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https://doi.org/10.11588/diglit.6814#0110
1
LE GRELOT
Pourquoi cette rJOhacle.
Personne, môme parmi les plus vieux loups
de Bourse n'en savait long à ce sujet, et
aujourd'hui qu'on s'est remis de ce commen-
cement de panique qui fort heureusement n'a
pis eu de suite, on n'en sait guère plus.
Comme cette journée du 28 juin n'et?it plus
Réparée que par quatre fois 24 heures de la
journée du 28 juin, les fantaisistes disaient,
ce sont les congrégations qui vendent leur
renies el leurs valeurs, afin de faire coïncider
leurdépartavecle bouleversement du marche,
ou tout au moins de se procurer un viatique.
Cette dernière interprétation était en gé-
néral celle de gens charitables.
Ce qu'il y a de certain, c'est qu'on a cru
remarquer que les ordres dé ventes étaient
donnés par des agents des remisiers et
des banquiers très connus pour faire anti-
chambre tous les matins à l'Union générale
autrement dite la Banque catholique pour y
recevoir les ordres de M. Bontoux.
Ce M. Bontoux, lorsqu'il tient ses assemblées
générales ne manque jamais de dire que si on
a de bons dividendes à se distribuer, c'est
parce que la providence veille sur les petites
affaires de la société.
Une chose est certaine, c'est que la Provi-
dence a pris note de ce M. Bontoux et que
depuis que de juif il s'est fait catholique
jamais ses affaires n'ont autant prospéré.
M. Bontoux et l'Union générale disent
quelques âmes charitables n'ont pu faire seuls
la baisse, d'autres ont dû y pousser. C'est
possible, on a bien aussi prétendu que le
Crédit Lyonnais avait eu ses petites raisons
pour contrarier l'émission andalouse de la
Banque de Paris.
TUBAL CAÏN
GRELOTS
Lu dans les Petites Affiches.
A céder, magasin facile à tenir par une per-
sonne seule, dans une encoignure, jolie posi-
tion.
Pardon. Jolie position celle d'une personne
3ui, à elle toute seule, tiendrait un magasin
ans une encoignure 1
Petites Affiches, tous ne me ferez jamais
avaler çal
—c-ï—
Les jeunes femmes font quelquefois la
sourde oreille quand on leur fait un compli-
ment; les vieilles, jamais.
C'est probablenent ce qui a fait dire : les
mûres ont des oreilles.
—<-»—
Billard et pugillat, c'est absolument le con-
traire : au premier les points viennent des
coups, au second, les coups viennent des
poings.
La part du feu c'est ce qu'on prélève sur un
héritage pour faire enterrer le trépassé.
Bien bêtes les commerçants! me dit l'autre
jour Calmé :
Aussitôt qu'ils ont le moyen de vivre do
leurs rentes, ils se ratatinent, et se mettent à
m mrir,
Ne feraient-ils pas mieux de toujours être
pauvres ?
, ' , A -€-»:— - , '. - .
~Qv e c'est bête tout de même :
Kn classe j'avais la manie de jouer à la ba-
taille, pour m'apprendre à ne pas jouer, on
me mettait au piquet.
-ï-d — ".
On voit sou-vent tout en rose, quand on a bu
du petit bleu, voire quelque lois du petit
blanc. • •■'v:i'*' '
Les boulangers n'ont pa"s de chance : il faut
d'abord qu'ils fassent un four avant même
d'avoir ouvert boutique.
. r —«-»—
Les voleurs sont généralement au mieux
avec les Monseigneur s.
Ça donne une crâne idée du clergé, merci !
—«->—
Ah! une bonne recette p«ur les dames :
Dé-irez-vous avoir toujour» des chapeaux
frais?
Laissez-les tout le temps dans votre fon-
taine-
Triboulet.
Mnbilc. — Tous les soirs concert et bal.— Partie
musicale de 9 à 10 h. — LéonMayeur, chef d'or-
chestre. — Mercredis et Samedis, grandes fêtes
de nuit. — Salon couvert en cas de mauvais
temps.
Hippodrome (avenue de i'Alma). — Tous les soirs
à 8 h. 1/2- — Représentations supplémentaires
à 3 h., les Jeudis, Dimanches et fêtes.
Concert Beawlièvre (Champs-Elysées). — Tous
les soirs à 8 h., concert. — Prospex Artus, chef
d'orchestre. — Entrée 1 fr.
Folir«-Brrs«-rc. — Tous les soirs à8 h. Spectacle
varié.—Ballets pantomines. Gymnastes, Clowns,
Equilibristes, Excentricités.
Klmiiiix de la rue Blanche. — Tous les soirs,
patinage, Ballet, pantomine. — Orchestre 50 mu-
siciens. — Entrée : 1 fr.
El»«ce-Montmartre (Boulevard Rochechouart).
Tous les soirs bal. . . .
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