu, approché,
touché des gardes nationaux, il s'est cru bien sou-
vent débarrassé de cette singulière affection ner-
veuse, mais une crise violente succède presque tou-
joure aucunement de «aii»e.€!'estainsi queM. Neu-
mayer qui n'avait pas eu d'attaque depuis deux
mois, s'est senti pris d'un accès de gardenationalo-
phobie, et dans le paroxisme de la fièvre il a renvoyé
les gardes nationaux du poste de l'Echelle.
Voici l'unique cause de son changement.
On comprend en effet les tristes conséquences que
pourrait avoir maintenant la présence du général
Neumayer dans une ville où la garde nationale
exerce une si grande influence sur les mœurs, où
tous les citoyens montent la garde avec enthousiasme
et ne demandent qu'à garder des postes. En lui en-
levant le poste de l'Echelle, on a fait à la population
parisienne l'outrage dont elle gardera la plus vio-
lente rancune.

Le président se réserve le droit de dissoudre les
gardes nationales des villes qu'il traverse, quand
elles crient : Vive la République ! Mais il ne saurait
permettre qu'on blesse la dignité de celles qui ne
crient rien du tout; or, la garde nati onale de Paris
est de ce nombre.

D'ailleurs, le président de la République est bien
aise de conserver au moins à Paris un échantillon
de celte race bientôt perdue qui s'appelle la garde
nationale, alin d'avoir un prétexte de porter les
épaulettes et le chapeau de général.

Sans cette.maudite manie du général Neumayer
de ne pouvoir souffrir la garde nationale, l'Elysée
n'aurait jamais songé à se priver du concours d'un
officier qui a l'estime et la confiance du cher et il-
lustre Changarnier. »

Telles sont les explications que donnaient hier de
la crise Schramm-Changarnier les journaux minis-
tériels. Le commandant en chef de l'armée de Paris
les tient pour bonnes, nous sommes bien obligés
d'en faire autant.

TAXII.E DELOBB.

LE COMPLOT DE LA COMÉDIE/

Décidément, le complot de Lyon prend des pro-
portions colossales.

On vient d'arrêter à Paris un des affiliés de cette
société politique que je ne crains pas de qualifier de
mystérieuse, car jusqu'à ce jour personne en France
n'en avait entendu parler.

Cette société n'était intitulée :

Ni les Vengeurs,

Ni les Francs-Juges,

Ni les Terribles,

Ni les Sans-Miséricorde.

Elle n'était pas intitulée du tout, ce qui était bien
plus effrayant encore.

C'était la société des XXX.
Tous les membres qui se faisaient recevoir per-
daient leur nom de famille et n'étaient plus appelés
que M. X. — Seulement il est probable qu'on nu-
mérotait tous les X et qu'on les désignait par X 1,
X 2, X 3, et ainsi de suite, sans cela il aurait été
impossible de s'y reconnaître.

Heureusement la police , que rien n'effraye,
pas même l'algèbre, vient de découvrir l'inconnu
qui tenait à Paris tous les fils du complot de Lyon.

Ce conspirateur est une conspiratrice, — c'est
une femme! — et quelle femme !... une soubrette
du Théâtre-Français.

Voilà qui prouve mieux que tout le reste combien
le gouvernement avait eu raison de s'alarmer de la
grande conspiration de Lyon.

Mais il a pris à temps, Dieu soit loué ! des mesu-
res énergiques.

Comme il avait sous la main au Théâtre-Français
les gardes qui servent d'escorte à Mlle Rachel dans
la tragédie, il a immédiatement fait arrêter la sou-
brette en question.

Ces gardes ont obéi en Romains qui savent tout
juste assez de français pour comprendre l'ordre
qu'on leur donne, et la soubrette a été chargée de
fers et plongée dans un cachot.

Engagez-vous donc au Théâtre-Français pour être
traitée comme à l'Ambigu !

Ces détails peuvent paraître invraisemblables ,
ils sont pourtant de la plus exacte vérité. — Cette
soubrette innocente, malheureuse et persécutée se
nomme Mlle Maria Lopez.

Ce qui rend son affaire fort mauvaise, c'est que
dans la visite judiciaire pratiquée à son domicile on
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