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https://doi.org/10.11588/diglit.42900#0194
176
ÉGLISES ROMANES DES VOSGES
A droite et à gauche est percée une petite fenêtre romane très étroite \ largement ébrasée,
dont l’archivolte est taillée dans une seule pierre non extradossée. Suivant une mode que l’on
rencontre plutôt dans le nord de la France, mais qui est rare dans notre région, l’ébrasement
inférieur de ces fenêtres présente un petit gradin.
Extérieurement, celte tour, très massive, très nue, qui est carrée, sans contreforts, se divise
en trois étages ($ig. 126).
L’étage inférieur, corres-
pondant au chœur, mais s’éle-
vant beaucoup plus haut que
la voûte de celui-ci, n’a d’au-
tre accident que les deux peti-
tes fenêtres qui éclairent ce
chœur.
Un simple talus sépare cet
étage du suivant, qui n’est
percé sur ses faces est, nord
et ouest que d’une petite fe-
nêtre semblable aux précé-
dentes.
L’étage du beffroi est mar-
qué par un cordon profilé sui-
vant une plate-bande étroite et
un quart de rond. Sur chacune
des faces est, nord et ouest,
il y a deux ouïes formées cha-
cune de deux arcs en plein
cintre géminés, doublés, a
arêtes vives et retombant aux
extrémités sur des groupes de
deux colonnettes. Les retom-
bées médianes se font sur une
seule colonnette. Sur la face
orientale, ces colonnettes sont
T Godard phot. Contrexéville (V.)
- CLOCHER.
cylindriques ; sur la face septentrionale elles sont octogonales ; à l'ouest, elles ont été refaites.
Tous leurs chapiteaux sont sculptés dans un style original, peu refouillé, commandé par la
dureté de la pierre. Cet ensemble d’ouïes ne manque pas de caractère.
La tour est actuellement surmontée d’une flèche renflée en charpente, fort peu gracieuse,
et qui doit dater, elle aussi, du XVIIIe siècle.
Ce clocher peut être considéré comme appartenant à la seconde moitié du XIIe siècle, et
plutôt même à la dernière partie.
1. Ces fenêtres n’ont pas plus de 15 centimètres d’ouverture.
ÉGLISES ROMANES DES VOSGES
A droite et à gauche est percée une petite fenêtre romane très étroite \ largement ébrasée,
dont l’archivolte est taillée dans une seule pierre non extradossée. Suivant une mode que l’on
rencontre plutôt dans le nord de la France, mais qui est rare dans notre région, l’ébrasement
inférieur de ces fenêtres présente un petit gradin.
Extérieurement, celte tour, très massive, très nue, qui est carrée, sans contreforts, se divise
en trois étages ($ig. 126).
L’étage inférieur, corres-
pondant au chœur, mais s’éle-
vant beaucoup plus haut que
la voûte de celui-ci, n’a d’au-
tre accident que les deux peti-
tes fenêtres qui éclairent ce
chœur.
Un simple talus sépare cet
étage du suivant, qui n’est
percé sur ses faces est, nord
et ouest que d’une petite fe-
nêtre semblable aux précé-
dentes.
L’étage du beffroi est mar-
qué par un cordon profilé sui-
vant une plate-bande étroite et
un quart de rond. Sur chacune
des faces est, nord et ouest,
il y a deux ouïes formées cha-
cune de deux arcs en plein
cintre géminés, doublés, a
arêtes vives et retombant aux
extrémités sur des groupes de
deux colonnettes. Les retom-
bées médianes se font sur une
seule colonnette. Sur la face
orientale, ces colonnettes sont
T Godard phot. Contrexéville (V.)
- CLOCHER.
cylindriques ; sur la face septentrionale elles sont octogonales ; à l'ouest, elles ont été refaites.
Tous leurs chapiteaux sont sculptés dans un style original, peu refouillé, commandé par la
dureté de la pierre. Cet ensemble d’ouïes ne manque pas de caractère.
La tour est actuellement surmontée d’une flèche renflée en charpente, fort peu gracieuse,
et qui doit dater, elle aussi, du XVIIIe siècle.
Ce clocher peut être considéré comme appartenant à la seconde moitié du XIIe siècle, et
plutôt même à la dernière partie.
1. Ces fenêtres n’ont pas plus de 15 centimètres d’ouverture.