61 Mai 1615
ulASBTTB DKli| ARDBH riBIt
tiques tu l'hcnnei
p*D li vérité ■• Qi
toira n'était qu'ai
« changea
<t l'an apprit que ]■ grande rl
re lia nation. L'enthousiasme de
. en une indignation en
t rédi-
nerie; les
journ*l clérical, qui avait l»acé li nuuvelle. q
bardèrent do pierre», brisant toutee lei vitrée,
menaçante de le populace rendu nécessaire l'in
de le troupe, qui lui forcée de diuiper loi mai
lia procès ul Intenté eu n Conim fit*** », t
lu premier! accordt de la tjmpboEic guerrière italienne
•oit encore loin de ce» aeern:» lien el fougueux, dont li
minorité interi cation aine ee eervait d'une f - - ■. ■. 1 >i MeV
phellque puur entraîner le peuple s celte guerre perfide.
Voici, en eQel, ce que nous apprend le communiqué ul-
ficiel miilro-lioani-uii du tS mai :
■ Au nord oueal de la Ironlkre du Tyrol et de la
Carinthic de* petite détachement* eaaemii. composé*
principalement d' > Alpinl a, ont pitié la frontière. I'»r-
lonl où ils N h-iirterenl à no» porition» et où Ni turent
PEl voici le leile du communiqué sustroliougroii du
ta mai i
• lims le Tjrrol un détachement ennemi enlr» a Con-
dino (Judicarie). Au col da Fadon lea lliliene prirent la
fuite ijm lee première coupe de (au. Sur la lroniiire de
la Carinlhie noi troupea repoueeerenl plusieurs attaques
n s Id érable*
i prit la fuite e:
L'héroïsme de quelques jeunes gen» vienl d'accomplir
un de ras actes da bravoure qui caractérise la a supérlo-
rilé de la manièrealliOe ». Un groupe d'imberbesa démoli
toutes lee enseigne» portant des noms allemands et s'est
rendu finalement dovanl le l.litiment des 3UC0ur*ll*S d*
Siamens Schuckert, la grande uiine d'électricité1 llrt-
miude- Ile enfoncèrent la ports de la m ni mu .icdiivle-
m«Dt «Tictléa M habitée par le porlier seulement. Lea
vandales pénétrèrent ensuile 1 l'intérieur de la maison,
Incendièrent le dipot de machines au rei-iie-clijgssée,
lancèrent du premier étage les livres el te* raécb aj, ataM
lie firent un bûiJier qu'ils allumèrent dans la cour. Fins-
lement tout le bâtiment prit leu. Lo raque les |i:>ro]'iera
arrivèrent lia furent reçus a coupa de pierre. Ce n'est
qn'apré* quelque» tieuros de travail que les pompiers
parvinrent t maîtriser la leu. — Que c'est brau, la
NOUVELLES DIVERSES
la plui
TROIS 1-KTTREa DE PRISONNIERS
ceui da la preaae u I C'wt la mot
démontrer le granda diflérence
presse parisienne el le» vrais combat tac la de la tranchée.
La. a IloittU • a publié i mainte» reprise» des ea'rall»
da lettre* écrite! dans lea tranchées, lettre» qui ne Dal-
laient ni la prêtai parisienne ni le gouvernement.
Aujourd'hui noua lommea ■ mémo de publier dos
titrait* do leur» écrhea par de» prisonnier». Mon
n'ignorons pi» qu i l'aria et dans sa* succursales a neu-
tres * on dira : a voila des lettres qu'on a extorquées par
de* menaces à des pauvres prisonniers aie., etc. Mais
a ça n* prend pas, Messieurs 1 u.
Voici d'abord deux lettres de prisonniers, qui Invail-
lent avec des soldats allemands. La première eat datés
■ J'ai tu ra.I Druonniar acac 2S Va mat am : .„;„
impagnia, esel-é-dir» 100
a pendant pUurletira heure*. Jt n
je la r*ide;s dit, nous tomme» bien rrsila», notrYtinoe t
changé reiBtiérciRenf et nout prenons foule* les temain.
mu douefts etji avis tneintrnani dans la propre ef en au
s 0 fr. W> par jour, qui noua
copeaux da bois et u* ptpir
premier elaea, asaccnauf/api
trchtl La total*la autmaiWi
quttquet-unt. .Vous Irauail-
u Iréa pénible el awiit* droit
I payé* loua Isa dixjourt.
Dans la
nous^coplo
a 1 noua plaindre choie on* tout
le monoet ne croit *=r...n amant cas an rranca al tu peux
dira aux amit que e'ott amii a« mimt lue laaoldat ait*.
maid on ait lr« titan eoimn* ai on ta oonnaitut* depuis
lenotampa et tan a» parle m traie cuwadaa......
Cm touchantes lettrée seront expédléea en France. Ton-
sure les détruira peut-etn ù la frontière, parce qu'elle» sa
trouvant sa contradiction ilagranla aveo le* ataertlons
officielle» sur la martyre eflroyabla des paume (Yancais
tombée aous U botte ■ daa barbaraa ». •
liai» I j a m;sui. Voici uoe lellre qui a été écrite, au
camp de Uerssburg, par on prisonnier t ni frère,
égatement prison nier, Kilaest plu lût dure pour la gouver-
nement Iruoa la, mais le lait qu'elle rend la pensée da
beaucoup da prisonniers — at da beaucoup d'aulne
Français — s vaiucu no» liétiuliane. Noua la donnons
telle quelle ; le» lautra d orlhugrapne démontrant qu'elle
provient d'un soloat appurtonant aux dsisea inièrlaure» i
■ la An
calla Biitrre.;»CastMMOue«j< tanaiiPoinesrTe>»
bien «on affaira car eW fui la aaul Xlrlganl c-aai fut oui at
causa d» oeete mtaor* et de cas deaUs enfin ciitTfitt* praïut
unirtgt ftU comme moi. ywnd la eusrra asraa finie il ne
vîoaraj pu tonot.mjj» ,ar il u s irop d'hommes qui fui ont
promit tu ma /ara répome lu mi dirai a t'ont a rallier ci
complet da groaaw injur
a «aiaétsa
Cadrasse daa représentai
lu pnlilioatîon de la lel
a G'urtfe a, aunia taiaon» raniarquer que lu opinion
a'y trouvent toml partageas par beaucoup da pr'
Donc, pourquoi aîauiireT ■
Noua tenons a communiquer aui leotanre qui lea
oHgiuiu daa Otmx premières lettres étaient aapoaeaa
publiquement pendant quelques joura 1 Chnrlevllla. Lea
destinataires excuseront la petit relard et seront d'accord
avec la rédaction de la « tiatrtlt », qui espère neutraliser
par celle publication le* calomnie* d'une presse empois-
oncenl que le commandant du (7-2,
u Lareah, a rencontré dernièrement,
Le vaisseau de ligne anglaia ■ Tnumpii n a été le. pillé
au golle de Ssros. Le n îriumpA n jLiiigeait li.000 tonnes,
son équipage était de MO homme*, dont Irèi peu ont été
sauvé». Le rameau couls en cinq minutai.
Au cours de combats de» Dardanelles, un vaisseau do
llsne anglais e encore été coulé près de Seriul-Balir. Cclto
fois, c'est la « Majntic » i,ui jaugeait 111,100 lonno» et
avait un équipage d'environ «XI hommes, dont presque
aucun n'a été sauve. Quant au u Iriumch u qui coula
avant hier, il a été torpillé pur un sous marin allemand,
bardemful de Tsinglau. Les deux catastrophe) ont fr^ppj
da consternation lea Hottes alliées aux Dardanelles.
D'un article du « !l:nki Inralîd ■„ sur la lituatlon géné-
rale avouant en toute franchise la retraite en Galice
nous extrayons le passage suivant qui ne fera paa la )oia
n La cause de celte relraite est le lait que les Françai*
et las Anglais 6tir la front ouest n'ont pas montré a»>ei
d'iuiliative, desorlequeles troupes allemandes n'y furent
!■' ■ Avant! » confisqua.
Le grand journal snclallale « Àcanti », qui jusqu'au
dernier moment n viulemmeut combattu lea menée*
tapageuses du pirtl guerrier, a été conlltqué. Si l'on croit
certains journaux franciiis i' u sranfi « aurait précisé lea
sommes d'argent que Salami™ et Sonnino auraient reçues
du gouvernement français.
Echoa d'Aonleterra.
Le remaniement du cabinet anglais est accompli i
Premier ministre: Asnuitli; atTaires e'rangcrea : Groy;
ministre sans portefeuille : Lindsdowne ; guerre : Kil-
apéoial pour les mu ni lions i Lloyd George; Cnaccea:
Mic Kenoa: intérieur : Simon. Font encore partie du
Cabinet : Chamberlain, Buckmaster, Lord Craare. Lord
Curcon, Churchill (lequel est devenu e chancelier du
duché de Lanc«ster o|, llunclman, Birrell, Wood, Long,
Lord Selborne. llarcourt, ilendereon (Insirucllou publi-
que), Carson. Le ebansemont le plue ira portant est l'entrée
uhre* de l'opposition turyenna. (Juant k M. Chur-
i pas r.
l'éloigner. Il a toutefois dû quitter l'amirauté pou
dan* une ti sinécure a parfaite. Se* revenus de 115.000 Ir.
sont diminué» k liu.OOO francs. La corn poil lion du nouveau
Cabinet ne parait paa être 1res atalila.
Selon des nouvelles provenant de voyageurs arnérl-
en Anglalerre que Churcbi
lions sur le u Luriianu u.
La grève des
du Thyne pinlant lea
officielle.
La ii WtsimiKiUr (iawti n du Ï6 mal
troupes irlandais. Environ l,0tH) ùiei
innellea. Il» furent conspués partout et
jetèrent des pierres. Ces aicéx durèrent
La nombre des viclime* du terrible accident des Imlns
de Cari i lie dépasse une ceniaioe Parmi les mord, on i
découvert 4 officiers très connus, *J3 cadavres ont été
recueilli». Bt soldais du Royal Scol* aur 'MO ont répondu
il l'appel. Lea voyageur! du vragon-hi ont été réduit) en
bouillis. D'après le* dernière» nouvelles, le nombre de»
maris s'élève 1137. celui du blesses I i00.
Uns lettrs de Ce nu a.
Les lecteur» du leuillelon sur Gibriele d'Annonilo
célèbre ténor ilalien Loruio.que celui ci aadrassée, il y a
quelques jours, è un ami de Munich. Celle lattra Boni i ont
" iur l'opinion du monda artiste à l'égard de*
. du roi. Caru
1 vaincre Ti
moi aussi, celle prolettitioncootra
las toi on.ui naroiiiesallemandeaen Belgique. Mai* ni
moi, ni Armel» Noctll; ni Zocconi, ni Stjnora Dan, ni
Jfatcojmi, ni Laoncanalfa, aucun da noua n'a ligné ce
C ïliie, tans *on autonaalion ; Il i protesté énergique-
ment. De m é m s Fuccini a relusé.
a Aujourd'hui, Il faut être très courageux pour nager
contre le courant, après qu'on a exlnrqué, pur voie de
suaulage el par des mouaces, lo» signatures d'un grand
■ffll ae
ibre d'artistes.
« Nous autre* arlislct iLilirm,
gratitude enver* rAllemagne, è qui i .
mani redevable», tant ; . point de tua aruailqua qua
matériel Je tu i lier Je mos RM da I Kammeruenger ■
de Prusse Ceal en Allextgne qje ) el obtèoa mes plut
gnoj» taceta. Je isla qua la s .■«...■. Dute a gagné la
plus grand» psrUs da sa torluoo en Allemagne, da cvtto
oritiii
• Quant è d'Auuuniiu, je ne crois pas que oe soit par
guerrier. Il avait probablement d'antres raisons plus
Importa ont. Il avait listuiu de réclame, da beaucoup de
rtclonu. Il est plui lu en Franco qu'en Halle. Il y «t plna
acheté égalaotent, car le* Italiens n'aiment pas ochiter dea
livras. La France, elle, achète beaucoup de livrée, et
d'AnnUDaio correspond beaucoup mleui au goût parisien
prêté li de tels procédés. Uslt d'Annunilol II appartient*
ce groupe d'hommes peu enviables qui n'ont plui rien il
perdre. Un u cooiollière » littéraire I A mon neir, il ferait
moim crrmanDpnoéc J'il onait moins cft créancier!,
n Je regrette profoadément ce mouvemeot intlille-
mand dans ma patrie. Sans celte grande Ignorance du
monde régnant cbes nous, ce mouvement n'aurait pas élé
possible, car celui qui connaît l'Allemsgoc et Ici Alle-
mand! no trouva aucune raison de h: inc. Je n'ai pas encore
perdu l'espoir que le bon sru5 du pouplo italien prévau-
dra {Ici Caruso s'est trompé, — La IM |. Mais nous vivons
dans un temps cù domine la lorco des poumons, où relui
qui a la voix la plus forte se lait le mieux entendre. Et II,
où la force naturelle des pounioni n'eit pas suffisante, on
utilise des n résonnant i>; moyennant uoe forte somme,
. Quant è l'or pour ce but, il
lejan
a pas facile pour lui e
sanca d'un enlanl 11 écrit, que seul une mesure rai
peut arrêter lo dépopulation. Lo montant que les pi
recevraient devrait être asseï élevé, pour componsi
conséquences matérielles de la naissance. L'auteur évalue
. Ce
montant serait à payer en quatre vertement
330 francs a 1 ans et lo reste i le) ans.
M. Ricltet espère que, si le Parlement prend une
telle mesure, la France comptera dans otl an» bu mil-
dettes puur y arriver, maia cal argent, dépensé pour
[i acheter des Français u, constituera un placement avan-
tageux par la fait qu'il augmentera lea lorcea productives
Le projet de ii. RicLet ne manque certes pas d'origi-
nalitf fantaisiste.
