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https://doi.org/10.11588/diglit.18718#0092
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REPRÉSENTATION RF.EI.I.K DES COUPS.
base sur des procédés intuitifs, l'on peut avantageusement faire entrer
l'étude de la théorie élémentaire des projections dans le programme des
athénées et des collèges à partir de la cinquième latine ou profession-
nelle, et môme dans les classes supérieures des écoles moyennes et des
écoles primaires.
Mais, pour atteindre sûrement le but proposé, pour faire en sorte que
cet enseignement porte tous les fruits possibles, il faut se baser sur une
méthode logique, qui procède de l'empirique au rationnel et se sert de
moyens intuitifs à l'aide desquels l'on peut tout enseigner et faire com-
prendre aux enfants; car, comme le dit fort bien M. .lullien dans ses
Lettres sur la méthode de Pestalozzi, « l'enfant ne cherche qu'à voir, à
toucher et à exercer tous ses sens. »
Il faut donner au débutant le moyen de suivre, par la pensée, la solu-
tion dans l'espace du problème dont il ne voit que l'épure, c'est-à-dire
la solution graphique. Toute difficulté disparaîtra si l'on développe suffi-
samment chez lui l'importante faculté de voir dans l'espace. Possédant
cette connaissance si utile, il se rendra toujours parfaitement compte
des positions particulières que le point, la droite, le plan, un solide
quelconque peuvent occuper par rapport aux deux plans de projection.
Il faut donc s'adresser au commençant en lui parlant autant à l'œil qu'à
l'intelligence; il faut qu'il voie et comprenne en même temps, car alors
seulement il saisira sans difficulté le but, l'utilité des opérations gra-
phiques qu'on lui fait faire; il ne les considérera plus comme un travail
machinal ou mécanique, et l'enseignement des projections sera pour lui
un véritable divertissement. Alors seulement aussi, on aura satisfait au
principe méthodologique qui dit qu'il faut, avant tout, inspirer aux
élèves l'amour de l'étude et leur aplanir les difficultés.
Nous jugeons donc nécessaire que chaque élève ail à sa disposition
un appareil auxiliaire particulier, que l'on pourrait nommer le nécessaire
Ue projections.
Il se compose, planche XV, de deux planchettes rectangulaires AliW
et CDXY, peintes en noir mal el réunies à l'aide de charnières ou de
n'importe quoi, ce qui permet, ou de les plier suivant un angle dièdre
droit (figure I) ou de les étendre suivant une surface unie (ligures II).
REPRÉSENTATION RF.EI.I.K DES COUPS.
base sur des procédés intuitifs, l'on peut avantageusement faire entrer
l'étude de la théorie élémentaire des projections dans le programme des
athénées et des collèges à partir de la cinquième latine ou profession-
nelle, et môme dans les classes supérieures des écoles moyennes et des
écoles primaires.
Mais, pour atteindre sûrement le but proposé, pour faire en sorte que
cet enseignement porte tous les fruits possibles, il faut se baser sur une
méthode logique, qui procède de l'empirique au rationnel et se sert de
moyens intuitifs à l'aide desquels l'on peut tout enseigner et faire com-
prendre aux enfants; car, comme le dit fort bien M. .lullien dans ses
Lettres sur la méthode de Pestalozzi, « l'enfant ne cherche qu'à voir, à
toucher et à exercer tous ses sens. »
Il faut donner au débutant le moyen de suivre, par la pensée, la solu-
tion dans l'espace du problème dont il ne voit que l'épure, c'est-à-dire
la solution graphique. Toute difficulté disparaîtra si l'on développe suffi-
samment chez lui l'importante faculté de voir dans l'espace. Possédant
cette connaissance si utile, il se rendra toujours parfaitement compte
des positions particulières que le point, la droite, le plan, un solide
quelconque peuvent occuper par rapport aux deux plans de projection.
Il faut donc s'adresser au commençant en lui parlant autant à l'œil qu'à
l'intelligence; il faut qu'il voie et comprenne en même temps, car alors
seulement il saisira sans difficulté le but, l'utilité des opérations gra-
phiques qu'on lui fait faire; il ne les considérera plus comme un travail
machinal ou mécanique, et l'enseignement des projections sera pour lui
un véritable divertissement. Alors seulement aussi, on aura satisfait au
principe méthodologique qui dit qu'il faut, avant tout, inspirer aux
élèves l'amour de l'étude et leur aplanir les difficultés.
Nous jugeons donc nécessaire que chaque élève ail à sa disposition
un appareil auxiliaire particulier, que l'on pourrait nommer le nécessaire
Ue projections.
Il se compose, planche XV, de deux planchettes rectangulaires AliW
et CDXY, peintes en noir mal el réunies à l'aide de charnières ou de
n'importe quoi, ce qui permet, ou de les plier suivant un angle dièdre
droit (figure I) ou de les étendre suivant une surface unie (ligures II).