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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 7.1881-1882

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Fernique, Emmanuel: Plaques en os sculpté trouvées à Préneste
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Lenormant, François: Notes archéologiques sur la terre d’Otrante
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https://doi.org/10.11588/diglit.25013#0032

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— 24

de la même façon ; les traits du visage offrent partout des caractères semblables ,
les yeux sont largement ouverts, les ailes du nez fortement accusées, les lèvres
épaisses ; la chevelure est indiquée par des raies parallèles ; celle des deux femmes
toutefois forme sur le devant de la tête un bandeau ondulé, qui olfre le même aspect
sur les reliefs des deux couvercles.

Ce qu’il faut surtout remarquer, c’est l’analogie que présentent les plaques d’os
sculpté avec les graffiti des cistes et des miroirs. Les figures ont le même carac-
tère ; elles ne nous offrent ni le type grec, tel que nous le connaissons d'après les
peintures des vases, ni le type étrusque tel qu’il est représenté sur les peintures des
tombeaux et les sculptures des sarcophages ; elles appartiennent plutôt au type latin ;
les dieux de l’Olympe, sur les graffiti comme sur les plaques en os sculpté, ressem-
blent beaucoup à des paysans de la campagne romaine. J’attribuerais donc volontiers
ces reliefs, aussi bien que les dessins au trait des cistes, àun art latin, dérivé de l’art
grec, mais incapable d’arriver à la même perfection.

Ces plaques d’os ayant été trouvées à côté de cistes et de miroirs en bronze, doi-
vent être de la même époque^ c’est-à-dire de la fin du troisième siècle et du second
siècle avant notre ère. Les boîtes qu’elles décoraient appartenaient, selon toute
apparence, au mimdus muliebris dont les fouilles de Préneste ont fourni de si nom-
breux échantillons.

Emmanuel FERNIQUE.

Nous avons eu récemment l’occasion de voir quelques bijoux grecs récemment
trouvés dans un tombeau de Tarente, cpi étaient entre les mains d’un fouilleur du
pays. Un collier d’or élégant, décoré de pâtes de verre habilement serties, qui au pre-
mier abord semblaient des émaux cloisonnés, et des boucles d’oreille, ornées de
figures délicatementmodeléesd’Amours enfantins, ailés, tenant d’une main unlécythos
et del’autreune phiale, rentraient dans ce que l’onal’habitude de voiron ce genre. Ce
qui était plus neuf et plus intéressant au point de vue archéologique était une bague
d’or à chaton gravé, qui montrait l’Eros hermaphrodite des mystères de la Grande-
Grèce, tel qu’on le voit sur les vases peints dç la décadence, ailé, volant, avec sa
coiffure de femme et les bandes de perles croisées sur la poitrine. De sa main droite
élevée il soutient un coffre carré et de la gauche porte un miroir.

F. L.

VEditeur-Gérant : A. Lévy.
 
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