De Taeye, Edmond-Louis; De Taeye, Louis [Hrsg.]: Méthode intuitive pour la représentation réelle des corps: pratique du dessin par projections, avec applications élémentaires aux métiers qui dépendent de l'architecture, de la sculpture et de la peinture (Namur, 1884)

CHAPITRE VIII

CONSIDERATIONS THÉORIQUES SUR LES CORPS

OU SOLIDES

Avant de passer i la pratique do la méthode dos projoctions, il est
utile de rappeler aux élèves quelques considérations géométriques au
sujet des corps et solides, considérations qu'ils développeront ou
mettront en application par la suite.

Faisons toutefois remarque]' que cette digression n'est qu'une répé-
tition sommaire d'une matière faisant, en partie, l'objet du cours des
formes géométriques ou d'un cours particulier de géométrie pratique
à la portée des enfants et des ouvriers.

Il suffira, par conséquent, de passer rapidement en revue les diffé-
rents corps à noms déterminés cl de dire quelques mots de leur nature
géométrique.

Ceci dit, abordons notre sujet.

Si, en tous sens, on limite une portion de l'espace par au moins
quatre plans, on obtient un corps ou solide : d'où il est facile do déduire
que l'on appelle corps tout ce qui réunit les trois dimensions de l'étendue,
c'est-à-dire la longueur, la largeur et la hauteur.

La forme d'un solide est entièrement indépendante de la nature de