RECUEIL DE MONUMENTS
POUR SERVIR A LA CONNAISSANCE ET A L’HISTOIRE DE L’ART ANTIQUE
FRAGMENTS D’ARCHITECTURE JUDAÏQUE.
(Planche 3.ï.)
Le sarcophage antique en pierre calcaire, publié dans cette planche,
provient, comme celui qui a été donné dans la planche 36 de la Gazette de
1879, du célèbre monument connu sous le nom de Qbour-el-Molouk ou
Tombeaux des rois. Tous deux ont été connus à Jérusalem comme ayant
cette origine, et sur ce point la tradition n’a jamais varié. Celui-ci, qui a
gardé son couvercle, avait été apporté au Mehkcmeh, ou tribunal musulman,
et il y servait d’auge pour les ablutions. Il est aujourd’hui déposé au Louvre,
dans le Musée judaïque. Ses deux extrémités sont représentées en élévation
dans notre planche. L’ornementation consiste en rosaces de types différents,
qui semblent empreintes du style assyrien.
Quant à la plaque de marbre blanc, décorée d’un bas-relief, qui occupe
le centre de la même planche, elle est, ainsi que les deux autres plaques
analogues publiées dans ce recueil en 1879, planche 36, encastrée dans le
soubassement de la Qoubbet-es-Sakhrah, « le Dôme de la roche, » que l’on
nomme à tort la mosquée d’Omar, et qui entoure la roche sur laquelle
reposait probablement l’autel des holocaustes, placé en avant du Temple de
Salomon. Je pense qu’elle provient de la célèbre balustrade du parvis du
Temple d’Hérode.
F. de SAULCY.
GAZETTE ARCHÉOLOGIQUE. — 7- ANNÉE. — N* 6. — 1881-1882.
£6
POUR SERVIR A LA CONNAISSANCE ET A L’HISTOIRE DE L’ART ANTIQUE
FRAGMENTS D’ARCHITECTURE JUDAÏQUE.
(Planche 3.ï.)
Le sarcophage antique en pierre calcaire, publié dans cette planche,
provient, comme celui qui a été donné dans la planche 36 de la Gazette de
1879, du célèbre monument connu sous le nom de Qbour-el-Molouk ou
Tombeaux des rois. Tous deux ont été connus à Jérusalem comme ayant
cette origine, et sur ce point la tradition n’a jamais varié. Celui-ci, qui a
gardé son couvercle, avait été apporté au Mehkcmeh, ou tribunal musulman,
et il y servait d’auge pour les ablutions. Il est aujourd’hui déposé au Louvre,
dans le Musée judaïque. Ses deux extrémités sont représentées en élévation
dans notre planche. L’ornementation consiste en rosaces de types différents,
qui semblent empreintes du style assyrien.
Quant à la plaque de marbre blanc, décorée d’un bas-relief, qui occupe
le centre de la même planche, elle est, ainsi que les deux autres plaques
analogues publiées dans ce recueil en 1879, planche 36, encastrée dans le
soubassement de la Qoubbet-es-Sakhrah, « le Dôme de la roche, » que l’on
nomme à tort la mosquée d’Omar, et qui entoure la roche sur laquelle
reposait probablement l’autel des holocaustes, placé en avant du Temple de
Salomon. Je pense qu’elle provient de la célèbre balustrade du parvis du
Temple d’Hérode.
F. de SAULCY.
GAZETTE ARCHÉOLOGIQUE. — 7- ANNÉE. — N* 6. — 1881-1882.
£6