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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 10.1880

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https://doi.org/10.11588/diglit.6814#0089
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LE GRELOT

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15 .

Petit Basile vit encore !

Il vivra toujours !
Malheureusement !

Chassé du pouvoir à coups do pied dans le
derrière, il s'est réfugié dans le fromage
puant des feuilles cléricales, où il vit grasse-
ment, se gargarisant de temps à autre d'un
verre d'eau de Lourdes et entretenant de la
sorte la bave et le fiel qu'il déverse sur ses
adversaires.

Le pauvre homme, l'œil au guet, le gou-
pillon à la main gauche et la plume à la main
droite, surveille les positions de l'ennemi et,
par l'organe plus ou moins enroué de ses
insulteurs à gages, se jette sur les occa-
sions qui lui paraissent les plus favorables de
mettre le pays à feu et à sang ad majorent
Dei gloriam.

A-t-il souci du trouble qu'il provoque ?

Des ruines qu'il peut causer ?

Allons donc !

Vous connaîtriez bien mal alors ce cuistre
de sacristie dont les ancêtres ont soufflé le
feu qui brûlait la Vendée, pendant que la
France se débattait dans les convulsions
d'une lutte implacable contre l'étranger !

Tenez, voyez ce qu'il tente encore à l'heure
qu'il est :

De malheureux ouvriers, écrasés par un
labeur terrible, s'avisent de demander quel-
ques sous de plus par journée de travail et
quelques minutes de repos.

Les patrons refusent.

Je veux croire que ceux-ci ont leurs rai-
sons.

Les ouvriers se mettent en grève.

La grève s'étend comme une tâche d'huile,
ruinant le commerce et l'industrie d'une ré-
gion.

De plus, qu'un coup de feu parte des rangs
des grévistes, la troupe riposte et voilà des
morts, des blessés, la guerre civile allumée !

Que va faire Basile ?

Il se frotte les mains I

Voilà, en effet, une bonne occasion !

Tant plus on se cognera, tant plus les affai-
res du roy ou d'un prétendant quelconque
iront bien!

Et, loin de prêcher la patience d'un côté,
la miséricorde de l'autre, Basile brandit son

goupillon en disant tout haut aux patrons :
Tenez ferme !

Et tout bas aux ouvriers : Allez-y donc
et s'il vous faut de l'argent, eh bien, n'avons-
nous pas le denier de St-Pierre ?... il passera
dans vos poches.

Canaille, va?

***

Les grèves s'apaisent.
Espoir perdu.

Mais voici l'anniversaire de la semaine
sanglante.

Ah ! ça, par exemple, c'est une aubaine !

Basile ne la laissera pas échapper.

Et sur toute' la ligne cléricale le mot d'or-
dre est donnée.

Saint-Genest embouche son clairon.

— Ah ! pauvres bourgeois, mes amis, s'é-
crie- t-il, avec des larmes dans la voix, vous
allez en voir de belles !,.. vous ne savez donc
pas ce qui se passe?... Le 23 mai, trois cent
mille communards se réuniront sur la place
de la Bastille... ils ont quatre cents pièces de
canon... deux mille drapeaux rouges, ornés
de têtes de morts... tout cela a été com-
mandé.., je le sais... j'ai vu les factures.
Félix Pyat est à leur tête et Rochefort a fait
les proclamations... il ne reste plus à Paris
en ce moment une seule barrique de pétrole
disponible... Ah ! ça sera du propre !... Bour-
geois, mes frères, faites vos malles et bou-
clez vos valises !... filez, il n'est que temps!...
emportez surtout votre or et votre argente-
rie !... car, avec ces coquins-là !... voilà ce que
c'est que d'avoir laissé expulser les jésuites
sans faire de barricades!... ça vous appren-
dra !

Là-dessus, un certain nombre d'imbéciles,
constipés jusqu'ici, se laissent aller à une
diarrhée que leur envierait Plon-Plon.

On pleure, on se lamente, on s'arrache les
cheveux.

Les notaires confectionnent les testaments
par milliers.

Une partie de la France couvre l'autre de
malédictions.

Basile est content.

Mais voilà qu'il n'y a rien de rien, que le
bon sens et le patriotisme du peuple ont fait
justice des calomnies de Saint-Genest.

