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Polska Akademia Umieje̜tności <Krakau> / Komisja Historii Sztuki [Hrsg.]; Polska Akademia Nauk <Warschau> / Oddział <Krakau> / Komisja Teorii i Historii Sztuki [Hrsg.]
Folia Historiae Artium — 23.1987

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Kowalczyk, Jerzy: Nagrobek królowej Anny Jagiellonki w kaplicy Zygmuntowskiej
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https://doi.org/10.11588/diglit.20541#0028
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LE MONUMENT FUNERAIRE D ANNE JAGELLÓN DANS LA CHAPELLE DE SIGISMOND A LA CATHfi-

DRALE DE CRACOYIE

Anine Jagellom etait filie de Sigiismoind Ier le Vieux,
roi de Poiogne et graind duc de Lituamie et de Bona
Sfor,za, princesise litaiilemme. En lS/7'2,, apres la mant de
son uniąue frere Siilgismond-Auguiste, demier roii de Po-
logne de la dynastie des Jagellons, la princesse royale
Annę, celibaitaire, fut le demier deseen-dant de ceitte
familie. Elle enitreprit la tache de iperpetuier la memo-
ire de la dynastie quii avait regne en Pplogne pendant
200 ans. Dana la somptueuise chapelle de Sigismond
Ier a la ciaitihedrale de Cracovie (Foeuwie de Bartolomeo
Berrecei exiecutee entire 1517 et 1533) elle foinda les
monuments funeraires pour ,son frere Sigiisimond-Augu-
ste et poiur elle-meme. Les dleux fiunemt scuiptes en
1574—'1575 par Sainti Gucci de Florence, artiste attache
a la oour royale. Le monument de Sigisimond-Auguiste
fut jiolint a la partie inferieure du monument de Sigis-
mond Ier le Vieux, en formami aiinsi une coimpoisition
etagee. Le monument de la princesse royale ine fut pas
aloiris- installe dians la chapelle a cause des objeetions
de Joist Louis Decius, burgrave du chateau royal de
Wawel qui ,s’opposa a isom installation pour des iraisons
de prtiincipe et d’art (afin de me pas dlesintegrer l’oeuvre
de Berrecei). 11 n’y iavaut pas en Poiogne de traditiion
d’elever de fastueux monumentis funeraires pour les.
femmes de familles regmamtes. Quand les objections de
Decius furemt emfin irefutees,, la situaitiiion politique cham-
gea> puiisqu’ien deoemtare 1575 Annę fut elue et six mois
plus tard couromnlee reine de Poiogne, ainis'ii que son
marł Etieone Bathory, duc de Transylvanie.

Annę, en tant que reine, se fit fiimalememt cansitruire
le monument funeraire dans iia chapelle de Sigismond;
en 1(58/3'—1584 il fut sculpte egalemeint par Santi Gucci.
On prit proibablement du premier monument le cadre
arC'hlteotioinlique avec le socile et les oayetis łateraux,
ornes des airmoiries de Poiogne, de Lituamie et deis ar-
moniries priinciiereis d’A.ragona et de Sforza. Par contrę
la dalie a la figurę d’Anne fut sans aucun doute rem-
placee par une mouyelle. Annę y eist montree comme
reiiine avec des insignes, en costume de feimme mariee.,
un long chale sur la tete descendanit jusqu’aiux pieds

et une mentonniere enveloppamt le oou. La medaille
suspendue a la chaine de la Gomfrerie Ste-Amme, reipre-
Łsentee sur un livre, est un element datant la dalie avec
la figurę de la reine qui fonda cette confrerie en 1579
et domt elle fut une protectrice devouee.

La reine Annę dota de nomhreux objets liturgiques
la chapelle de Sigismond qui, grace aux trois monu-
ments funeraires, devlnt le mausolee des derniers Ja-
gellons; elle1 fit coiuvrir sa coupole de tuiles doirees en
formę d’eoalilles. En 1586, de Varisiovie, elle envoya a la
chapelle son po-rtraiit de eouroinmememi muni d’une lon-
gue dmsciriptioin souMignaint son. lorigime dynastique et com-
memoramt 1’acte de son couronnement du ler mai 1576.
Nous connaiisisams quelques portraitis de la reine Annę,
peints suritout par Martin Kober, en un oostiume qui
rassemble a ce-lui du monument fumeraiire, avec la m.e-
daiiłle de1 la Gonfrieriie Ste-Anne sur la poiitrdne, et
meme en costume mamon de la confrerie (le portrait
du Musee de Wilanów).

Le monument funeraire de la reine Annę, appuye
contrę la (stalle de Sigiismoind Ier, eisrt exeoute en marbre
rouge hongroiiis; sa compositiioin renoue avec des mo-
numentis funeraires diits „en appemtis” de la l.®re moiitie
du XVIe siecle. Le gilsant endormi, place sur uine dalie
comeave iein berceau, glisse legeremienf veirs le bord in-
ferieur, comme s’iil etait poiusse par le poids de soin
corps. Une longue nobe, arramgee avec ant, semble etre
remuiee par le souffle du veint; autour des mancheis, elle
formę deis plis anguleux ,,gothiques”. C’es't une nouvelle
presentation de la figurę humaine et de ises yetements,
creee par Santi Gucci, eminent iscuipt'eur manieriste.

Le monument funeraire de la reine Annę influenęa
la istatuaire funeraire de Poiogne a l’epoque de la Re-
naissance tardiive. La comjposition du gisant etait imitee
et repetee dans les mionuments des dames polonaiseis.
Le monument funeraire d’u;ne matrooe anonyme avec
son filiS', le petit Chriistophe, mumii d’armoiries „Jastrzę-
biec” de Restarzewo (m. en 1576), celui d’Amne Modli-
szewska d>e Łomża de 1591 et un autre d’Elisa,beth Ję-
drzejowska de Krosno de 1508 en tem'0'ignent.
 
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