DOI Heft:
Mars
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.23883#0237
CWQOANTE-HBITIÉMK ANNÉE
Prix du Numéro : 25 centimes
VENDREDI 1er MARS 1889
ABONNEMENTS
PARIS
*S
Son
'' tnnd
2ï/esi
levé
â».ta
,8erVe les p ’
ïer. t b u-
^9^6uier
’■ Ba2«rqu9i
L’ Narbonne,
Sais
>mse.
Vloua Kte-
pour
'• Chanohtt.
JE)
PRÊTS
Mousseline, etc.
i Boulogne)
Paris, Roubaix
itoduD1 Claadit
ncation de Roimi
um (U as Imnctj,
S à Beisu
Hlillliiti».
& APPRETS
méabUîsatîon
R, (Breveté)
) Sufi^iiuiiréciulit)
l-MN, AUMf.
b DINMONf
des Névralgies
CONTRE 2 FRANCS.
aOYJBS (Aube)
30RS
USSE
'royes
EUX FRANCS
SCAR60TS
i Pont-St-tsprit (Gartf)
aaPft et Irritations
iMrîS de Poitrine,
i toutes les Pharmacies.
S
I>||
18 fr.
Trois mois.•. 36 —
Six mws. . 72 —
On an.
us juments voient des i" et te de chaque mois
direction
Politique, Littéraire et Artistique
PIERRE VÉRON
Rédacteur en Chef
BUREAUX
DB LA RÉDACTION ET DE L’ADMINISTRATION
Rue de la Victoire, 20
Mlg$S^
craÆtétW»t
___inac,« e|,eure.
s&sssft
?5ÇigS
§
On annonce un branle-bas.
M. Constans aurait l’intention de procéder à une
forte épuration.
Epurer est un des verbes qui font pendant à con-
centrer dans le dictionnaire des rengaines démocra-
tiques. Un dictionnaire qui a valu bien du ridicule à
la République !
Jusqu’ici l’épuration n’a jamais abouti à rien qui
satisfît aux exigences des uns et des autres. Quand
un ministère modéré arrive, il épure en tapant sur
les radicaux. Quand c’est un ministère radical, il
épure en tapant sur les modérés.
M. Constans, l’épurateur actuel, veut, dit-on, dé-
blayer pour n’avoir que des fonctionnaires à poigne
autour de lui.
L’intention est excellente, car nous sommes de
ceux qui pensent que le gouvernement a le droit et
le devoir de se défendre. Seulement, pas d’excès
de zèle, 6 minisire du balai neuf! Car ces excès-là,
au lieu de défendre, compromettent.
On signale un mouvement orléano-boulangiste.
C’est sur l’initiative du comte de Paris que les or-
léanistes seraient sommés formellement de suivre le
panache multicolore du général.
Tous ceux qui résisteraient à cette injonction se-
raient écartés des conseils du prince et de la direc-
tion des comités.
Lecomte de Paris a des loisirs dans son exil. Il de-
vrait prendre le temps de relire une certaine fable
intitulée : Bertrand et Raton. Elle pourrait être pour
lui de bon conseil.
Intermède comique.
Un suggestionneur est venu d’Angleterre pour lire
dans la pensée de M. Boulanger.
Le suggestionneur, qui s’appelait Cumberland
tout court, du temps où il cherchait des épingles
tas l’aimable société au Continental, est devenu
'chevalier Stuart ». Sans doute pour se mettre à la
wteurde son interlocuteur auguste.
Lt il s’est livré à une série d’expériences et de
Prophéties d'où il résulterait que M. Carnot n’en a
plus pour six mois.
Le chevalier Cumberland, s’il a les clairvoyances
J111 prétend, devrait bien nous dire à quoi pense la
vole°e 60 06 momRn*; comment elle se prépare à
aussi l’amener à la Chambre pour qu’il
u ans la pensée intime de nos représentants. On
rapprendrait de drôles.
teste ~ C*ue k°nne grâce ! — vient de pro-
contre toute accusation de gallophobie.
bien T65** m®L>r^s- ^ ne nous a jamais voulu que du
q.ç .aPaix est s°n plus vif désir.
8eûtiinea?S ^ÛUte Pour témoigner de ces affectueux
C’est daD ) (-’risP’ a accumulé les avanies.
as e même but qu’il a repoussé le traité de
ABONNEMENT?
DÉPARTEMENTS
Trois mois. 20 fr.