Le fameux 23 mai se passe comme tous les
autres dimanches, entre une promenade à la
campagne et un dîner sur l'herbe-

Personne ne se dérange... que les sergents
de ville.

Tout est raté !'

Que fait Basile, alors ?

Il écrit ceci :

D'aimables plaisantins nous font remarquer
que la fameuse manifestation du 23 en faveur
de la Commune et en haine des Jésuites, n'a
pas eu Heu.

Eh ! oui, elle n'a pas eu lieu, précisément
parce que nous l'avons tous dénoncée. Il y a
huit jours, les bannières étaient parfaitement
commandées, les ouvriers embauchés, les pla-
cards affichés, etc.

Mais la presse conservatrice tout entière
ayant démasqué le complot, on a bien été forcé
d'y renoncer et de remettre la chose à une
autre fois.

Est-ce beau?... est-ce pur,hein?...

Une veste de plus à ajuster à ta collection,
ami Saint-Genest?...

Et de taille, celle-là !...

Nicolas Flammèche.

BLAGUES ET GNONS

Pendant les huit derniers mois de 1879, la
France adonné, pour le denier de Saint-Pierre,
la somme rondelette de 1.100.000 francs.

C'est payer uu peu cher le titre purement
honorifique de Fille aînée de l'Eglise.

Espérons que les paroles de l'Evangile se
vérifieront pour cette fois, et que la France,
qui de ce chef, est au premier rang, occupera
bientôt le dernier.

X

Les Japonais perdent dans mon estime.

Ne viennent-t-il pas, par une loi toute ré-
cente, d'exonérer les ecclésiastiques de tout
service militaire 1

A ce propos, le Bulletin du diocèse de Reims
s'écrie :

t Nous pourrions bien avoir à regretter un
jour de ne pas vivre au Japon. »

Qui vous empêche d'y aller?

Que tous vos jésuites donnent leur démis-
sion et deviennent des missionnaires !

X

Vue fête au profit du Sou des Ecoles laïques
a eu lieu les lb, 16 et 17 mai, à Sotteville-les-

Houen, à l'occasion de l'inauguration d'un
tronc placé à l'Hôtel-de-Ville.

Cette fête a produit 1,746 fr. 80, plus 200 fr.
votés par le conseil municipal, ce qui fait un
total de 1,940 i'r. 80.

Et une localité aussi intelligente porte le
nom de Sottcville!

Fiez-vous donc aux étiquettes!

X

Dimanche dernier,-au cimetière Montmartre,
une manifestation a eu lieu sur la tombe de
M. Baudin.

Il est à peu près inutile de dire que M. Gam-
betta n'y (Hait pas.

C'est pourtant à Baudin que M. Gamhetta
doit sa célébrité, mais, en homme au-dessus
des sots préjugés du vulgaire, il est de ceux
qui pensent que c'est en ne payant pas ses
dettes que l'on s'enrichit.

X

M. Jules Cazot vient de transmettre à la
Chambre une demande d'autorisation de pour-
suites contre M. Arrighi, duc de Padoue.

Notons, — sans aucune arrière-pensée, d'ail-
leurs, — que la demande n'est nullement for-
mulée à la prière de celui-ci.

'^Ô^ .* x

Nos lecteurs savent qu'il nous est interdit
de caricaturer quelqu'un sans son expresse
autorisation.

Cette coutume, qu'il n'est nullement ques-
tion d'abolir, — au contraire, — dans la pro-
chaine loi sur la presse, met, on le comprend
facilement, un nombre respectacle de chausse-
trappes dans le champ infini de nos libertés.

Mais elle ne se borne pas à s'appliquer aux
hommes.

Et l'autre jour, comme un de nos dessina-
teurs, après s'être vu refuser même un refus
de croquis que la Censure n'autorisait qu'après
l'autorisation des personnages représentés,
s'amusait à croquer certains animaux de la
ménagerie, un gardien vient lui frapper sur
l'épaule en lui disant :

— Vous avez l'autorisation?

— Pourquoi?

— Pour dessiner les animaux?

— L'autorisation de qui?

— Ah 1 je ne sais pas moi.

