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https://doi.org/10.11588/diglit.14716#0048
CHAPITRE III
TROISIÈME ÉPOQUE (xe-XIIe SIÈCLES).
L'illustration. Multiplicité des manuscrits enluminés. — Les livres de l'Ancien Testament :
Psautier, « Bible du Vatican », Octateuque, Prophètes, livre de Job, Commentaires aux
Proverbes et a l'Ecclésiaste. — Évangiles et Évangéliaires. — Autres livres du Nouveau
Testament. — La miniature hagiographique. Ménologe de Basile II. — Littérature ecclé-
siastique : opuscules thêologiques, Panoplie dogmatique, Homélies de Jean Chrysostome et
de Grégoire de Nazianze. — Littérature monastique : Échelle spirituelle de Jean cli-
maque, Homélies du moine Jacques.—Manuscrits profanes: Cynégétiques d'Oppien, The-
RIACA de NlCANDRE. traité de chirurgie d'apollonius de ClTIUM.
Du xe au xne siècle, sous les empereurs de la maison de Macédoine et sous les
souverains des dynasties des Doucas et des Comnènes, l'activité des écoles de pein-
ture est considérable. Les manuscrits enluminés des écrivains sacrés et des auteurs
profanes se multiplient. Parmi les successeurs de Basile Ier se trouvait un érudit et un
artiste, Constantin VII Porphyrogénéte, qui encourage les lettres et les arts *. Sur son
initiative le xe siècle dresse l'inventaire des richesses du passé ; les encyclopédies et
les compilations sont le produit de ce mouvement qui entraîne les érudits vers l'anti-
quité. La bibliothèque installée par cet empereur bibliophile dans la demeure impériale,
devait être très riche \ Au xie siècle l'impératrice Eudoxie, femme de Romain IV
Diogéne (1067-1071), ajoute à cette collection de nombreux volumes. Dans la pré-
face de son ouvrage intitulé Ionia (le champ de violettes), qu'elle dédie à son impé-
rial époux, cette souveraine lettrée écrit qu'elle a fait de longues recherches dans leur
« très précieuse bibliothèque », objet de sa sollicitude constante. De nombreux livres
provenant de différentes contrées, y ont été ajoutées, à grands frais. Car, dit-elle, rien
n'est plus digne d'une impératrice que de rassembler les écrits des hommes et d'em-
1. Cf. Theophan. Cont., VI, 22, p. 450.
2. Cf. Theophan. Cont., III, 43, p. 145.
TROISIÈME ÉPOQUE (xe-XIIe SIÈCLES).
L'illustration. Multiplicité des manuscrits enluminés. — Les livres de l'Ancien Testament :
Psautier, « Bible du Vatican », Octateuque, Prophètes, livre de Job, Commentaires aux
Proverbes et a l'Ecclésiaste. — Évangiles et Évangéliaires. — Autres livres du Nouveau
Testament. — La miniature hagiographique. Ménologe de Basile II. — Littérature ecclé-
siastique : opuscules thêologiques, Panoplie dogmatique, Homélies de Jean Chrysostome et
de Grégoire de Nazianze. — Littérature monastique : Échelle spirituelle de Jean cli-
maque, Homélies du moine Jacques.—Manuscrits profanes: Cynégétiques d'Oppien, The-
RIACA de NlCANDRE. traité de chirurgie d'apollonius de ClTIUM.
Du xe au xne siècle, sous les empereurs de la maison de Macédoine et sous les
souverains des dynasties des Doucas et des Comnènes, l'activité des écoles de pein-
ture est considérable. Les manuscrits enluminés des écrivains sacrés et des auteurs
profanes se multiplient. Parmi les successeurs de Basile Ier se trouvait un érudit et un
artiste, Constantin VII Porphyrogénéte, qui encourage les lettres et les arts *. Sur son
initiative le xe siècle dresse l'inventaire des richesses du passé ; les encyclopédies et
les compilations sont le produit de ce mouvement qui entraîne les érudits vers l'anti-
quité. La bibliothèque installée par cet empereur bibliophile dans la demeure impériale,
devait être très riche \ Au xie siècle l'impératrice Eudoxie, femme de Romain IV
Diogéne (1067-1071), ajoute à cette collection de nombreux volumes. Dans la pré-
face de son ouvrage intitulé Ionia (le champ de violettes), qu'elle dédie à son impé-
rial époux, cette souveraine lettrée écrit qu'elle a fait de longues recherches dans leur
« très précieuse bibliothèque », objet de sa sollicitude constante. De nombreux livres
provenant de différentes contrées, y ont été ajoutées, à grands frais. Car, dit-elle, rien
n'est plus digne d'une impératrice que de rassembler les écrits des hommes et d'em-
1. Cf. Theophan. Cont., VI, 22, p. 450.
2. Cf. Theophan. Cont., III, 43, p. 145.