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https://doi.org/10.11588/diglit.18718#0328
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ItEPRÉSËNTATION RÉËLtE DES COUPS.
PEINTURE.
A. — Nécessité pour l'élève peintre de s'initier à la connaissance
des formes géométriques.
L'élève peintre, aussi bien que l'élève architecte ou sculpteur, doit
étudier ît fond la science complète du dessin avant de pouvoir passer à
la pratique de son art. Si nous lui supposons une intelligence moyenne,
il peut toujours acquérir cette science. Mais nul ne saurait assurer que
cette étude le conduira au faîte même de l'art.
En effet, la science du dessin, loin d'être individuelle, loin d'être le
développement d'une tendance à une aptitude spéciale, est tout simple-
ment la théorie de ce que, les artistes en général appellent faussement,
dans les arts, le sentiment.
La science du langage de la forme est une méthode qui tend à un but
déterminé : l'enseignement de tous les principes qui forment et consti-
tuent la base des arts du dessin, de la peinture, de la sculpture et de
l'architecture.
Au contraire, l'art du dessin est à la science du dessin ce qu'un prin-
cipe est à ses applications, ce que le sentiment d'une chose est à sa
réalité.
La science de l'art de dessiner comporte la notion d'une série plus ou
moins compliquée de branches de connaissances distinctes, parmi les-
quelles on compte l'étude des proportions, celle de l'analyse générale des
objets au point de vue de leur aspect réel ou apparent, celle de l'har-
monie des formes et des couleurs, etc. Mais, en première ligne, comme
étant la plus importante et, en même temps, la plus utile, il convient de
citer l'étude de la connaissance des formes géométriques. Elle sert de
point de départ et de principe à toutes les autres : c'est assez dire que
ses applications sont aussi nombreuses que variées.
Er^ restreignant, pour un instant, le domaine de la science du dessin
ItEPRÉSËNTATION RÉËLtE DES COUPS.
PEINTURE.
A. — Nécessité pour l'élève peintre de s'initier à la connaissance
des formes géométriques.
L'élève peintre, aussi bien que l'élève architecte ou sculpteur, doit
étudier ît fond la science complète du dessin avant de pouvoir passer à
la pratique de son art. Si nous lui supposons une intelligence moyenne,
il peut toujours acquérir cette science. Mais nul ne saurait assurer que
cette étude le conduira au faîte même de l'art.
En effet, la science du dessin, loin d'être individuelle, loin d'être le
développement d'une tendance à une aptitude spéciale, est tout simple-
ment la théorie de ce que, les artistes en général appellent faussement,
dans les arts, le sentiment.
La science du langage de la forme est une méthode qui tend à un but
déterminé : l'enseignement de tous les principes qui forment et consti-
tuent la base des arts du dessin, de la peinture, de la sculpture et de
l'architecture.
Au contraire, l'art du dessin est à la science du dessin ce qu'un prin-
cipe est à ses applications, ce que le sentiment d'une chose est à sa
réalité.
La science de l'art de dessiner comporte la notion d'une série plus ou
moins compliquée de branches de connaissances distinctes, parmi les-
quelles on compte l'étude des proportions, celle de l'analyse générale des
objets au point de vue de leur aspect réel ou apparent, celle de l'har-
monie des formes et des couleurs, etc. Mais, en première ligne, comme
étant la plus importante et, en même temps, la plus utile, il convient de
citer l'étude de la connaissance des formes géométriques. Elle sert de
point de départ et de principe à toutes les autres : c'est assez dire que
ses applications sont aussi nombreuses que variées.
Er^ restreignant, pour un instant, le domaine de la science du dessin