Six mois........... 40 —
Un an. 80 —
L’abonnement d’un an donne droit à la prime gratuite
DIRECTION
Politique, Littéraire et Artistique
PIERRE VÉRON
Rédacteur en Chef
ANNONCES
ADOLPHE EWIG, fermier db la publicité
92, Rue Richelieu
CHARIVARI
commerce. C’est dans le même tut qu’il a multiplié
les armements à nos frontières.
Eh bien, vrai, si sa tendresse se manifeste ainsi,
nous demandons à M. Crispi de nous aimer un peu
moins.
Pierre Véron.
PARLE ME N T Ë RIE S
Avez-vous vu fourrer le bout d’une canne dans
une fourmilière? Avez-vous constaté l’effarement
qui en résultait?
Eh bien, c’est l’image exacte. d<* ce qui se passe à
la Chambre. Seulement on y a introduit plusieurs
bouts de cannes à la lois, dans la fourmilière parle-
mentaire.
Ces bouts de cannes, ce sont toutes les proposi-
tions électorales qui entreprennent de dire au suf-
frage universel :
— Tu es notre maître, donc tu vas nous obéir.
I\V“»
t/|\»
La question des députés sortants est celle qui pas-
sionne le plus nos honorables, parce qu’elle les prend
par l’intérêt personnel.
On va positivement leur demander de se déclarer
inéligibles pour le prochain scrutin.
— C’est arbitraire, illégal, absurde! entend-on
dans tous les coins.
— Est-ce qu’on pourrait se passer de nous ? glapit
un autre.
— Ce serait l’adjonction des incapacités, ricane
un troisième.
Le fait est que la proposition n’a aucune espèce de
chance d’être votée, et c’est bien pour cela que ses
auteurs la formuleront quand même.
Car ils seraient probablement les plus vexés de
tous, si on les prenait au mot.
Plus grande incertitude relativement à l’interdic-
tion des candidatures cumulatives.
Ici il y a beaucoup de passionnés qui sont prêts à
adopter aveuglément tout ce qui antiboulanrjera.
Les cauteleux se méfient. Méfiance que l’un d’eux
motivait ainsi tout à l’heure :
— Rappelez-vous que c'est quelquefois la muse-
lière qui rend les chiens enragés.
Assez pittoresque.
«JA*
On a nommé la Commission du budget. Elle est
d’avis de tout bâcler à grande vitesse, comprenant
qu’il n’y a plus le temps d’étudier les fameuses
grosses réformes financières, par la promesse des-
quelles on nous berne depuis tant d’années.
— Nous ne sommes que des fossoyeurs, a dit un
des membres ; dépêchons-nous d’enterrer.
Amen !
«\lp
W*
On va aussi s’occuper de nous.
Le gouvernement ne veut absolument plus qu’on
crie des journaux dans les rues. Et comme la Cour
de cassation l’a désarmé, il est allé chercher dans
l’arsenal législatif un vieux modèle de fusil qui se
rouillait.
Empêcher de crier les journaux, c’est fort bien;
mais ce qui serait mieux, ce serait d’empêcher les
journaux de crier, en gouvernant selon la vraie for-
mule républicaine.
f\ip
t/J\à
Parmi les élus de la Commission du. budget ci-
dessus saluée, figure un député marié à une femme
beaucoup plus jeune que lui.
Or, il paraît que, dans ses confidences â ses amies,
Mme X... laisse entrevoir clairement que son mari
justifie de moins en moins ses tendres espérances.
D’où ce commentaire d’un bon collègue :
— Comment diable a-t-on choisi, pour rétablir nos
finances, un homme avec lequel, d’après les consta-
tations de sa pauvre femme, le déficit augmente
tous les ans !
MOUSTIQUE.
BONS PASTEURS
Est-ce qu’on ne finira pas, une bonne fois, par
mettre au rancart certaines expressions enrichies
d’adjectifs on ne peut plus inexacts? Nous avons les
« éminents » ingénieurs, les économistes « distin-
gués », les ténors « di primo cartello », etc., etc., et
les « bons » curés.
Ah! les « bons » curés, en voilà une dont on fait
un usage irréfléchi. Même certains écrivains libres-
penseurs, qui n’estiment pas plus un curé que le
premier marchand de cloches à fromages venu, nous
la servent chaque fois que l’occasion s’en présente.
« Un bon curé »... disent-ils, et les voilà partis !...
Eh bien ! un bon curé, puisque bon curé il y a,
vient de mettre le feu à son presbytère situé à Gon-
freville-Caillot (Seine-Inférieure). Et cela, pour se
procurer la forte somme.
