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Longpérier, Adrien de: Statue du temple d’Auguste à Ancyre de Galatie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.25013#0083
décrite par Mionnet (1), d’après le Muséum Arigonianum (2), type qui comprend
la figure impériale avec l’inscription si expressive CEBACTOY KTICMA [fondée
par Auguste).
Les statues assises du 1er siècle sont, comme on sait, extrêmement rares;
et toutefois nous renvoyons comme point de comparaison aux exemples
suivants relevés dans le Musée de sculpture de Clarac :
1° Statue assise d’Auguste (toute restaurée), torse nu, draperie sur les jambes
(bras droit moderne) : pl. 919, n° 2330. Naples, Musée National.
2° Auguste assis, Naples, Musée National ; torse nu, draperie sur les genoux :
pl. 917, n° 2324 B.
3° Auguste assis. Villa Albani : pl. 912 A, n° 2334 A.
4° Tibère assis, torse nu, genoux couverts (Guattani, 1803, pl. XV),
Privernum : pl. 924, n° 2354.
5° Autre, Vatican : pl. 925, n° 2352.
6° Autre, Musée Chiaramonti : pl. 926, n° 2356. Ces deux sans tunique.
7° Torse nu de Claude avec draperie sur les genoux. Rome, Musée du Latran :
pl. 936 E, n° 2386B.
8° Claude assis. Naples, Musée national : pl. 935, n° 2386.
La collection de M. Jermakoff contient des linteaux de portes composés de
faisceaux de feuilles de cliêne liés par des bandelettes ; or ces linteaux sont
ceux du temple d’Auguste, qui viennent affirmer encore l’attribution de la
statue. Le sénat avait, en l’année 27 avant Jésus-Christ, 727 de Rome, décerné
à Auguste une couronne de chêne et deux plants de laurier pour avoir sauvé
ses concitoyens. Ce fait, raconté par Dion Cassius (3). est encore attesté par de
très belles médailles d’or et d’argent sur lesquelles on voit des rameaux de lau-
riers et la couronne de chêne, accompagnés des caractères OB Cives Servatos (4).
Tandis que les découvertes archéologiques font sortir de la nuit des temps
les monuments appartenant à l’antiquité la plus reculée, la bonne fortune des
antiquaires complète les édifices de l’époque classique que l’on croyait avoir été
entièrement explorés. Si Quatremère de Quincy et Émeric David vivaient encore
(1) Supplément, t. III, p. 371, n° 8t.
(2) T. I, pl. I, no 7.
(3) LI1I, 16.
(4) Eckhel, Doctr. num. vett. VI, p. 88 et
t. V, p. 162, à la famille Caninia.
la figure impériale avec l’inscription si expressive CEBACTOY KTICMA [fondée
par Auguste).
Les statues assises du 1er siècle sont, comme on sait, extrêmement rares;
et toutefois nous renvoyons comme point de comparaison aux exemples
suivants relevés dans le Musée de sculpture de Clarac :
1° Statue assise d’Auguste (toute restaurée), torse nu, draperie sur les jambes
(bras droit moderne) : pl. 919, n° 2330. Naples, Musée National.
2° Auguste assis, Naples, Musée National ; torse nu, draperie sur les genoux :
pl. 917, n° 2324 B.
3° Auguste assis. Villa Albani : pl. 912 A, n° 2334 A.
4° Tibère assis, torse nu, genoux couverts (Guattani, 1803, pl. XV),
Privernum : pl. 924, n° 2354.
5° Autre, Vatican : pl. 925, n° 2352.
6° Autre, Musée Chiaramonti : pl. 926, n° 2356. Ces deux sans tunique.
7° Torse nu de Claude avec draperie sur les genoux. Rome, Musée du Latran :
pl. 936 E, n° 2386B.
8° Claude assis. Naples, Musée national : pl. 935, n° 2386.
La collection de M. Jermakoff contient des linteaux de portes composés de
faisceaux de feuilles de cliêne liés par des bandelettes ; or ces linteaux sont
ceux du temple d’Auguste, qui viennent affirmer encore l’attribution de la
statue. Le sénat avait, en l’année 27 avant Jésus-Christ, 727 de Rome, décerné
à Auguste une couronne de chêne et deux plants de laurier pour avoir sauvé
ses concitoyens. Ce fait, raconté par Dion Cassius (3). est encore attesté par de
très belles médailles d’or et d’argent sur lesquelles on voit des rameaux de lau-
riers et la couronne de chêne, accompagnés des caractères OB Cives Servatos (4).
Tandis que les découvertes archéologiques font sortir de la nuit des temps
les monuments appartenant à l’antiquité la plus reculée, la bonne fortune des
antiquaires complète les édifices de l’époque classique que l’on croyait avoir été
entièrement explorés. Si Quatremère de Quincy et Émeric David vivaient encore
(1) Supplément, t. III, p. 371, n° 8t.
(2) T. I, pl. I, no 7.
(3) LI1I, 16.
(4) Eckhel, Doctr. num. vett. VI, p. 88 et
t. V, p. 162, à la famille Caninia.