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Rubio de la Serna, Juan: Une nécropole antéromaine de la Catalogne
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.25013#0010
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sée, qui m’induit à vous signaler des découvertes dont la science aura
peut-être à tirer quelque profit.
La trouvaille est composée d’un grand nombre
d’urnes cinéraires de diverses formes et dimensions,
mais la plupart sont de celles qu’indique le dessin ci-
joint, n° I ; le spécimen que j’en ai choisi mesure 90
centimètres de hauteur, ce qui est la proportion du
plus grand nombre des vases de cette catégorie.
Auprès des urnes, qui sont enfoncées dans la terre
à une profondeur de un à deux mètres, se trouvent
aussi groupées avec celles-ci des poteries dont l’ar-
gile, la fabrication, le type, la couleur, etc., sont
très variés ; et en outre des armes en fer telles que
des épées, des lances, des javelots et des restes d’ar-
mures : mais tout cela dans un état d’oxidation tel
que les objets se brisent dès qu’on les touche.
Presque tous les plats renferment des os d’ani-
maux et on y voit même des arêtes de poissons et
des coquilles d’œufs. Cette circonstance, jointe à la
forme d’une partie des vases, semble démontrer que ce sont de véri-
tables monuments de silicernium, vestiges du banquet funéraire, déposé
dans la fosse encore ouverte.
Les urnes cinéraires, dans leurs diverses formes et grandeurs, renfer-
ment des os calcinés, des cendres ou bien une espèce de pâte de couleur
rouge-brunâtre; et parmi ces os on trouve quelques petits joyaux en fer,
en bronze, en cuivre, en plomb et en pierre, tels que bracelets, fibules,
tali, anneaux, amulettes, etc.
Pour ce qui est de la matière des vases, ils sont pour la plupart d’une
argile fine de couleur rouge, tantôt très vive, tantôt très terne, et presque
toujours lustrée par le polissage; le modelage en est fort soigné. Mais on y
trouve aussi des vases de bucchero nero, d’un noir franc, aux parois
minces et fort friables, soigneusement polis et de formes élégantes.
Ils sont dépourvus d’ornements, saufles proéminences ou boutons qu’on
sée, qui m’induit à vous signaler des découvertes dont la science aura
peut-être à tirer quelque profit.
La trouvaille est composée d’un grand nombre
d’urnes cinéraires de diverses formes et dimensions,
mais la plupart sont de celles qu’indique le dessin ci-
joint, n° I ; le spécimen que j’en ai choisi mesure 90
centimètres de hauteur, ce qui est la proportion du
plus grand nombre des vases de cette catégorie.
Auprès des urnes, qui sont enfoncées dans la terre
à une profondeur de un à deux mètres, se trouvent
aussi groupées avec celles-ci des poteries dont l’ar-
gile, la fabrication, le type, la couleur, etc., sont
très variés ; et en outre des armes en fer telles que
des épées, des lances, des javelots et des restes d’ar-
mures : mais tout cela dans un état d’oxidation tel
que les objets se brisent dès qu’on les touche.
Presque tous les plats renferment des os d’ani-
maux et on y voit même des arêtes de poissons et
des coquilles d’œufs. Cette circonstance, jointe à la
forme d’une partie des vases, semble démontrer que ce sont de véri-
tables monuments de silicernium, vestiges du banquet funéraire, déposé
dans la fosse encore ouverte.
Les urnes cinéraires, dans leurs diverses formes et grandeurs, renfer-
ment des os calcinés, des cendres ou bien une espèce de pâte de couleur
rouge-brunâtre; et parmi ces os on trouve quelques petits joyaux en fer,
en bronze, en cuivre, en plomb et en pierre, tels que bracelets, fibules,
tali, anneaux, amulettes, etc.
Pour ce qui est de la matière des vases, ils sont pour la plupart d’une
argile fine de couleur rouge, tantôt très vive, tantôt très terne, et presque
toujours lustrée par le polissage; le modelage en est fort soigné. Mais on y
trouve aussi des vases de bucchero nero, d’un noir franc, aux parois
minces et fort friables, soigneusement polis et de formes élégantes.
Ils sont dépourvus d’ornements, saufles proéminences ou boutons qu’on