Rien n’est moins inexplicable. Assuré pour un
chiffre supérieur à celui représenté par son mobilier,
il s’est dit qu’il était excessivement simple de le faire
llamber. Malheureusement pour lui, la compagnie
d’assurances a procédé à une enquête — en voilà une
curiosité ! — et découvert le « trac » du saint homme.
Conduit devant le procureur, on a trouvé sur lui un
revolver et un couteau-poignard. Bon curé était armé
comme Mandrin.
Naturellement on l’a mis à l’ombre. Cela lui per»
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Sais
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Vloua Kte-
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'• Chanohtt.
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Mousseline, etc.
i Boulogne)
Paris, Roubaix
itoduD1 Claadit
ncation de Roimi
um (U as Imnctj,
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Hlillliiti».
& APPRETS
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R, (Breveté)
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CONTRE 2 FRANCS.
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30RS
USSE
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EUX FRANCS
SCAR60TS
i Pont-St-tsprit (Gartf)
aaPft et Irritations
iMrîS de Poitrine,
i toutes les Pharmacies.
S
I>||
18 fr.
Trois mois.•. 36 —
Six mws. . 72 —
On an.
us juments voient des i" et te de chaque mois
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PIERRE VÉRON
Rédacteur en Chef
BUREAUX
DB LA RÉDACTION ET DE L’ADMINISTRATION
Rue de la Victoire, 20
Mlg$S^
craÆtétW»t
___inac,« e|,eure.
s&sssft
?5ÇigS
§
On annonce un branle-bas.
M. Constans aurait l’intention de procéder à une
forte épuration.
Epurer est un des verbes qui font pendant à con-
centrer dans le dictionnaire des rengaines démocra-
tiques. Un dictionnaire qui a valu bien du ridicule à
la République !
Jusqu’ici l’épuration n’a jamais abouti à rien qui
satisfît aux exigences des uns et des autres. Quand
un ministère modéré arrive, il épure en tapant sur
les radicaux. Quand c’est un ministère radical, il
épure en tapant sur les modérés.
M. Constans, l’épurateur actuel, veut, dit-on, dé-
blayer pour n’avoir que des fonctionnaires à poigne
autour de lui.
L’intention est excellente, car nous sommes de
ceux qui pensent que le gouvernement a le droit et
le devoir de se défendre. Seulement, pas d’excès
de zèle, 6 minisire du balai neuf! Car ces excès-là,
au lieu de défendre, compromettent.
On signale un mouvement orléano-boulangiste.
C’est sur l’initiative du comte de Paris que les or-
léanistes seraient sommés formellement de suivre le
panache multicolore du général.
Tous ceux qui résisteraient à cette injonction se-
raient écartés des conseils du prince et de la direc-
tion des comités.
Lecomte de Paris a des loisirs dans son exil. Il de-
vrait prendre le temps de relire une certaine fable
intitulée : Bertrand et Raton. Elle pourrait être pour
lui de bon conseil.
Intermède comique.
Un suggestionneur est venu d’Angleterre pour lire
dans la pensée de M. Boulanger.
Le suggestionneur, qui s’appelait Cumberland
tout court, du temps où il cherchait des épingles
tas l’aimable société au Continental, est devenu
'chevalier Stuart ». Sans doute pour se mettre à la
wteurde son interlocuteur auguste.
Lt il s’est livré à une série d’expériences et de
Prophéties d'où il résulterait que M. Carnot n’en a
plus pour six mois.
Le chevalier Cumberland, s’il a les clairvoyances
J111 prétend, devrait bien nous dire à quoi pense la
vole°e 60 06 momRn*; comment elle se prépare à
aussi l’amener à la Chambre pour qu’il
u ans la pensée intime de nos représentants. On
rapprendrait de drôles.
teste ~ C*ue k°nne grâce ! — vient de pro-
contre toute accusation de gallophobie.
bien T65** m®L>r^s- ^ ne nous a jamais voulu que du
q.ç .aPaix est s°n plus vif désir.
8eûtiinea?S ^ÛUte Pour témoigner de ces affectueux
C’est daD ) (-’risP’ a accumulé les avanies.
as e même but qu’il a repoussé le traité de
ABONNEMENT?
DÉPARTEMENTS
Trois mois. 20 fr.
Six mois........... 40 —
Un an. 80 —
L’abonnement d’un an donne droit à la prime gratuite
DIRECTION
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PIERRE VÉRON
Rédacteur en Chef
ANNONCES
ADOLPHE EWIG, fermier db la publicité
92, Rue Richelieu
CHARIVARI
commerce. C’est dans le même tut qu’il a multiplié
les armements à nos frontières.