— Ce doit être la leur, murmura notre ami.
Et, serrant son carnet de croquis dans sa
poche, il s'éloigna pensif. Selon toute proba-
bilité, à l'heure qu'il est, il en rêve encore!

X

Un journal américain a offert à M. de Bis-
marck 630.000 par an pour une collaboration
d'un article par semaine.

Bismarck a refusé.

C'est dommage. Il eût été original de voir ce
grand homme, dépouillé de son prestige de
grand chancelier, devenir plus plat, plus banal,
plus insipide que les plus ramollis des rédac-
teurs du Temps et des Débals.

X

Ceci tend toutefois à prouver qu'ils ont grand
tort, les gens qui se plaignent de ne pouvoir
vivre de leur plume.

Seules, les autruches, qui continuent à
mourir des leurs peuvent nous toucher encore
par leurs justes doléances.

M. Lepère est allé se faire réinscrire à
l'union républicaine.

D'ici quinze jours, ce spirituel député va-t-il
être assez étonné de toutes les sottises qu'a
faites et dites un ex-ministre, que la Société
contre l'abus du tabac montre à ses adeptes
comme lesSparliatesmontraient les ilotesivres
à leur enfants!

X

Je lis, dans la Justice uu 21 mai :

— Mlle Sarah Bernhardt a quitté hier Paris.
Elle s'est embarquée pour l'Angleterre.
Tant mieux. »

Pour nous, oui, égoïste, mais pas pour
l'Angleterre,

X

Alphonse Lafitte me causait hier d'une de
ses anciennes, jadis une des plus joyeuses
caboulottières du Quartier latin....' et qui
depuis...

— Alors, me disait-il, avec une certaine
stupéfaction, Blanche est mariée?

— Bien mariée, mon cher, le curé y a
passé.

— Après les enfants de cœur!

buridax.

GAZETTE DE MONTRETOÏÏT

ILa nouvelle chanson de 51. iLepère.

Enfin la véritable cause de la démission de
M. Lepère est connue.

M. Jules Simon, qui ne peut pas comprendre
que l'on rende un portefeuille, en trouvera la
cause dans la charmante poésie dont l'ex-loca-
cataire de la place Beauveau, qui n'a pas voulu
qu'on l'appelât le Père Eternel, a eu l'amabilité
de donner la primeur au Grelot :

Air : Ten souviens-tu !

Cré nom de nom ! Ouf! enfin je respire,
J'Ieur z-ai foutu net ma démission.
J'en ai z-assez, ça va de mat en pire,
L'article sept et l'droit d'réunion.
Quel débarras ! Quittons le ministère,
Mon successeur m'imitera demain.
En attendant, garçon ! un verr'de bière,
Je vais revoir mon vieux Quartier Latin.

ii

Plus d'politique! Ah! quelle bonne aubaine!
Vivent le vin, l'àmour et le cognac !
Mon brûle-gueule à la couleur d'ébène,
Je te préfère à Paul de CassagDac.

Je vais pouvoir sommeiller à la Chambre
Sans cesser d'être un vrai républicain ;
Fair' des chansons de janvier en décembre,
Toujours sur l'air du vieux Quartier Latin !

III

Mon existenc' truffé' de poésie

N's'ra plus troublé' par les solliciteurs.

Huissiez-vous n'jamais connaitr' la scie

D'être emMargu'é par un tas d'sénateurs !

Les uns d'mandaient des plac's pour leurs familles.

Pour leur bâtard ou leur petit cousin,

Bureaux d'tabac — ou maris pour leurs filles,

Il en fourmille au vieux Quartier Latin !

IV

Bref, c'est fini, je redeviens moi-même.
Ce cher Constans règne place Beauveau.
Pendant qu'il trime en cet honneur suprême,
Moi je rigole et saut' comme un p'tit veau.
Tout eomm' au temps d'mon heureuse jeunesse,
Je liche un bock, une «6s', un grog au vin ;
Si chez Bullier je fais mainte prouesse,
C'est en l'honneur du vieux Quartier Latin !

Bismark et le « Kew-York lierait! »

Ces Américains ne doutent de rien!

