Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Le charivari — 58.1889

DOI Heft:
Novembre
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.23883#1311
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
ACTUALITÉS

229

cette

r !’aiUiéi


fes



à Berl
5'e des

■a et

Won

Ja Da''^ftp°as de

®rs. On Je®. entre
elles sonTiJelcr
«eanv °ûtdistri.

i!

P^f- dans h mai.
Iettre do recom.

ule, le

concierge

ai bien

eu mon-

ation. le député
laas la respira-

ale.

vu hier :
r, le comte en-
tscence! »

e du poulet à sa
e-ci.

nplus charmant
lanc vous va si

— Vous dites que le candidat a acheté votre voix... Combien V

— Six francs !

— Mâtin ! C’est plus cher que dans mon département !

!. Arrivé â la ru-
voit « Viol », et

uoment d’késlta-
esse, ma chère

. Henriot.

THÉÂTRES

EDEN : Ali-Baba.

iSS

L’affiche de l’Eden-Théâtre pourrait, pour le moment,
!«flrir, comme épigraphe, le vers connu :

C’est du Nord aujourd’hui que nous vient la lumière.

Elle arrive, en effet, en droite ligne, de Bruxelles,

1 opérette-féerie de MM. Vanloo et Busnach, mise en
Musique par M. Charles Lecocq. Elle y fut représentée
au théâtre de l’Alhambra, où plusieurs centaines de
Mdle francs furent englouties par une direction témé-
raire.

Ou avait mandé de Paris tout exprès le couple Simon-
■Mrd. On avait enrôlé Mme Duparc, l’étoile de café-
c'autant, alors dans tout son éclat. On avait invité la
Presse européenne. Gala complet, quoi!

-e succès de première fut brillant. Mais à Bruxelles
p caP c'e 'a centaine se double plus difficilement qu’à
aris. Il y eut un pOU cje tirage p0ur arriver là.
ue Boudreau, distribution tout à fait nouvelle,
orlct est l’Ali-Baba actuel. Los deux grands rôles
Uhnins sont tenus par Mlle Jeanne Thibault et par
ne débutante, Mlle Arvyl.

On a aussi amplifié la mise en scène, pour la mettre
mieux en rapport avec le vaste cadre dans lequel elle
doit se mouvoir à présent.

Le livret m’a paru être resté le même. II suit, avec
une fantaisie tempérée, le fameux conte des Mille et une
Nuits, qui d’ailleurs a déjà été mis au théâtre sous des
formes multiples.

On y voit le naïf Ali-Baba, on y voit les quarante
vol-urs, on y voit les célèbres jarres qui sont devenues
des outres, afin de permettre ce charmant calembour:
Vassez, outres; outres, passez!

Les auteurs se sont bornés à moderniser ainsi le dia-
logue par la cascade.

Il est entendu, n’est-ce pas, que, dans ce genre de
littérature, l’effort n’a pas besoin d’être prodigieux.

Le public regarde plus qu’il n’écoute.

Ou, quand il écoute, c’est la musique qui captive
presque exclusivement son attention.

Je n’ai donc rien de bien neuf à vous apprendre sur
cette histoire, dont toutes les enfances se sont réjouies
et qui gardera toujours son originale saveur.

M. Lecocq a écrit pour Ali-Baba une partition très
touffue, qui no comporte pas moins de dix-huit numéros.

Les chœurs ont, ce me semble, droit à la première
mention. Ils sont traités dans le bon style, avec variété
et couleur.

Parmi les pièces les plus réussies, nous citerons en-
core l’air de Morlet : Je suis ce pauvre homme, les cou-
plets du Bois d’oranger, le trio des Sequins et celui de
Sésame : Ayant repris un peu courage, sans oublier la

très jolie romance du troisième acte que Morlet fait va-
loir avec son talent de diseur.

Je suis moins amateur de la chanson du bengali, qui
ressemble un peu à tous les airs à cocottes que nous
entendons depuis si longtemps.

Au résumé, du Lecocq seconde manière, c’est-à-dire
du Lecocq plus travaillé à coup sûr, un peu moins ins-
piré peut-être.

J’ai nommé les interprètes. Atlribuons-leur les éloges
qui leur sont dus.

Je refélicite Morlet. C’est certainement un des artistes
de genre qui savent le mieux chanter. Comment se
fait-il qu’aucun théâtre ne se l’attache définitivement et
qu’il soit forcé d’aller de scène en scène, au hasard de
l’engagement?

Mlle Jeanne Thibault a la pratique des planches et
une virtuosité plus que suffisante pour l’opérette. Ce
qui lui manque peut-être un peu, c’est l’originalité, la
personnalité. On l’a, d’ailleurs, très légitimement ap-
plaudie.

J’ignore les antécédents de la débutante, Mlle Arvyl.
Elle lient sa place au second rang ; je crois qu’elle s’é-
clipserait au premier.

Gourdon est amusant.

Un ballet tant soit peu envahissant, dont Mlle Cam-
panaestla protagoniste, reste fidèle aux luxueuses ha-
bitudes de la maison.

En foi de quoi je signe

Pierre Véron.
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen