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Polska Akademia Umieje̜tności <Krakau> / Komisja Historii Sztuki [Editor]; Polska Akademia Nauk <Warschau> / Oddział <Krakau> / Komisja Teorii i Historii Sztuki [Editor]
Folia Historiae Artium — 10.1974

DOI article:
Fischinger, Andrzej: Ze studiów nad twórczością Bartołomieja Berrecciego i jego warsztatem: Nagrobki Szydłowiekich i Tarnowskich
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.20356#0142
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kompozycję, której tak bardzo brakuje w obecnym
nagrobku Tarnowskich.

Wszystkie omówione dzieła reprezentują wysoki
poziom artystyczny i nowatorski charakter. Wszyst-
kie doczekały się powtórzeń i stworzyły typy szeroko
rozpowszechnione w Polsce XVI wieku. Od nich

wywodzą się, tak liczne, przedstawienia śpiących
rycerzy i dzieci, stanowiące znamienny rys polskiej
rzeźby renesansowej. Zasługą nieprzeciętnej twór-
czości Bartłomieja Berrecciego i jego warsztatu
było stworzenie wzorów dla innych artystów i wy-
znaczenie kierunku rozwoju sztuki w XVI wieku.

A PROPOS DES ĆTUDES DE L’OEUVRE ARTISTIQUE DE BARTHOLOMEO BERRECCI ET
DE SON ATELIER. LES TOMBEAUX DES SZYDŁOWIECKI ET DES TARNOWSKI

Notre travail a pour sujet trois (ou plutót ąuatre) sculptures,
publiees deja plusieurs fois, qui ont ete executees presąue dans
la meme periode, parmi lesąuelles existent des relations for-
melles et qui font voir des affinites avec la chapelle de Sigismond
de la cathedrale de Cracovie. Le trait qui leur est commun,
bien que fortuit, c’est leur mauvais etat de conservation:
aucune de ces oeuvres ne s’est conservee dans sa formę initiale.

I. Le tombeau de Ludwik Mikołaj Szydłowiecki dans
la collćgiale d’Opatów

Le tombeau execute en 1525 immortalise le premier flis
du chancelier Krzysztof Szydłowiecki. Taille en marbre rouge
hongrois, il fait actuellement partie du monument posterieur
d’Anna Szydlowiecka. Les deux tombeaux furent sans doute
joints dans la lśre moitie du XVIIIe siecle a 1’occasion de la
restauration fondamentale de la collegiale. II est probable
qu’il se trouvait d’abord dans le choeur a cóte d’autres tombeaux
des Szydłowiecki. II se compose de trois parties principales:
d’un socle portant la plaque a inscription et d’un sarcophage
aux armes Odrowąż surmonte d’un cercueil sur lequel est
place la statuette d’un enfant couche. Maintes donnees justi-
fiaient la supposition que s’etait d’abord un tombeau suspendu,
et 1’acrotere qui actuellement est installe au-dessus de la figurine
de 1’enfant formait a 1’origine un element de support et non pas
un element couronnant. Le tombeau de Ludwik Szydłowiecki
accuse tant de rapports de style avec la chapelle de Sigismond,
que sans doute il est l’oeuvre d’un des artistes qui ont eleve ce
fameux mausolee royał. Comme la figurine etendue sur le
cercueil est tout particulierement proche de la statuę de Si-
gismond Ier, il faut admettre que Bartholomeo Berrecci en
fut 1’auteur. Le type du tombeau provient de la Toscanie, de
Part florentin du XVe siecle, tandis que la genese de la figurę
de Penfant endormi remonte a l’antiquite. Elle est une remi-
niscence du motif du Cupidon endormi, connu d’ailleurs
dans Part de la Renaissance, pour ne citer que certaines represen-
tations des Madones avec 1’Enfant endormi (les Madones
peintes par Frederico Montefeltre et Piero della Francesco ou
la Vierge sculptee de Domenico Paris). La statuę de 1’enfant
nu, endormi, du tombeau d’Opatów est en Pologne la premiere
transposition d’un motif antique faisant allusion a la mort.
En meme temps elle se rapporte a une personne reelle, dont
elle semble etre un portrait ideał. Le tombeau de Ludwik
Mikołaj Szydłowiecki est a 1’origine d’une serie des tombeaux

d’enfants en Pologne, qui en principe etaient suspendus et
avaient pour motif un enfant nu, endormi en pose naturelle.
II faut cependant souligner que presque tous les tombeaux
posterieurs possedent des attributs supplementaires de la mort:
ja representation de Vanitas a refoule celle du Cupidon endormi.

II. Le tombeau de Mikołaj Szydłowiecki a 1’eglise pa-

roissiale de Szydłowiec

Des le debut du XXe siecle on trouve que ce tombeau
commande par Krzysztof Szydłowiecki, a ete execute en 1532.
II est pourtant plus probable qu’il fut construit en 1531 du
vivant de Mikołaj et de son initiative. Paprocki cite la datę de
1531 comme celle qui figurait autrefois sur le monument,
et le texte du Liber geneseos des Szydłowiecki mentionne que
Mikołaj indiqua 1’endroit ou il voulut etre enseveli. Dans le
choeur de 1’eglise une plaque en marbre hongrois s’est conservee,
decoree d’un haut relief representant le defunt couche en pose
naturelle; vers le milieu du XlXe siecle le tombeau etait encore
presque entierement conserve. II comprenait trois parties
principales: le socle, la plaque installee obliquement portant
1’effigie du defunt, flanquee de consoles a volutes qui sup-
portaient une corniche ou un entablement, et le couronnement
a cartouche armorial; deux volutes en gres scellees dans le mur
entourant 1’eglise sont probablement les vestiges de cet encadre-
ment. La dalie du tombeau de Mikołaj Szydłowiecki revele,
tout comme le tombeau de Ludwik Mikołaj, de nombreuses
analogies avec les decorations de la chapelle de Sigismond et
elle ressemble beaucoup aux tondi a evangelistes de la meme
chapelle. On peut donc admettre, que ce monument est aussi
l’oeuvre de Bartholomeo Berrecci. Le tombeau de Mikołaj
Szydłowiecki est le premier monument de la Renaissance en
Pologne, qui possede une dalie, ou le personnage du defunt
sculpte en haut relief est represente couche en pose naturelle.
Ce monument est un des tombeaux dont le type provient du
sarcophage gothique tardif et qu’il faut prendre pour le der-
nier et le plus important chainon du developpement de ce
type.

III. Le tombeau de „trois Jan“ Tarnowski dans ł’an-

cienne collegiale actuellement a la cathedrale

de Tarnów

II fut datę de diverses periodes et attribue aux differents
artistes. II est tout entier en gres. L’analyse detaillee de sa

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