Connaissant la juiverie du prince de Bis-
mark, le directeur du Woc-Tork Herald, M.
Bennett, lui a fait proposer de rédiger une cor-
respondance hebdomadaire aux appointements
de 12,500 fr. par chronique, soit 630,000 fr.
par an !

Bismark a refusé les présents d'Artaxercès
Bennett.

C'est bien dommage, car nous eussions eu
plaisir à dévorer les Lettres de Berlin du bilieux
chancelier qui n'aurait pas manqué de bêcher
Gortschakoff, de tomber Freycinet et d'éreinter
Gladstone.

Le directeur du Xcic-York Herald a télégra-
phié à Varzin :

« Si vous pas acceptez mes propositions,
alors offrirai un million à Gambetta. »

Et Bismark a répondu fil par fil :

« Inutile de le payer si cher ; Gambetta tra-
vaille toujours à l'œil! »

Turlntâ«ne.

Saint-Genest disait hier à Magnard :

— Pas étonnant qu'il y ait tant de grèves
avec un président qui a nom Grévy.

Et Magnard de répondre :

— Vous manquerez donc toujours de Gré-
vyté !

Nous en ferons mous-mêmes.

Les chartreux menacent de suivre Sarah Ber-
nhardt en Angleterre.

Je la trouve verte celle-là!

Qu'allons-nous devenir sans cette suave li-
queur qui flatte tous les palais (sans calem-
bour).

Ohl mon Dieu, c'est bien simple, nous en
fabriquerons nous-mêmes.

Voici la recette de l'Elixir de la Grande-
Chartreuse :

Alcool rectifié,

Sucre,

Angélique,

Sapin,

Thym,

Cresson,

Orge.

Il y a bien encore quelques herbes à ajouter
et quelques prières à prononcer pour que l'o-
pération réussisse...

Mais si ces messieurs s'en vont, nous ne se-
rons pas embarrassés p'our distiller sans eux
cette liqueur... angélique.

Et si les chartreux passent la Manche, ce sera
pour remporter leur veste.

Coulisses «l'un théâtre erotique.

Deux mères d'actrices, échappées des cartons
de Grévin causent derrière un portant.

— C'est ma fille qui en a ruiné de ces
hommes !

— Peuh ! fait l'autre, en haussant les
épaules, ma fille en a ruiné bien davantage...
et je n'en suis pas plus fière pour ça !

-—Paix! mesdames, interrompt lé régisseur;
mettez qu'elles en ont ruiné autant l'une que
l'autre, et fermez vos guichets 1

MONTRKTOUT.

COUPS DE BEC

Si les républicains étaient des gens pru-
dents, ils feraient leurs paquets dès à pré-
sentât ils chercheraient des logements à l'étran-
ger, parce qu'il ne faut pas se le dissimuler
avant qu'il soit trois fois trois lunes, il y aura
un changement énorme dans la situation po-
litique.

Ce que je vous en dis, ce n'est nullement
pour vous effrayer, mais c'est parce que j'ai
l'œil, comme on dit dans la haute sphère.

Je ne me contente pas de lire les journaux
plus ou moins républicains, qui trouvent que
tout est pour le mieux dans le meilleur des
mondes, mais je lis aussi les journaux mo-
narchiques.

Est-ce une faute, est-ce une illusion, mais
les feuilles républicaines disent chaque jour :
la République est forte, elle n'a rieu à crain-
dre de ses adversaires.

Seulement les jouanaux conservateurs, eux,
savent parfaitement à quoi s'en tenir.

Monsieur Des Houx, qui s'y connaît, et qui
a toute sorte de motifs pour s'en réjouir, écrit
crânement dans son journal :

Comptez ces recrues innombrables qui grossis'
sent chaque jour le parti monarchique.

Alors, pour compter ces recrues innombra-
bles, vous achetez des rames de papier blanc,
des crayons à la grosse, et rentré chez vous,
vous vous mettez à compter, et, si vous êtes
d'une jolie force, vous arrivez à trouver ai*
total le nombre véritablement considérable
de.....M. Tristan Lambert tout seul.

Vous direz ce que vous voudrez, vous aure^
beau faire les malins, moi je dis que c'est trèS
inquiétant pour la République, de voir vfl
nombre aussi formidable de recrues dans Ie
camp opposé. Du reste, M. Des Houx ne ?e
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