IVAngleterre confisque lo* billet» d a banque belgee.
L'a indépendance KcSot », qui, durant la guerre, paraît
tx Londres, se lait l'inlerprcle de quelquea tlelgrt qui se
plaignent da ce qu'à leur arrivée en Angleterre leur*
billets de bauqua belges lurent continues par is douane,
et cela avant que le règlement aV/entian l'inimifvcivm de
bilfeU de banque belge» en Angleterre ait élé publié.
Il est vrai que les Belges, arrivant an Angleterre,
reçoivent un papier da la douane, aur lequel sont notés
les numéros des billet* de banque confisqués, ma'* ceux
qui ue disposent pa* d'autre argent sont expotéa
i de 1
le Belges
!3 h. l/t Bannie di
Direction : lalaca Déliré.
Pua
don, Dlplcck. Wani.
lallh»
oi. Mur
.sa, Vincent.
Dana d'autres canins on a fondé des sociétés chorales
et toutes sorte* de clubs littéraire*, artistique» al aporllfa.
C'est la un lait qui devrait donoer a réfléchir 1 loua ceux
qui croient aufcalomnies de» journaux piritien», parlant
da t< torlionnairea barbarea et d* geOUara boche» a. En
tout cas, nous félicitons cas prisonnier», qui dana leur
captivité n'ont pa» perdu leur gaieté gauloUa!
I/eaprit d* l'armée silamands.
On sait que la n milita rince a est la fantôme ridicule,
contre lequel taux qui voudraient détruire ou amoindrir
laa forcée Jahorleutteadu peupla allemand ameutent l'opi-
nion orédu le et 1 ro mpee de* nations belligéranlea aide
certaine n nautraa ». Or, rien n'eat pin* significatif que
■anll l'esprit qui l'anima, al contraire aux légendea ridi-
culaa at landancleuiea répanduaa par let calomniateurs
de aa liauta conscience militaire et de ton inébranlable
discipline. Mali comme il asl toujours désagrlahle de ta
démentir aol-méuia, les ennemi» da l'Allemagne ta plai-
sant à constater qu'il se serait produit uni « modifieslioa
dtni l'état d'aaprlt da l'armée allemande a. C'est alnal
qna le i Iteut a écrit i propos de la leçon dont est con-
priie, par 1e* officiera da celte armée, la lralemilè dan*
la diicipllne i
t. latallac tuai a mobilités
it de paix, c'est en guerre seule-
llemonde a toujours élé telle que
i le correspondant du n 7mein,
s lionneur. Mais II n fallu q
PETITES NOUVELLES
arast atteinte a n magma de la Cl
LIS CASIER I_>ICS SOITISES
c roricistrii a I idemaan écrit au
a La t .■:■> . (feuille anglaise, U «ed'l
du 11 mai publia un inlrailtu avec le ciloven Vlia-
gen. Vliegen aurait dit qua je lui aurait déclare a»
ornai fa fWrre : « jViui onatirrum bitaicu la UoUûnat tl
aion roui tern dibarauet de louin IricowlranéUi. a Je n'ai
je'dèmens 10™^™^"''"tî" ^""u'ie" cbo**' S'
uniquement parce qu
iuvea Vllagen,
i>"lUudai*. Utjt au c
MÛMAlîen.aguc ' AinT
mensonge : u lia (les il
holl.ndxiià Tuburg(l)
Plus loin, il était quastio
DERNIERE HEURE
ul général Italien Luigi Jvt
a pu le teul a désapprouver la inblwo
t*lnl-rtUnbHrt, SI Bit ISIS,
mua > du îti mil, rtpporU oua let Allié»
LIUU éeorm*» d. 1rs ope* .rrivent, tut
i, jusqu'au B
rds» juaqu'l
• Uap
fias et malgré
rtadvmno; plua da Ï.90U 1
t dttKuiia». it.SUUprl-
AVI8 AUX LECTEURS
La i(i'a;slltitsi Ardtnatit n1 53, dul juin, comprendra
pour la premier* lois d»UX i ia.es dt prisonniers, U'
bail page»chacune. An tupplémantordinaire, qui portera
19, Il tara ajouté un > Supplément tpecial t portant
prix de
SAlItauiu
le n> 1
C» a Supplément «péclal s *»r»
E cenllmes, d* *orl* qu* la c liaient ■ n* 311, svaa
deux llalea da prisonniers n" IS at », eeri vendue
pris, da 15 centime». 11 contiendra m
tMifwoaut «an las «sssatjfi aviHMUsrt.
ulASBTTB DKli| ARDBH riBIt
tiques tu l'hcnnei
p*D li vérité ■• Qi
toira n'était qu'ai
« changea
<t l'an apprit que ]■ grande rl
re lia nation. L'enthousiasme de
. en une indignation en
t rédi-
nerie; les
journ*l clérical, qui avait l»acé li nuuvelle. q
bardèrent do pierre», brisant toutee lei vitrée,
menaçante de le populace rendu nécessaire l'in
de le troupe, qui lui forcée de diuiper loi mai
lia procès ul Intenté eu n Conim fit*** », t
lu premier! accordt de la tjmpboEic guerrière italienne
•oit encore loin de ce» aeern:» lien el fougueux, dont li
minorité interi cation aine ee eervait d'une f - - ■. ■. 1 >i MeV
phellque puur entraîner le peuple s celte guerre perfide.
Voici, en eQel, ce que nous apprend le communiqué ul-
ficiel miilro-lioani-uii du tS mai :
■ Au nord oueal de la Ironlkre du Tyrol et de la
Carinthic de* petite détachement* eaaemii. composé*
principalement d' > Alpinl a, ont pitié la frontière. I'»r-
lonl où ils N h-iirterenl à no» porition» et où Ni turent
PEl voici le leile du communiqué sustroliougroii du
ta mai i
• lims le Tjrrol un détachement ennemi enlr» a Con-
dino (Judicarie). Au col da Fadon lea lliliene prirent la
fuite ijm lee première coupe de (au. Sur la lroniiire de
la Carinlhie noi troupea repoueeerenl plusieurs attaques
n s Id érable*
i prit la fuite e:
L'héroïsme de quelques jeunes gen» vienl d'accomplir
un de ras actes da bravoure qui caractérise la a supérlo-
rilé de la manièrealliOe ». Un groupe d'imberbesa démoli
toutes lee enseigne» portant des noms allemands et s'est
rendu finalement dovanl le l.litiment des 3UC0ur*ll*S d*
Siamens Schuckert, la grande uiine d'électricité1 llrt-
miude- Ile enfoncèrent la ports de la m ni mu .icdiivle-
m«Dt «Tictléa M habitée par le porlier seulement. Lea
vandales pénétrèrent ensuile 1 l'intérieur de la maison,
Incendièrent le dipot de machines au rei-iie-clijgssée,
lancèrent du premier étage les livres el te* raécb aj, ataM
lie firent un bûiJier qu'ils allumèrent dans la cour. Fins-
lement tout le bâtiment prit leu. Lo raque les |i:>ro]'iera
arrivèrent lia furent reçus a coupa de pierre. Ce n'est
qn'apré* quelque» tieuros de travail que les pompiers
parvinrent t maîtriser la leu. — Que c'est brau, la
NOUVELLES DIVERSES
la plui
TROIS 1-KTTREa DE PRISONNIERS
ceui da la preaae u I C'wt la mot
démontrer le granda diflérence
presse parisienne el le» vrais combat tac la de la tranchée.
La. a IloittU • a publié i mainte» reprise» des ea'rall»
da lettre* écrite! dans lea tranchées, lettre» qui ne Dal-
laient ni la prêtai parisienne ni le gouvernement.
Aujourd'hui noua lommea ■ mémo de publier dos
titrait* do leur» écrhea par de» prisonnier». Mon
n'ignorons pi» qu i l'aria et dans sa* succursales a neu-
tres * on dira : a voila des lettres qu'on a extorquées par
de* menaces à des pauvres prisonniers aie., etc. Mais
a ça n* prend pas, Messieurs 1 u.
Voici d'abord deux lettres de prisonniers, qui Invail-
lent avec des soldats allemands. La première eat datés
■ J'ai tu ra.I Druonniar acac 2S Va mat am : .„;„
impagnia, esel-é-dir» 100
a pendant pUurletira heure*. Jt n
je la r*ide;s dit, nous tomme» bien rrsila», notrYtinoe t
changé reiBtiérciRenf et nout prenons foule* les temain.
mu douefts etji avis tneintrnani dans la propre ef en au
s 0 fr. W> par jour, qui noua
copeaux da bois et u* ptpir
premier elaea, asaccnauf/api
trchtl La total*la autmaiWi
quttquet-unt. .Vous Irauail-
u Iréa pénible el awiit* droit
I payé* loua Isa dixjourt.
Dans la
nous^coplo
a 1 noua plaindre choie on* tout
le monoet ne croit *=r...n amant cas an rranca al tu peux
dira aux amit que e'ott amii a« mimt lue laaoldat ait*.
maid on ait lr« titan eoimn* ai on ta oonnaitut* depuis
lenotampa et tan a» parle m traie cuwadaa......
