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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 10.1880

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https://doi.org/10.11588/diglit.6814#0026
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4«™ ANNEE. — N° 461

RÉDACTION

81, r. Neuve-des-Petits-Champs

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PARIS ET DEPARTEMENTS

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Six moi?..... 4 *

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Lettres et Mandats à M. Madré

directeur-gérant
77, r. Neuva-des-Petits-Champs

Depuis le 25 Janvier les Bureaux du
Grelot sont transférés au n° 81 de la
rue Neuve-des-Petits-Champs.

PARIS ET DEPARTEMENTS : 4 5 CENTIMES LE NUMERO

8 Féwier 1880.

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8!,f\ Neuve-des-PetUs-Càamps
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GAZETTE DE 110NTRET0UT

La débâcle du centre gauche !

Je vous parie ma beHe-mère contre la vôtre
que le centre gauafae ne résistera pas au dégel
bien qu'il soit du reste passablement habitué
aux dégelées 1.... et aux débâcles.

Et pourtant, malgré toute l'éloquence de
Léon Renault, les gigantesques nullités qui
siègent au nombril du parlement, ont décidé
qu'une fusion serait un suicide.

Ces relïegats de tous les partis n'ont pas
voulu profiter de l'occasion que, dans sa géné-
roerté, la « République ouverte » ted? offrait.
Tant pis pour eux — et tant mieux pour
nous.

lfcien n'est plus dangereux qu'un maladroit ami.
Mieux vaudrait un sage ennemi.

Tous nos malheurs, toutes nos reculades,
toutes nos hésitations viennent de ces éter-
nels temporisateurs qui, bourgeois-bourgeoi-
saats delà bourgeoisie, ont résolu le problème
de n'être ni légitimistes, ni orléanistes, ni
impérialistes, ni républicains, tout en profes-
sant le plus profond respect pour Ctiambord,
le eomte de Paris, le prince Napoléon et
M.Grévy. .

Ces étwnges arlequins, à force de vouloir
ménager la chèvre conservatrice et le chou
républicain, ont fini par mécontenter tout le
monde, et qui dit contre-gaucher dit ventru,
poltron et tyran — oui tyran, car il n'est nen
de plus tyrannique que les médiocrités au
pouvoir. — Les contre-gauchers à l'exemple
de feu Foutriquet, ont toujours voulu empri-
sonner toutes les libertés, museler la presse,
incarcérer les idées neuves, appliquer à la
pensée le régime cellulaire, — faire, en un
mot, de la France, une Maison centrale !

Se avaient «ompjé sans la force centrifuge I

L'épuration !

C'est une série à la noire 1
Jules Favre
Grammont
Prévost

Cassagnac père.

Les diplomates comme Jules Favre et Gram-
mont.

Les bonapartistes comme Prévost et Cassa-
gnac père..

Plus il en claquera, plus nous serons contents.

La caffarde continue sa petite « épuration s>
sociale.

Banquise et banquis...

Pendant que les pontonniers et les soldats
du génie travaillent à frayer à la Loire un che-
nal à travers les glaces et à sauver les fertiles
campagnes du Saumurois d'une débâcle dé-
vastatrice, les cléricaux, au lieu de prendre
une pioche, trouvent beaucoup moins fatigant
de manier l'encensoir et de faire une petite
neuvaineà la sainte Vierge.

C'est l'illustre Paul-Emile, le pédant mltré
du diocèse d'Angers, qui a eu cette idée lumi-
neuse.

La mariolàtrie s'exerce surune vaste échelle à
Notre-Dame-des-Ardilliers de Saumur. église
située en face de la mer de glace de Villeber-
nier. Paul-Emile espère que la chaleur des
cierges et les fumées de l'encens feront fondre
doucement la glace. Cet illustre encensé re-
commande à ses ouailles de « donner de bon
cœur pour attendrir le ciel irrité » Eternelle
ritournelle des cléricaux. La main à la poche,
mesdames et messieurs, et récitons ensemble:
« Je vous salue, Marie, pleine de glaces...»
J'oubliais de dire que Notre-Dame-des-Ardil-
liers,ctmmetoutehonne vierge qui se respecte,
possède une source miraculeuse qui guérit les
maladies des yeux — mais pas à l'œil !... C'est
fâcheux pour Gambetta 1

Inconvénient des charades.

B........a du monde à dîner.

Au dessert on fait des charades.

— Mon premier, dit Sârcey, est un mot sale,
mon second grimpe le long des murs et mon
tout sert à table.

— Cuillère ! s'écrie l'amphitryon.

— Pas du tout, rectifie Sarcey d'un ton doc-
toral, c'est salière!

Câlin» propriétaire.

Il avait pour locataire un médecin, auquel
il donna l'autorisation d'installer au bas d'une
sonnatte spéciale une plaque où on lisait :

Sonnette du médecin.