Eh bien, vrai, si sa tendresse se manifeste ainsi,
nous demandons à M. Crispi de nous aimer un peu
moins.
Pierre Véron.
PARLE ME N T Ë RIE S
Avez-vous vu fourrer le bout d’une canne dans
une fourmilière? Avez-vous constaté l’effarement
qui en résultait?
Eh bien, c’est l’image exacte. d<* ce qui se passe à
la Chambre. Seulement on y a introduit plusieurs
bouts de cannes à la lois, dans la fourmilière parle-
mentaire.
Ces bouts de cannes, ce sont toutes les proposi-
tions électorales qui entreprennent de dire au suf-
frage universel :
— Tu es notre maître, donc tu vas nous obéir.
I\V“»
t/|\»
La question des députés sortants est celle qui pas-
sionne le plus nos honorables, parce qu’elle les prend
par l’intérêt personnel.
On va positivement leur demander de se déclarer
inéligibles pour le prochain scrutin.
— C’est arbitraire, illégal, absurde! entend-on
dans tous les coins.
— Est-ce qu’on pourrait se passer de nous ? glapit
un autre.
— Ce serait l’adjonction des incapacités, ricane
un troisième.
Le fait est que la proposition n’a aucune espèce de
chance d’être votée, et c’est bien pour cela que ses
auteurs la formuleront quand même.
Car ils seraient probablement les plus vexés de
tous, si on les prenait au mot.
Plus grande incertitude relativement à l’interdic-
tion des candidatures cumulatives.
Ici il y a beaucoup de passionnés qui sont prêts à
adopter aveuglément tout ce qui antiboulanrjera.
Les cauteleux se méfient. Méfiance que l’un d’eux
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— Rappelez-vous que c'est quelquefois la muse-
lière qui rend les chiens enragés.
Assez pittoresque.
«JA*
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d’avis de tout bâcler à grande vitesse, comprenant
qu’il n’y a plus le temps d’étudier les fameuses
grosses réformes financières, par la promesse des-
quelles on nous berne depuis tant d’années.
— Nous ne sommes que des fossoyeurs, a dit un
des membres ; dépêchons-nous d’enterrer.
Amen !
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On va aussi s’occuper de nous.
Le gouvernement ne veut absolument plus qu’on
crie des journaux dans les rues. Et comme la Cour
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l’arsenal législatif un vieux modèle de fusil qui se
rouillait.
Empêcher de crier les journaux, c’est fort bien;
mais ce qui serait mieux, ce serait d’empêcher les
journaux de crier, en gouvernant selon la vraie for-
mule républicaine.
f\ip
t/J\à
Parmi les élus de la Commission du. budget ci-
dessus saluée, figure un député marié à une femme
beaucoup plus jeune que lui.
Or, il paraît que, dans ses confidences â ses amies,
Mme X... laisse entrevoir clairement que son mari
justifie de moins en moins ses tendres espérances.
D’où ce commentaire d’un bon collègue :
— Comment diable a-t-on choisi, pour rétablir nos
finances, un homme avec lequel, d’après les consta-
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MOUSTIQUE.
BONS PASTEURS
Est-ce qu’on ne finira pas, une bonne fois, par
mettre au rancart certaines expressions enrichies
d’adjectifs on ne peut plus inexacts? Nous avons les
« éminents » ingénieurs, les économistes « distin-
gués », les ténors « di primo cartello », etc., etc., et
les « bons » curés.
Ah! les « bons » curés, en voilà une dont on fait
un usage irréfléchi. Même certains écrivains libres-
penseurs, qui n’estiment pas plus un curé que le
premier marchand de cloches à fromages venu, nous
la servent chaque fois que l’occasion s’en présente.
« Un bon curé »... disent-ils, et les voilà partis !...
Eh bien ! un bon curé, puisque bon curé il y a,
vient de mettre le feu à son presbytère situé à Gon-
freville-Caillot (Seine-Inférieure). Et cela, pour se
procurer la forte somme.
Rien n’est moins inexplicable. Assuré pour un
chiffre supérieur à celui représenté par son mobilier,
il s’est dit qu’il était excessivement simple de le faire
llamber. Malheureusement pour lui, la compagnie
d’assurances a procédé à une enquête — en voilà une
curiosité ! — et découvert le « trac » du saint homme.
Conduit devant le procureur, on a trouvé sur lui un
revolver et un couteau-poignard. Bon curé était armé
comme Mandrin.
Naturellement on l’a mis à l’ombre. Cela lui per»