DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.6814#0013
LE GkEL®T
quais, c'est-à-dire qu'il trahira toujours son
origine première;
Tandis que mettez-moi la première grisette
venue dans un salon et vous jurerez qu'elle a
été grande dame toute sa vie.
Or, Mlle Zaza Bouledegomme était femme,
et partant susceptible de toutes les transfor-
mations.
ni.
Le lendemain de son départ de chez An-
ténor, Zaza avait juré une fidélité éternelle à
un célèbre mathématicien génevois, qui crut
sans doute pouvoir résoudre avec elle le fa-
meux problème de la quadrature du cercle.
Le nom de Zaza lui ayant paru peu appro-
prié à la gravité de ses études, il changea le
nom de sa divinité en celui d'Hypothénuse.
De plus, pour ne pas distraire son esprit des
recherches géométriques auxquelles il se li-
vrait, il se mit à dessiner sur son idole même
une foule de lettres et de lignes. Le visage
de Mlle Zaza ne tarda pas à ressembler à un
tableau de mathématiques.
IV.
Lasse de jouer ce rôle de tableau géométri-
que ambulant, Zaza se laissa prendre aux
splendeurs d'un boyard dont le landau avait
un jour traversé son rayon visuel.
Le boyard la nourrit de caviar et de koumis
jusqu'au jour où un Indien, pâle comme un
beau soir d'automne, lui ravit sa conquête.
Un farceur, que ce fils de l'Hindoustan
Trouvant les arabesques dessinées par le Gé
nevois trop abstraites et peu agréables à l'œil,
il se mit à tatouer Zaza de la tète aux pieds,
et bientôt le corps de la charmante enfant ne
présenta plus qu'un assemblage informe d'in-
carnations de Vichnou, de roues de charrettes
et d'animaux apocalyptiques.
Mlle Zaza ne tarda pas à lâcher les Indes
pour se lancer en pleine Irlande.
Y.
L'Irlandais dont elle avait séduit le cœur
était un amoureux passionné des lignes du
visage. Ayant remarqué que le nez de Zaza
était des plus corrects, il voulut s'en emparer
pour en faire don au musée de Christiania.
Mais Zaza demanda quelques années pour
réfléchir, avant de sacrifier ainsi son organe
olfactif.
Mac-Aron (c'était le nom du célèbre Irlan-
dais) craignant que ce nez ne lui échappât,
s'empressa néanmoins de l'acheter à Zaza,
avec promesse par celle-ci de le lui léguer à
sa mort.
VI.
L'Irlandais séduisant peu Mlle Zaza, elle
résolut d'aborder le Japen.
Mais le Japonais sur lequel elle jeta son
dévolu lui ayant dit un jour :
— Seriez-vous capable, pour me prouver
votre amour, de vous ouvrir le ventre ?
Zaza s'empressa de fuir cet étrange amou-
reux.
Hélas ! c'était pour tomber de Charybe en
Scylla!
Car elle devait rencontrer sur son chemin
un Canaque, un vrai Canaque qui, sans
même lui demander son consentement, la prit
sous son bras et l'emmena dans son hôtel.
Là, ce Canaque lui dit :
— Je vous invite à dîner avec moi. Je viens
de tuer mon propriétaire et nous allons le
manger tout de suite.
Zaza n'eut que le temps de se sauver.
VII
L'Exposition était terminée, et Mlle Zaza,
dégoûtée des Russes, des Indiens, des Japo-
nais et des Canaques, réfléchissait tristement
aux bizarreries de sa destinée.
Ah 1 comme elle était désenchantée et dé-
sabusée !..
Elle se rappela alors la vieille chanson :
On revient toujours
A ses anciennes amours!
Et elle alla frapper à la porte d'Anténor.
— Où allez-vous? interrogea le concierge,
stupéfait à la vue de cette étrange créature
peinturlurée comme un tableau de Manet.
— Monsieur Aménor.
11 vient de se marier et il est en province
depuis huit jours.
— Trop tard! soupira Zaza.
VIII
A une époque où il est tellement question
de régénérer l'humanité par l'instruction, Zaza
pourrait rendre de signalés services dans notre
beau pays de France.
Car elle otlre un spécimen étrange de la ci-
vilisation des peuples les plus hétérogènes.
Et si l'on fonde jamais un musée ethnogra-
phique, je demande une vitrine pour la mal-
heureuse amie d'Anténor.
Alphonse Lafitte.
GRELOTS
Les orateurs politiques so trompent parfois
eux-mêmes, en prenant l'amour de la parole
pour l'amour du pays.
—o-
Les fêtes ne sont point, pour les gens du
monde, des oraisons d'êtro heureux, mais
des occasions de le paraîtra.
Deux causes éloignent nos amis : leur pros-
périté qui n'a pas besoin de nous, et notre in-
fortune qui aurait besoin d'eux.
—o—
Les gens jaloux ne sont pas aussi malheu-
reux d'un accident qui leur arrive, que d'un
bonheur qui arrive aux autres.
On grossit autant les qualités des gens
qu'on aime que les défauts des personnes
qu'on a dans le nez.
' —o—
Les créanciers ne tiennent pas a être ap-
pelés cher Monsieur, ils aiment bien mieux
qu'on les appelle vieux filous ; dans le dernier
cas on les paie, dans le premier, o* ne leur
donne pas un liard.
—o—
Accordez plutôt votre piano, que des louan-
ges aux imbéciles ; dans le premier cas vous
aurez l'air intelligent, dans le second vous
auriez l'air d'un domestique.
Pour arriver au pouvoir, les hommes politi-
ques promettent a tout le monde du beurre
des deux côiés de la tartine, mais une fois
arrivés, ils ne donnent souvent ni beurre ni
tartine
—o—
Rien n'est bête comme une femme laide,
faisant étalage de sa vertu ; où est son mérite :
personne n'en veut; c'est même ce qui me
rappelle cette vieille fable de la pie et de la
perdrix.
la pie
Que raon sort est digne d'envie
Personne n'attente à ma vie.
la perdrix
Je le crois bien :
Tu ne vaux rien.
—o—
Nous sommes généralement si bêtes, que
nous faisons plus de cas, du sourire d'un
grand, que de l'amitié d'un petit.
Ch. Leroy.
CARTES DE VISITE
EN TYPOGRAPHIE
Depuis SS fr. 50 le cent.
FORMAT ORDINAIRE:
le cent.
Velin fin... » 50
Bristol..... 3 ï
Bristolangl. 3 50
« „ „_ ■ Demi-Deuil, 0 60i«pli
Cartes en deuil| Grand id. 1 » L, .
GRAND FORMAT :
le cent.
Velin fin.. 3 »
Bristol..... 3 50
Bristol angl. 4 r>
■
par Mil
Envoi franco par retour du courrier, dans
tous tes pays de l'union postale, contre timbres-
poste ou mandat.
On ne fait pas, moins de 100 cartes au même nom.
J MADRE,
77, RUE NEUVE-DES-PETITS-CHAMPS,
PARIS.
PI us deTACH ES de VIN su ries NAPPES
AVEC LE
PÂRAGOUTTES
BREVETÉ
De G. COUTHIER Fils
SEUL FABRICANT
Rue de Sèze, IV" 9, Paris.
Médaille d'arg. Exposit. internationale de iS79
SPÉCIALITÉ : Métal anglais, Articles de
toilette, Boîtes à houppes, Garnitures de né-
cessaires.
HAUTE NOUVEAUTÉ : Glaces, Ronds de
serviettes. Coquetiers, Boites à bijoux, Ca-
barets, etc.
FANTAISIE. — MODÈLES DÉPOSÉS
Orfèvrerie, Métal anglais, Ruolz extra-blanc,
Couverts, Coutellerie fine.
DORURE, RÉARGENTIÎIÎE, REPARATIONS EN TOCS GENRES
EMILE TOURTIN
8, Boulevard des Italiens, 8
PARIS
PEINTURE ET PHOTOGRAPHIE D'ART
SPÉCIALITÉ DE REPRODUCTIONS
CAPSULES DARTOIS
I à la créosotede hêtre, spéciale» contre ïapbttrisle.I
Guérissent rapidement : 'toux, asthmes,
! catarrhes, bronchites ehl -onlqttes. & franc*.
103, rue Montmartre, pari s, et Pharmacies.
POUR-CAUSE D EXPROPRIATION
à partir du 19 janvier
Li Iiisi D. GAYET
Librairie - Papeterie
RELIURE DE LUXE ET ORDINAIRE
SERA TRANSFÉRÉE
11, rue Nve-des-Petits-Champs
Près l'avenue de l'Opéra
1 Ji U u il 11h li a u Jj des femmes, guérison par las Dra-
sâKS-pbrro-BROoTÉis de Grimaud. Poitisra. c. Phar.
a£Îi* ■?,* ^o'PitaHer» d'Afrique 13 novembre
1878 médaille d honneur de i" classe, Voltri (Italie!
14 Janvier 1879. '
MOIS DE
(livraison immédiate)
IfnYÎTRIN 0R et ARGENT>
OiiyJiX IJLIJLO Chaînes, Bijoux, Pendales,
Couverts métal extra-blanc.
Maison fondée en 1871.—Envoi t'des prospectus.
HECTOR LE BARBIER
PARIS. 46, rue St-Placide, 46. PARIS
La TÉRÉBENTHINE du MÊLÉZK an
Ovules Suédois
Spfoili Motm ; RETENTION D'URINE It GONORRHÉE
Suàrlt ««m ; Névralgie, Coliques taipatlqnes
Impuissant», Gravelle et Goutte
_HIHimMls.fr.fr posie. 108, r. Montmartre, Parti
STERILITE DES FEMMES
constitutionnelle au accidentelle, complètement dé-
truite par le traitement de madame LACHAPELLS,
maîtresse sage-femme, professeur d'accouekementa.
— Consultations tous les jours, de trois à einq
heures, rue Mont-Tùabor, 27, près les Tuileries
18, RUE NEUVE-DES-MATHURINS, PARIS
le HAMMAM
, Bains Turco-Romains
htuves à air sec, massage et lavage, douche, piscine.
Les Maladies chroniques rebelles aux remèdes ordi-
naires, RHUMATISMES, GOUTTE, SCROFULES,
OBESITE, etc., sont avantageusement modifiée» par
1 usage du BAIN TURCO-ROMAIN, qui est la médi-
cation la plus simple et la plus naturelle pour prévenir
et guérir RHUMES, CORYSA. les iffectinns CA-
THAKRALESdes BRONCHES, du LARYNX de»
REIMS, de la VESSIE, la DIARRHEE, etc., du» à
l'influence du froid, de l'humidité et aux brusques va-
riations atmosphériques.
HYDROTHÉRAPIE COMPLÈTE
» INHALATIONS SULFUREUSES
Entrée spéciale des Dames : 47, boul. Haussmann.
En vente chez J. Madré, 77, rue Neuve-des-Petits-Champs,
De l'Usage W de la Politesse dans
le monda, par M"* In baronne de
Freshes. 1t... ... 50 c.
Hygiène dus Fumeura, par Lemeji-
cieb de Neuville et V. Cochinat.
1 v..........liOc.
Nouveau langage des fleurs, des
dames et des demoiselles, par
M"* la baronne de Freske. \ v.
orné de 48 gv. col. ... 1 fr.
Le Mérite des Femmes. Nouvelle
édit. parj àndbibu. 1t. 50 c.
L'Oracle des Dames et des De»
moiselles, par Ezécujas. 2* éd.
1 v......... . 50 c.
Grammaire de l'Amour à l'usage
des gens du monde, par A. Vé-
mah. 1 v........50 c.
Nouveau dictionnaire de l'Amour
à l'usage des gens du monde,
par A. Vémar. i t.. . . 1 fr.
Les Jeux fnnooents de société, par Poisle-Desgrahgis.
1 y. orné de figures. ... 1 fr.
rTAUXÏEIt,
Nouveau Guide pour se marier, par
L.-C-, suivi df*n Manuel des par-
rains et marraines. 1t.. 1 fr.
OUVRAGES
du docteur clément
Hygiène oonjogale, guide des gens
mariés, i v........1 fr.
Suide de l'Homme dans les maladies
des voies urinnires et des ergianes
générateurs. 1 v. avec grav. 1 fr.
Guide de la Femme flans les mala-
dies de son sexe. 1 v. avec gra-
vures...........t fr.
De l'Onanisme, par TissOT. Revu et
mis à jour. 1 v.......1 fr.
ENVOI FRANCO CONTRE TlWBRtS-POSTE
nouveau ood» d. l'Amour à l'a),
sage des gens du mande, par A,
Véiur. 1 v.......60 e.
Manuel complet des jeux de car-
tes, d' ÀDBÉlTÀn de LoilGUSVIU.«.
i y.. .........1 fr.
La Chiromancie, par J. Alunira.
i ........ . i fr.
L'Art de dire la bonne aventure
et de faire les réussites avec les
cartes. 1 t........* 1 fr.
Le véritable interprète des Son-
ges, par Joseph. 1 v. . . 50 c.
L'Ecole de l'Escrime, par i.-k.
Bi.ot, ancien maître d'armes au
régiment, .suivre du Code rf&
Duel, i t........i fr.
Gymnastique au salon et au jar-
din. 1 t. avec 40 gr. . . i fr.
Guide complet de la Danse, par
Gawlekowsiu , professeur de
danse. 1 t........1 fr.
T e Jardinier des salons, ou l'art de cultiver
les flnurs dans les appartements, sur les
croisées-et sur les balcons, par Ysabsad.
1 t. orné de jolies grav....... y fr
Ce lEoniteur
alm to à Cote
sa
pajrais&aj*. t roua
3* (» Me ta
us Pt.va ooKrurr cm
Om r àPMtaitl,
NatAs-Iéprie » e*l>nmm» «mm***
''"mm^mmmmmanmmmmm MÉnaaaBasaaaBaai
tus
ARTIFICIELS MOBILES de H. LISKENNE, oculariste des hôpi-
taux de France, Belgique, d'Italie, des Pays-Bas. — 68, rue de Rivoli. PARIS.
PASSÉ, PRÉSENT, AVENIR
Par la Chiromancie et la Graphologie.
Mme INBAGINE, 5, boulevard Ornano, Paris
IV irPTTflli TANNIN roCKQUBT, Guérit «n
lllaftiullUil trois jours tes maladies conta-
gieuses, récentes ou invétérées, 3 fr. le flacon. —
Pharmacie Fourquet,29, rue des Lombards, A LA
BARBE D'OR. Expédie.
PARIS — Imprimerie L. HUGONIS et C, 56^ rue NJ-D.-de-Lt-rette.
.Vap
Le Directeur-Gérant
J. MADRE
quais, c'est-à-dire qu'il trahira toujours son
origine première;
Tandis que mettez-moi la première grisette
venue dans un salon et vous jurerez qu'elle a
été grande dame toute sa vie.
Or, Mlle Zaza Bouledegomme était femme,
et partant susceptible de toutes les transfor-
mations.
ni.
Le lendemain de son départ de chez An-
ténor, Zaza avait juré une fidélité éternelle à
un célèbre mathématicien génevois, qui crut
sans doute pouvoir résoudre avec elle le fa-
meux problème de la quadrature du cercle.
Le nom de Zaza lui ayant paru peu appro-
prié à la gravité de ses études, il changea le
nom de sa divinité en celui d'Hypothénuse.
De plus, pour ne pas distraire son esprit des
recherches géométriques auxquelles il se li-
vrait, il se mit à dessiner sur son idole même
une foule de lettres et de lignes. Le visage
de Mlle Zaza ne tarda pas à ressembler à un
tableau de mathématiques.
IV.
Lasse de jouer ce rôle de tableau géométri-
que ambulant, Zaza se laissa prendre aux
splendeurs d'un boyard dont le landau avait
un jour traversé son rayon visuel.
Le boyard la nourrit de caviar et de koumis
jusqu'au jour où un Indien, pâle comme un
beau soir d'automne, lui ravit sa conquête.
Un farceur, que ce fils de l'Hindoustan
Trouvant les arabesques dessinées par le Gé
nevois trop abstraites et peu agréables à l'œil,
il se mit à tatouer Zaza de la tète aux pieds,
et bientôt le corps de la charmante enfant ne
présenta plus qu'un assemblage informe d'in-
carnations de Vichnou, de roues de charrettes
et d'animaux apocalyptiques.
Mlle Zaza ne tarda pas à lâcher les Indes
pour se lancer en pleine Irlande.
Y.
L'Irlandais dont elle avait séduit le cœur
était un amoureux passionné des lignes du
visage. Ayant remarqué que le nez de Zaza
était des plus corrects, il voulut s'en emparer
pour en faire don au musée de Christiania.
Mais Zaza demanda quelques années pour
réfléchir, avant de sacrifier ainsi son organe
olfactif.
Mac-Aron (c'était le nom du célèbre Irlan-
dais) craignant que ce nez ne lui échappât,
s'empressa néanmoins de l'acheter à Zaza,
avec promesse par celle-ci de le lui léguer à
sa mort.
VI.
L'Irlandais séduisant peu Mlle Zaza, elle
résolut d'aborder le Japen.
Mais le Japonais sur lequel elle jeta son
dévolu lui ayant dit un jour :
— Seriez-vous capable, pour me prouver
votre amour, de vous ouvrir le ventre ?
Zaza s'empressa de fuir cet étrange amou-
reux.
Hélas ! c'était pour tomber de Charybe en
Scylla!
Car elle devait rencontrer sur son chemin
un Canaque, un vrai Canaque qui, sans
même lui demander son consentement, la prit
sous son bras et l'emmena dans son hôtel.
Là, ce Canaque lui dit :
— Je vous invite à dîner avec moi. Je viens
de tuer mon propriétaire et nous allons le
manger tout de suite.
Zaza n'eut que le temps de se sauver.
VII
L'Exposition était terminée, et Mlle Zaza,
dégoûtée des Russes, des Indiens, des Japo-
nais et des Canaques, réfléchissait tristement
aux bizarreries de sa destinée.
Ah 1 comme elle était désenchantée et dé-
sabusée !..
Elle se rappela alors la vieille chanson :
On revient toujours
A ses anciennes amours!
Et elle alla frapper à la porte d'Anténor.
— Où allez-vous? interrogea le concierge,
stupéfait à la vue de cette étrange créature
peinturlurée comme un tableau de Manet.
— Monsieur Aménor.
11 vient de se marier et il est en province
depuis huit jours.
— Trop tard! soupira Zaza.
VIII
A une époque où il est tellement question
de régénérer l'humanité par l'instruction, Zaza
pourrait rendre de signalés services dans notre
beau pays de France.
Car elle otlre un spécimen étrange de la ci-
vilisation des peuples les plus hétérogènes.
Et si l'on fonde jamais un musée ethnogra-
phique, je demande une vitrine pour la mal-
heureuse amie d'Anténor.
Alphonse Lafitte.
GRELOTS
Les orateurs politiques so trompent parfois
eux-mêmes, en prenant l'amour de la parole
pour l'amour du pays.
—o-
Les fêtes ne sont point, pour les gens du
monde, des oraisons d'êtro heureux, mais
des occasions de le paraîtra.
Deux causes éloignent nos amis : leur pros-
périté qui n'a pas besoin de nous, et notre in-
fortune qui aurait besoin d'eux.
—o—
Les gens jaloux ne sont pas aussi malheu-
reux d'un accident qui leur arrive, que d'un
bonheur qui arrive aux autres.
On grossit autant les qualités des gens
qu'on aime que les défauts des personnes
qu'on a dans le nez.
' —o—
Les créanciers ne tiennent pas a être ap-
pelés cher Monsieur, ils aiment bien mieux
qu'on les appelle vieux filous ; dans le dernier
cas on les paie, dans le premier, o* ne leur
donne pas un liard.
—o—
Accordez plutôt votre piano, que des louan-
ges aux imbéciles ; dans le premier cas vous
aurez l'air intelligent, dans le second vous
auriez l'air d'un domestique.
Pour arriver au pouvoir, les hommes politi-
ques promettent a tout le monde du beurre
des deux côiés de la tartine, mais une fois
arrivés, ils ne donnent souvent ni beurre ni
tartine
—o—
Rien n'est bête comme une femme laide,
faisant étalage de sa vertu ; où est son mérite :
personne n'en veut; c'est même ce qui me
rappelle cette vieille fable de la pie et de la
perdrix.
la pie
Que raon sort est digne d'envie
Personne n'attente à ma vie.
la perdrix
Je le crois bien :
Tu ne vaux rien.
—o—
Nous sommes généralement si bêtes, que
nous faisons plus de cas, du sourire d'un
grand, que de l'amitié d'un petit.
Ch. Leroy.
CARTES DE VISITE
EN TYPOGRAPHIE
Depuis SS fr. 50 le cent.
FORMAT ORDINAIRE:
le cent.
Velin fin... » 50
Bristol..... 3 ï
Bristolangl. 3 50
« „ „_ ■ Demi-Deuil, 0 60i«pli
Cartes en deuil| Grand id. 1 » L, .
GRAND FORMAT :
le cent.
Velin fin.. 3 »
Bristol..... 3 50
Bristol angl. 4 r>
■
par Mil
Envoi franco par retour du courrier, dans
tous tes pays de l'union postale, contre timbres-
poste ou mandat.
On ne fait pas, moins de 100 cartes au même nom.
J MADRE,
77, RUE NEUVE-DES-PETITS-CHAMPS,
PARIS.
PI us deTACH ES de VIN su ries NAPPES
AVEC LE
PÂRAGOUTTES
BREVETÉ
De G. COUTHIER Fils
SEUL FABRICANT
Rue de Sèze, IV" 9, Paris.
Médaille d'arg. Exposit. internationale de iS79
SPÉCIALITÉ : Métal anglais, Articles de
toilette, Boîtes à houppes, Garnitures de né-
cessaires.
HAUTE NOUVEAUTÉ : Glaces, Ronds de
serviettes. Coquetiers, Boites à bijoux, Ca-
barets, etc.
FANTAISIE. — MODÈLES DÉPOSÉS
Orfèvrerie, Métal anglais, Ruolz extra-blanc,
Couverts, Coutellerie fine.
DORURE, RÉARGENTIÎIÎE, REPARATIONS EN TOCS GENRES
EMILE TOURTIN
8, Boulevard des Italiens, 8
PARIS
PEINTURE ET PHOTOGRAPHIE D'ART
SPÉCIALITÉ DE REPRODUCTIONS
CAPSULES DARTOIS
I à la créosotede hêtre, spéciale» contre ïapbttrisle.I
Guérissent rapidement : 'toux, asthmes,
! catarrhes, bronchites ehl -onlqttes. & franc*.
103, rue Montmartre, pari s, et Pharmacies.
POUR-CAUSE D EXPROPRIATION
à partir du 19 janvier
Li Iiisi D. GAYET
Librairie - Papeterie
RELIURE DE LUXE ET ORDINAIRE
SERA TRANSFÉRÉE
11, rue Nve-des-Petits-Champs
Près l'avenue de l'Opéra
1 Ji U u il 11h li a u Jj des femmes, guérison par las Dra-
sâKS-pbrro-BROoTÉis de Grimaud. Poitisra. c. Phar.
a£Îi* ■?,* ^o'PitaHer» d'Afrique 13 novembre
1878 médaille d honneur de i" classe, Voltri (Italie!
14 Janvier 1879. '
MOIS DE
(livraison immédiate)
IfnYÎTRIN 0R et ARGENT>
OiiyJiX IJLIJLO Chaînes, Bijoux, Pendales,
Couverts métal extra-blanc.
Maison fondée en 1871.—Envoi t'des prospectus.
HECTOR LE BARBIER
PARIS. 46, rue St-Placide, 46. PARIS
La TÉRÉBENTHINE du MÊLÉZK an
Ovules Suédois
Spfoili Motm ; RETENTION D'URINE It GONORRHÉE
Suàrlt ««m ; Névralgie, Coliques taipatlqnes
Impuissant», Gravelle et Goutte
_HIHimMls.fr.fr posie. 108, r. Montmartre, Parti
STERILITE DES FEMMES
constitutionnelle au accidentelle, complètement dé-
truite par le traitement de madame LACHAPELLS,
maîtresse sage-femme, professeur d'accouekementa.
— Consultations tous les jours, de trois à einq
heures, rue Mont-Tùabor, 27, près les Tuileries
18, RUE NEUVE-DES-MATHURINS, PARIS
le HAMMAM
, Bains Turco-Romains
htuves à air sec, massage et lavage, douche, piscine.
Les Maladies chroniques rebelles aux remèdes ordi-
naires, RHUMATISMES, GOUTTE, SCROFULES,
OBESITE, etc., sont avantageusement modifiée» par
1 usage du BAIN TURCO-ROMAIN, qui est la médi-
cation la plus simple et la plus naturelle pour prévenir
et guérir RHUMES, CORYSA. les iffectinns CA-
THAKRALESdes BRONCHES, du LARYNX de»
REIMS, de la VESSIE, la DIARRHEE, etc., du» à
l'influence du froid, de l'humidité et aux brusques va-
riations atmosphériques.