Cm touchantes lettrée seront expédléea en France. Ton-
sure les détruira peut-etn ù la frontière, parce qu'elle» sa
trouvant sa contradiction ilagranla aveo le* ataertlons
officielle» sur la martyre eflroyabla des paume (Yancais
tombée aous U botte ■ daa barbaraa ». •
liai» I j a m;sui. Voici uoe lellre qui a été écrite, au
camp de Uerssburg, par on prisonnier t ni frère,
égatement prison nier, Kilaest plu lût dure pour la gouver-
nement Iruoa la, mais le lait qu'elle rend la pensée da
beaucoup da prisonniers — at da beaucoup d'aulne
Français — s vaiucu no» liétiuliane. Noua la donnons
telle quelle ; le» lautra d orlhugrapne démontrant qu'elle
provient d'un soloat appurtonant aux dsisea inièrlaure» i
■ la An
calla Biitrre.;»CastMMOue«j< tanaiiPoinesrTe>»
bien «on affaira car eW fui la aaul Xlrlganl c-aai fut oui at
causa d» oeete mtaor* et de cas deaUs enfin ciitTfitt* praïut
unirtgt ftU comme moi. ywnd la eusrra asraa finie il ne
vîoaraj pu tonot.mjj» ,ar il u s irop d'hommes qui fui ont
promit tu ma /ara répome lu mi dirai a t'ont a rallier ci
complet da groaaw injur
a «aiaétsa
Cadrasse daa représentai
lu pnlilioatîon de la lel
a G'urtfe a, aunia taiaon» raniarquer que lu opinion
a'y trouvent toml partageas par beaucoup da pr'
Donc, pourquoi aîauiireT ■
Noua tenons a communiquer aui leotanre qui lea
oHgiuiu daa Otmx premières lettres étaient aapoaeaa
publiquement pendant quelques joura 1 Chnrlevllla. Lea
destinataires excuseront la petit relard et seront d'accord
avec la rédaction de la « tiatrtlt », qui espère neutraliser
par celle publication le* calomnie* d'une presse empois-
oncenl que le commandant du (7-2,
u Lareah, a rencontré dernièrement,
Le vaisseau de ligne anglaia ■ Tnumpii n a été le. pillé
au golle de Ssros. Le n îriumpA n jLiiigeait li.000 tonnes,
son équipage était de MO homme*, dont Irèi peu ont été
sauvé». Le rameau couls en cinq minutai.
Au cours de combats de» Dardanelles, un vaisseau do
llsne anglais e encore été coulé près de Seriul-Balir. Cclto
fois, c'est la « Majntic » i,ui jaugeait 111,100 lonno» et
avait un équipage d'environ «XI hommes, dont presque
aucun n'a été sauve. Quant au u Iriumch u qui coula
avant hier, il a été torpillé pur un sous marin allemand,
bardemful de Tsinglau. Les deux catastrophe) ont fr^ppj
da consternation lea Hottes alliées aux Dardanelles.
D'un article du « !l:nki Inralîd ■„ sur la lituatlon géné-
rale avouant en toute franchise la retraite en Galice
nous extrayons le passage suivant qui ne fera paa la )oia
n La cause de celte relraite est le lait que les Françai*
et las Anglais 6tir la front ouest n'ont pas montré a»>ei
d'iuiliative, desorlequeles troupes allemandes n'y furent
!■' ■ Avant! » confisqua.
Le grand journal snclallale « Àcanti », qui jusqu'au
dernier moment n viulemmeut combattu lea menée*
tapageuses du pirtl guerrier, a été conlltqué. Si l'on croit
certains journaux franciiis i' u sranfi « aurait précisé lea
sommes d'argent que Salami™ et Sonnino auraient reçues
du gouvernement français.
Echoa d'Aonleterra.
Le remaniement du cabinet anglais est accompli i
Premier ministre: Asnuitli; atTaires e'rangcrea : Groy;
ministre sans portefeuille : Lindsdowne ; guerre : Kil-
apéoial pour les mu ni lions i Lloyd George; Cnaccea:
Mic Kenoa: intérieur : Simon. Font encore partie du
Cabinet : Chamberlain, Buckmaster, Lord Craare. Lord
Curcon, Churchill (lequel est devenu e chancelier du
duché de Lanc«ster o|, llunclman, Birrell, Wood, Long,
Lord Selborne. llarcourt, ilendereon (Insirucllou publi-
que), Carson. Le ebansemont le plue ira portant est l'entrée
uhre* de l'opposition turyenna. (Juant k M. Chur-
i pas r.
l'éloigner. Il a toutefois dû quitter l'amirauté pou
dan* une ti sinécure a parfaite. Se* revenus de 115.000 Ir.
sont diminué» k liu.OOO francs. La corn poil lion du nouveau
Cabinet ne parait paa être 1res atalila.
