SWEBACH-DESFONTAINES
(deuxième et dernier article1)
L’année 1800 marque la restauration du château de la Malmaison.
Joséphine, en plein bonheur conjugal, obtint du Premier Consul
l’autorisation de faire appel aux artistes les plus renommés pour
l’embellissement de ce séjour. Swebach reçut ainsi la commande
d’un panneau en forme de frise. Sous le titre de Cavalcade et pro-
menade en calèche, il brossa un panneau de 0m26 de hauteur sur
0'"o9 de largeur, représentant un clairière dans la campagne aux
environs, de Paris. A gauche sont groupés des calèches attelées à la
Daumont; des cavaliers et des femmes en habit de cheval se dispo-
sant à partir pour la promenade. Tous sont habillés à la mode inter-
médiaire entre la Révolution et l’Empire. On remarque, sur l’en-
semble des groupes, une jeune et élégante amazone en jupe blanche
et en corsage rouge montée sur un cheval blanc. Devant elle cara-
colent deux officiers. A droite, une maison entre deux collines. Au
fond, dans la plaine, quelques cavaliers au repos ou à la course. Le
paysage, clos par les coteaux boisés sous un ciel clair, rappelle les
environs de Marly et de Louveciennes. Les personnages, véritables
miniatures, sont exécutés avec la précision de dessin et la finesse de
touche habituelles à l’auteur. On reconnaît, dans l’amazone du pre-
mier plan,la future impératrice Joséphine. Les figures, traitées avec
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1904, t. II, p. 376.
(deuxième et dernier article1)
L’année 1800 marque la restauration du château de la Malmaison.
Joséphine, en plein bonheur conjugal, obtint du Premier Consul
l’autorisation de faire appel aux artistes les plus renommés pour
l’embellissement de ce séjour. Swebach reçut ainsi la commande
d’un panneau en forme de frise. Sous le titre de Cavalcade et pro-
menade en calèche, il brossa un panneau de 0m26 de hauteur sur
0'"o9 de largeur, représentant un clairière dans la campagne aux
environs, de Paris. A gauche sont groupés des calèches attelées à la
Daumont; des cavaliers et des femmes en habit de cheval se dispo-
sant à partir pour la promenade. Tous sont habillés à la mode inter-
médiaire entre la Révolution et l’Empire. On remarque, sur l’en-
semble des groupes, une jeune et élégante amazone en jupe blanche
et en corsage rouge montée sur un cheval blanc. Devant elle cara-
colent deux officiers. A droite, une maison entre deux collines. Au
fond, dans la plaine, quelques cavaliers au repos ou à la course. Le
paysage, clos par les coteaux boisés sous un ciel clair, rappelle les
environs de Marly et de Louveciennes. Les personnages, véritables
miniatures, sont exécutés avec la précision de dessin et la finesse de
touche habituelles à l’auteur. On reconnaît, dans l’amazone du pre-
mier plan,la future impératrice Joséphine. Les figures, traitées avec
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1904, t. II, p. 376.