Le docteur vient de déménager. Calino a fait
placer une nouvelle plaque, au-dessous de
l'ancienne, avec cette inscription farï*aJnt suite
à l'autre:

Qui n'habite plus ici.

MONTRETOUT.

BLAGUES ET GNONS

Et le public qui les écoute discuter joyeu-
iment, se dit :

On télégraphie de Madrid :

« Le rapport des médecins aliénistes, remis
au tribunal, constate qu'Otero est atteint d'idio-
tisme et qu'il ne peut, en conséquence, être
rendu responsable de ses actes. »

Autrefois, on en eût profité pour le rendre
responsable de ceux des autres.

• X

MM. Rameau, Joly et Journault demandent
qu'à l'avenir les cimetières soient ouverts, dans
des conditions dualité absolue, à touteitoyen,
quel que soit son culte.

Afin de se venger, les calotins vont sans doute
vendre aux fidèles des asticots bénis, pour
les introduire dans les bières chrétiennes.

X

M. Bertin, administrateur du chemin de
fer du Midi, récemment décédé, vient, par son
testament, de léguer une somme de 500,000 fr.
aux employés pauvres de la Compagnie.

Très bien. Mais pour apprécier cette géné-
rosité posthume à sa juste valeur, il faudrait
qu'un habile statisticien nous apprit combien,
de son vivant, les employés pauvres de la
Compagnie du Midi ont, par leur travail, fait
gagner à M. Bertin.

X

Le Soleil est furieux que le gouvernement
ait erée, au. Collège de France, une chaire de
religions comparées.

Nous comprenons admirablement cetie
colère.

Comme les augures, les religions ne peu-
vent se regarder sans rire.

sèment, se dit :
Et nunc erudimini I

X

L'abbé de Broglie, frère cadet du souriant
duc, vient d'être chargé, à l'Université catho-
lique de Paris, d'un cours d'Histoire des cultes
non chrétiens.

'Si l'impartialité était bannie du reste de la
terre, ce n'est sûrement pas là qu'on la retrou-
verait.

J X ;.icè ;

L'excessive sévérité des Anglais en Afgha-
nistan vient de faire éclater une nouvelle et
formidable insurrection.

Ce qui prouve que, s'il ne faut pas s'en tenir
aux demi-mesures, il ne faut pas non plus
abuser des mesures et demies.

X

Pendant que nous sommes en Afghanistan,
restons-y.

— Le but de la politique anglaise est de
s'emparer de cet Etat, dit le Nouveau Temps,
important journal russe.

Oui, mais l'Afghanistan n'est pas un œuf à
la coque. Il s'agit de savoir s'il voudra se
laisser prendre 1

X

On annonce un nouveau mouvement dans
le personnel des affaires étrangères. On an-
nonce aussi un mouvement préfectoral et sous-
préfectoral.

On se donne du mouvement. Mais, on le
sait, grâce aux indemnités de déplacement,
ces mouvements-là ne se donnent pas I

X

Le général Henrion, commandant l'Ecole
de Saint-Cyr, vient d'être remplacé. Ce chan-
gement, dit-on, ne sera pas le seul qui inter-
viendra dans le personnel de l'Ecole.

Soit. Quand on a aura, changé tous les pro-
fesseurs, il ne restera plus qu'à remplacer les
élèves actuels par d'autres, plus instruits,
plus sérieux, moins traineurs de sabre et im-
bus de sentiments plus égalitaires dans leurs
rapports avec leurs inférieurs.

Alors ce sera parfait.

Perfection que,— on le voit,— nous sommes
peu éloignés d'atteindre.

X

On a attribué à M. Bertrand, directeur du
Théâtre des Nations, le projet de demarmer une
subvention.

C'est sans doute pour cela qu'il a joué
l'Inquisition.

Ce drame, où les calotins sont arrangés de
la belle manière, à la grande joie du public,
nous a semblé, en effet, être une manœuvre
de la dernière heure, destinée à enlever la vote
de l'article 7.

X

Le pape vient de donner 300,000 livres pour
l'impression d'une édition des œuvres de saint
Thomas d'Aquin.

Trois cent mille livres pour en éditer un !

Semblable somme pour imprimer celle dont
ce saiut est l'auteur I

Si Lépn dilapide ainsi les finances du Saint-
Siège, son chiffre XIII pourrait bien leur être
fatal 1

x

Le Globe s'est transformé dimanche der-
nier.

Il se vend un sou de moins et ne vaut pas
un sou de plus 1

X

Il est très sérieusement question de sup-
primer les tambours dans l'armée française.

Nous applaudissons des deux mains.

Cela fera toujours autant de peaux d'âne de
moins I

X

Plusieurs journaux attribuant à la comtoiis-
sion du budget l'intention de dégrever le
papier de l'impôt qu'il subit, jusqu'à concur-
rence de 3 ou 4 millions.