HYDROTHÉRAPIE COMPLÈTE
» INHALATIONS SULFUREUSES
Entrée spéciale des Dames : 47, boul. Haussmann.
En vente chez J. Madré, 77, rue Neuve-des-Petits-Champs,
De l'Usage W de la Politesse dans
le monda, par M"* In baronne de
Freshes. 1t... ... 50 c.
Hygiène dus Fumeura, par Lemeji-
cieb de Neuville et V. Cochinat.
1 v..........liOc.
Nouveau langage des fleurs, des
dames et des demoiselles, par
M"* la baronne de Freske. \ v.
orné de 48 gv. col. ... 1 fr.
Le Mérite des Femmes. Nouvelle
édit. parj àndbibu. 1t. 50 c.
L'Oracle des Dames et des De»
moiselles, par Ezécujas. 2* éd.
1 v......... . 50 c.
Grammaire de l'Amour à l'usage
des gens du monde, par A. Vé-
mah. 1 v........50 c.
Nouveau dictionnaire de l'Amour
à l'usage des gens du monde,
par A. Vémar. i t.. . . 1 fr.
Les Jeux fnnooents de société, par Poisle-Desgrahgis.
1 y. orné de figures. ... 1 fr.
rTAUXÏEIt,
Nouveau Guide pour se marier, par
L.-C-, suivi df*n Manuel des par-
rains et marraines. 1t.. 1 fr.
OUVRAGES
du docteur clément
Hygiène oonjogale, guide des gens
mariés, i v........1 fr.
Suide de l'Homme dans les maladies
des voies urinnires et des ergianes
générateurs. 1 v. avec grav. 1 fr.
Guide de la Femme flans les mala-
dies de son sexe. 1 v. avec gra-
vures...........t fr.
De l'Onanisme, par TissOT. Revu et
mis à jour. 1 v.......1 fr.
ENVOI FRANCO CONTRE TlWBRtS-POSTE
nouveau ood» d. l'Amour à l'a),
sage des gens du mande, par A,
Véiur. 1 v.......60 e.
Manuel complet des jeux de car-
tes, d' ÀDBÉlTÀn de LoilGUSVIU.«.
i y.. .........1 fr.
La Chiromancie, par J. Alunira.
i ........ . i fr.
L'Art de dire la bonne aventure
et de faire les réussites avec les
cartes. 1 t........* 1 fr.
Le véritable interprète des Son-
ges, par Joseph. 1 v. . . 50 c.
L'Ecole de l'Escrime, par i.-k.
Bi.ot, ancien maître d'armes au
régiment, .suivre du Code rf&
Duel, i t........i fr.
Gymnastique au salon et au jar-
din. 1 t. avec 40 gr. . . i fr.
Guide complet de la Danse, par
Gawlekowsiu , professeur de
danse. 1 t........1 fr.
T e Jardinier des salons, ou l'art de cultiver
les flnurs dans les appartements, sur les
croisées-et sur les balcons, par Ysabsad.
1 t. orné de jolies grav....... y fr
Ce lEoniteur
alm to à Cote
sa
pajrais&aj*. t roua
3* (» Me ta
us Pt.va ooKrurr cm
Om r àPMtaitl,
NatAs-Iéprie » e*l>nmm» «mm***
''"mm^mmmmmanmmmmm MÉnaaaBasaaaBaai
tus
ARTIFICIELS MOBILES de H. LISKENNE, oculariste des hôpi-
taux de France, Belgique, d'Italie, des Pays-Bas. — 68, rue de Rivoli. PARIS.
PASSÉ, PRÉSENT, AVENIR
Par la Chiromancie et la Graphologie.
Mme INBAGINE, 5, boulevard Ornano, Paris
IV irPTTflli TANNIN roCKQUBT, Guérit «n
lllaftiullUil trois jours tes maladies conta-
gieuses, récentes ou invétérées, 3 fr. le flacon. —
Pharmacie Fourquet,29, rue des Lombards, A LA
BARBE D'OR. Expédie.
PARIS — Imprimerie L. HUGONIS et C, 56^ rue NJ-D.-de-Lt-rette.
.Vap
Le Directeur-Gérant
J. MADRE