Selon des nouvelles provenant de voyageurs arnérl-
en Anglalerre que Churcbi
lions sur le u Luriianu u.
La grève des
du Thyne pinlant lea
officielle.
La ii WtsimiKiUr (iawti n du Ï6 mal
troupes irlandais. Environ l,0tH) ùiei
innellea. Il» furent conspués partout et
jetèrent des pierres. Ces aicéx durèrent
La nombre des viclime* du terrible accident des Imlns
de Cari i lie dépasse une ceniaioe Parmi les mord, on i
découvert 4 officiers très connus, *J3 cadavres ont été
recueilli». Bt soldais du Royal Scol* aur 'MO ont répondu
il l'appel. Lea voyageur! du vragon-hi ont été réduit) en
bouillis. D'après le* dernière» nouvelles, le nombre de»
maris s'élève 1137. celui du blesses I i00.
Uns lettrs de Ce nu a.
Les lecteur» du leuillelon sur Gibriele d'Annonilo
célèbre ténor ilalien Loruio.que celui ci aadrassée, il y a
quelques jours, è un ami de Munich. Celle lattra Boni i ont
" iur l'opinion du monda artiste à l'égard de*
. du roi. Caru
1 vaincre Ti
moi aussi, celle prolettitioncootra
las toi on.ui naroiiiesallemandeaen Belgique. Mai* ni
moi, ni Armel» Noctll; ni Zocconi, ni Stjnora Dan, ni
Jfatcojmi, ni Laoncanalfa, aucun da noua n'a ligné ce
C ïliie, tans *on autonaalion ; Il i protesté énergique-
ment. De m é m s Fuccini a relusé.
a Aujourd'hui, Il faut être très courageux pour nager
contre le courant, après qu'on a exlnrqué, pur voie de
suaulage el par des mouaces, lo» signatures d'un grand
■ffll ae
ibre d'artistes.
« Nous autre* arlislct iLilirm,
gratitude enver* rAllemagne, è qui i .
mani redevable», tant ; . point de tua aruailqua qua
matériel Je tu i lier Je mos RM da I Kammeruenger ■
de Prusse Ceal en Allextgne qje ) el obtèoa mes plut
gnoj» taceta. Je isla qua la s .■«...■. Dute a gagné la
plus grand» psrUs da sa torluoo en Allemagne, da cvtto
oritiii
• Quant è d'Auuuniiu, je ne crois pas que oe soit par
guerrier. Il avait probablement d'antres raisons plus
Importa ont. Il avait listuiu de réclame, da beaucoup de
rtclonu. Il est plui lu en Franco qu'en Halle. Il y «t plna
acheté égalaotent, car le* Italiens n'aiment pas ochiter dea
livras. La France, elle, achète beaucoup de livrée, et
d'AnnUDaio correspond beaucoup mleui au goût parisien
prêté li de tels procédés. Uslt d'Annunilol II appartient*
ce groupe d'hommes peu enviables qui n'ont plui rien il
perdre. Un u cooiollière » littéraire I A mon neir, il ferait
moim crrmanDpnoéc J'il onait moins cft créancier!,
n Je regrette profoadément ce mouvemeot intlille-
mand dans ma patrie. Sans celte grande Ignorance du
monde régnant cbes nous, ce mouvement n'aurait pas élé
possible, car celui qui connaît l'Allemsgoc et Ici Alle-
mand! no trouva aucune raison de h: inc. Je n'ai pas encore
perdu l'espoir que le bon sru5 du pouplo italien prévau-
dra {Ici Caruso s'est trompé, — La IM |. Mais nous vivons
dans un temps cù domine la lorco des poumons, où relui
qui a la voix la plus forte se lait le mieux entendre. Et II,
où la force naturelle des pounioni n'eit pas suffisante, on
utilise des n résonnant i>; moyennant uoe forte somme,
. Quant è l'or pour ce but, il
lejan
a pas facile pour lui e
sanca d'un enlanl 11 écrit, que seul une mesure rai
peut arrêter lo dépopulation. Lo montant que les pi
recevraient devrait être asseï élevé, pour componsi
conséquences matérielles de la naissance. L'auteur évalue
. Ce
montant serait à payer en quatre vertement
330 francs a 1 ans et lo reste i le) ans.
M. Ricltet espère que, si le Parlement prend une
telle mesure, la France comptera dans otl an» bu mil-
dettes puur y arriver, maia cal argent, dépensé pour
[i acheter des Français u, constituera un placement avan-
tageux par la fait qu'il augmentera lea lorcea productives
Le projet de ii. RicLet ne manque certes pas d'origi-
nalitf fantaisiste.