Espérons quo cétte mesure sera réellement
prise, et que ce dégrèvement ne s'opérera pas
seulement sur le papier.

Maréehaliana.

Au beau temps de la tournée électorale de
l'illustre Mac-Mahon, ce porteur do.loyale
épée s'arrêta dans une ville, où il reçut les
autorités.

Naturellement, il y eut une petite'distri-
bution de croix.

Au moment où le président du tribunal le
congratulait, le Bayard moderne saisit une
croix cl honneur dans son écrin, et, la lui
offrant :

— Tenez, Monsieur, dit-il, voilà ce que
le préfet m'a dit de vous remettre.

Tableau.

&RIN001RE.

f 9
La légende du cadavre récalcitrant va trouver

I plusieurs pendants dans les quelques ques-
. tions que, durant son passage aux affaires,
le ministère Waddington s'était flatté d'en-
terrer, sous des tombereaux de demi-mesures,
aussi opportunistes qu'inopportunes.
Pà»odiant le fameux vers :
Les gens que vous tuez se portent assez bien.
On pourrait féliciter M. Waddington de
l'excellente santé des questions qu'il enterre.
Aujourd'hui, c'est l'amnistie qui sort de son
linceul et de sa bière. Les exclus de Genève,
las d'attendre à la porte, annoncent leur for-
melle intention de rentrer par la fenêtre. Pour
cela, M. Jules Miot les associe et leur fait si-
gner la proposition suivante :

1° Tous les exclus de l'amnistie qui y adhé-
reront prennent l'engagement par écrit de sa
présenter à Paris, la loi à la main, et de som-
mer le gouvernement de faire réviser leur

procès ;

2° Chaque mois, un ou plusieurs tirages au
sort auront lieu ponr désigner celui ou oeux
qui auront à faire cette démarche ;

3» Le nombre de ceux qui devront s'exécuter
sera fixé proportionnellement à celui des ad-
hérents, de manière que les procédures puis-
sent se succéder chaque mois jusqu'au mo-
ment des élections générales.

Nous voilà une jolie série de procès à sen-
sation sur la planche. La Patrie en est en-
chantée, pour sa part. Cela suffit à nous vexer.
Et, du fond du cœur, nous admirons sincère-
ment la manière dont la demi-amnistie
dont on a gratifié les communards et l'am-
nistie et demie accordée a ix Seize-Mayeux
ont ramené le calme dans les esprits !

X

Dans son numéro du 18 janvier, Le Droit du,
peuple illustré a publié un dessin qui, sous le
titre : Une sàène de Rabelais, représente M.
Gambetta attablé avec un compagnon et bu-
vant.

Le gérant a été, pour ce dessin, condamné
à 100 francs d'amende.

Tant qu'il y aura des lois sur la Presse, les
tribunaux commettront de semblables gaffes.

A qui ce dessin faisait-il dù mal? je vous le
demande. A. M. Gambetta? Que nenni. Cha-
cun sait bien que l'honorable président de la
Chambre ne vit pas exclusivement d'amour
et d'eau claire. S'il donne 10,000 francs par an
à l'illustre Trompette, ce n'est certes pas pour
se nourrir de radis et d'élixir de grenouilles,
à la façon des anciens anachorètes.

Mais entre cela et s'empiffrer comme les
anciens élèves de M. Chesnelong, il y a un
juste milieu. Est-il besoin de dire que c'est
celui qu'observo le député de Belleville? Et
quand un famélique badingredin vient mar-
motter entre ses longues dents jaunes que
le vrai chef de la majorité est ivre tous les
soirs, et alcoolisé chaque fois qu'il prononce
un discours comme celui do Romans, sur qui
retombe le ridicule?

x ! I f

Les deux ou trois personnes qui lisent jour-
nellement le Français y ont trouvé ceci ;

L'année s'est ouverte pour l'Irlande sous les
plus sombres auspices. La famine, dans toute
la force du terme, est au moment de ravager
un grand nombre de districts. Déjà la misère
lest à son comble : les témoignages les plus
graves sont là pour le démontrer à ceux qui
il y a peu de temps, en Angleterre, taxaient
d'exagération les désolantes nouvelles d'Ir-
Uande.

Or l'Irlande est catholique.

Il parait que le proverbe : « Qui aime bien
châtie bien » est vrai là-haut comme ici-bas.
Ce qui prouve qu'embrasser la religion catho-
lique orthodoxe, dans l'espoir d'être comblé
des bénédiction° du Seigneur, c'est se fourrer
éaergiquerae^t le doigt de Dieu dans l'œil.

X

L'administration allemande vient de germa-
niser les noms des 680 conr.iiunes d'Aisance.
Lorraine qui portaient des noms français.
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