IVAngleterre confisque lo* billet» d a banque belgee.
L'a indépendance KcSot », qui, durant la guerre, paraît
tx Londres, se lait l'inlerprcle de quelquea tlelgrt qui se
plaignent da ce qu'à leur arrivée en Angleterre leur*
billets de bauqua belges lurent continues par is douane,
et cela avant que le règlement aV/entian l'inimifvcivm de
bilfeU de banque belge» en Angleterre ait élé publié.
Il est vrai que les Belges, arrivant an Angleterre,
reçoivent un papier da la douane, aur lequel sont notés
les numéros des billet* de banque confisqués, ma'* ceux
qui ue disposent pa* d'autre argent sont expotéa
i de 1
le Belges
!3 h. l/t Bannie di
Direction : lalaca Déliré.
Pua
don, Dlplcck. Wani.
lallh»
oi. Mur
.sa, Vincent.
Dana d'autres canins on a fondé des sociétés chorales
et toutes sorte* de clubs littéraire*, artistique» al aporllfa.
C'est la un lait qui devrait donoer a réfléchir 1 loua ceux
qui croient aufcalomnies de» journaux piritien», parlant
da t< torlionnairea barbarea et d* geOUara boche» a. En
tout cas, nous félicitons cas prisonnier», qui dana leur
captivité n'ont pa» perdu leur gaieté gauloUa!
I/eaprit d* l'armée silamands.
On sait que la n milita rince a est la fantôme ridicule,
contre lequel taux qui voudraient détruire ou amoindrir
laa forcée Jahorleutteadu peupla allemand ameutent l'opi-
nion orédu le et 1 ro mpee de* nations belligéranlea aide
certaine n nautraa ». Or, rien n'eat pin* significatif que
■anll l'esprit qui l'anima, al contraire aux légendea ridi-
culaa at landancleuiea répanduaa par let calomniateurs
de aa liauta conscience militaire et de ton inébranlable
discipline. Mali comme il asl toujours désagrlahle de ta
démentir aol-méuia, les ennemi» da l'Allemagne ta plai-
sant à constater qu'il se serait produit uni « modifieslioa
dtni l'état d'aaprlt da l'armée allemande a. C'est alnal
qna le i Iteut a écrit i propos de la leçon dont est con-
priie, par 1e* officiera da celte armée, la lralemilè dan*
la diicipllne i
t. latallac tuai a mobilités
it de paix, c'est en guerre seule-
llemonde a toujours élé telle que
i le correspondant du n 7mein,
s lionneur. Mais II n fallu q
PETITES NOUVELLES
arast atteinte a n magma de la Cl
LIS CASIER I_>ICS SOITISES
c roricistrii a I idemaan écrit au
a La t .■:■> . (feuille anglaise, U «ed'l
du 11 mai publia un inlrailtu avec le ciloven Vlia-
gen. Vliegen aurait dit qua je lui aurait déclare a»
ornai fa fWrre : « jViui onatirrum bitaicu la UoUûnat tl
aion roui tern dibarauet de louin IricowlranéUi. a Je n'ai
je'dèmens 10™^™^"''"tî" ^""u'ie" cbo**' S'
uniquement parce qu
iuvea Vllagen,
i>"lUudai*. Utjt au c
MÛMAlîen.aguc ' AinT
mensonge : u lia (les il
holl.ndxiià Tuburg(l)
Plus loin, il était quastio
DERNIERE HEURE
ul général Italien Luigi Jvt
a pu le teul a désapprouver la inblwo
t*lnl-rtUnbHrt, SI Bit ISIS,
mua > du îti mil, rtpporU oua let Allié»
LIUU éeorm*» d. 1rs ope* .rrivent, tut
i, jusqu'au B
rds» juaqu'l
• Uap
fias et malgré
rtadvmno; plua da Ï.90U 1
t dttKuiia». it.SUUprl-
AVI8 AUX LECTEURS
La i(i'a;slltitsi Ardtnatit n1 53, dul juin, comprendra
pour la premier* lois d»UX i ia.es dt prisonniers, U'
bail page»chacune. An tupplémantordinaire, qui portera
19, Il tara ajouté un > Supplément tpecial t portant
prix de
SAlItauiu
le n> 1
C» a Supplément «péclal s *»r»
E cenllmes, d* *orl* qu* la c liaient ■ n* 311, svaa
deux llalea da prisonniers n" IS at », eeri vendue
pris, da 15 centime». 11 contiendra m
tMifwoaut «an las «sssatjfi aviHMUsrt.