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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 10.1880

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https://doi.org/10.11588/diglit.6814#0142
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LE GRELOT

PBIME GRATUITE

Toute personne dé la province qui s'abonne l
an des journaux ci-après, par l'entremisse de M.
Mad?.s, directeur-gérant du Grelot, 81, rue Neuve-
déa-Petits-Çhamps, à Paria, a droit a un abonae
méat gratuit au journal le GRELOT, savoir :

Pou--: an abûQEiiiïïîenî d'isn aïi : f> mois au Grelot.

— — de sii moi» ; 3 amîs —

— — de trois — : 1 mois t/8 —

L'nbonncmeat k plusieurs journaux doublera,
triplera la durée da renvoi gratuit do G RELUT.



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Les prix qrd précisent sont, bien entsndu. Ici
prix fixés par les administra tiosa de chacun de ces
journaux.

Pris par i'entre?n-'se du Grelot, les abonnements
à tout tes autre* journaux de Paris donnent éga-
lement droti à la Prime pendant un temps fïus ou
mu in* long.

mex*-*.:.^:-:1: zt: . - .r.- ---- - _ - , ;

ZIG-ZAGS

Coup d'à?!» par dessus 3c?* frontières.

La belle chose que la diplomatie !

Les splendides crétins que les diplomates !

En 76, ils n'avaient qu'a laisser se révolter
tranquillement contre les Turcs, en même
temps que les Bulgares, les Serbes, les Mon-
ténégrins et les Bosniaques, les Roumains,
les Albanais elles Grecs.

Toutes ces provinces eussent citadine con-
quis leur indépendance et les territoires aux-
quels elles ont droit.

Au lieu de cela on s'est ingénié à laisser
écraser les Serbes tout seuls...

Et ensuite", pour régler les affaires, il a
fallu que la Russie s'en méiàl, fit couler des
torrents de sang.

On crut encore à ce moment, faire un coup
de maître eu forçant les Grecs a rester tran-
quilles...

Et aujourd'hui nous en sommes où vous
savez... i

Ou plutôt, nous barbotions dans un tel gà- j
chis que nul ne sait où l'on en est.

flotte blindée qui, à Lissa,trotiva'moyen dese
l'aire, flanquer une si homérique pile par des
navires en bois !

A votre tour, |:«.iv une foi», «a-. o>von»¥

Et les Belges?

Parlons-en un peu aussi de ceux-là !
Ils fêtent le cinquantenaire de leur indé-
pendance.

De cette indépendance qu'ils doivent à la
seule France, car sans nous ils seraient encore
à gémir sous le joug, d'ailleurs assez doux,
du père de feu Citron !

Et, dans tous les discours qu'ils ont fait,

Bans toutes les fêtes qu'ils ont données.

Ils ont trouvé moyen de n3 pas faire la
moindre allusion a nous.

Ils remercient collectivement toutes les
puissances :

L'Angleterre, qui leur était hostile,

L'Allemagne qui les convoitait et louche
encore «lu côté du pays Flamand,

La Hollande, contre laquelle ils ont com-
battu, — ce qui est réellement un comble,

Mais de nous, pas un mot.

Ainsi passe dans la réalité et la pratique
cette fameuse boutade théorique :

— Au siège d'Anvers, il n'y avait que des
Beiges, rien que des Belges...

Il y avait bien quelques Français, mais ils
étaient dans la musique !

Trlstd, niAià fctoî.

Nous regrettons d'avoir dit ceci d'un ton
un peu acerbe,

Car nous voulons constater et non récrimi-
ner.

Que les Italiens se conduisent comme des
va-nu-pieds qu'ils sont,

Et les Belges comme de gros égoïstes em-
piffrés qu'ils seront toujours,

Peu nous importe, au demeurant.

Heureusement pour nous, nous n'avons ni
besoin, ni peur d'eux;

El nous nous soucions de leur basse jalou-
sie et de leurs saies rancunes secrètes, comme
Vcuiilot de sortir sans parapluie par un
temps de grêle.

Nous ne leur en voulons même pas do celte
jalousie et de ces rancjrn-s.

C'est dans l'ordre ues choses.

Toute personne obligée en use de même
vis-à -vis de son bienfaiteur.

La nature humaine est ainsi faite.

Le "christianisme l'a trouvée bâtie de cette
sorte et ne l'a nullement amendée, au con-
traire,

Il lui a enseigné le pardon des injures,
— pratiqué Cassagnac sait comme, — mais
il l'a habituée à n'avoir do reconnaissance
qu'envers Lieu, source de tout bien.

« ./i. • pomme* fci citez non*!

Acceptons donc les chose» teiles qu'elles
sont, car nous ne par viendrons point à y rien
changer.

Mais agissons philosophiquement, d'après
ces faits que nous sommes obligés de consta-
ter, avec un scepticisme non dénué d'amer-
tume,

Ne faisons plus de Donquichotisme senti-
mental.

N'obligeons pas ies Grec3 à nous en vouloir,
chose plus commode que d'être reconnais-
sants.

Chacun chez soi, nos provinces seront bien
gardées...

Et ia première fois qu'il prendra fantaisie
aux Allemands d'aller chez les autres, j'ai la
vague espérance que l'Alsace et la Lorraine
feruut de nouveau connaissance avec le dra-
peau français !

GlîlNGOIRE.

Reconnaissance internationale.

La sagesse publique nous préserve d'aller
nous fourrer dans ce guêpier, ainsi que le
désireraient l'illustre Cokkir"os et ses amis !

Les Grecs, autres que ceux qui trichent
aux cartes, nous sont, sans aucun doute, très
sympathiques.

Mais, — car il y a un mais, —

Mais nous ne tenons nullement à prodi-
guer pour eux notre or et notre sang, ainsi
que nous l'ayons fait pour les Beiges et ies
Italiens.

La façon dont ceux-ci nous sont reconnais-
sants n'est pas, d'ailleurs, faite pour nous en-
gager à recommencer cette coûteuse expé-
rience.

En 70, non-seulement les Italiens, — sauf
quelques grands cœurs, que les misérables
goujats de la réaction ont insultes ensuite, —
les italiens ne se sont même pas contentés de
nous laisser écraser...

Nont ils ont applaudi au massacre de ceux
à qui ils doivent leur indépendance, et, après
avoir pris Rome, ce oui était juste, ils ont
tendu la main aux Allemands, et félicité ces
voleurs de pendules, ce qui était plat, ee qui
était lâche, ce qui était infâme !

Et aujourd'hui, à propos de la Tunisie, de
cette Tunisie qui serait à nous depuis vingt
ans, si nous n'en eussions eu que taire, voici
ces fainéants, mangeurs de irtacaronarobuno.
qui viennent déverser l'injure sur nous, et
presque nous menacer de leurs troupes dépe-
naillées, habillées, nourries, chaussées avec
le déficit permanent de leur budget et de leur

BLAGUES ET GHGBS

On voit surnombre de vespasiennes s'étaler
cette enseigne :

Cirage Bîureéiou

Ce triste sire cumulerait-il, par hasard?

Se livrerait-il a un négoce lucratif pour sup-
pléer à l'insuffisance de ses appointements
comme commissaire de la gare de Vincennes?

Et quel négoce !

La vente du cirage 1

Ne se trouve-t-il pas déjà assez noirci?

X

Ça va mal, celle année, l'affaire de Lourdes.

— Affaires lourdes, diraientdes boursiers. Les
pèlerinages semblent avoir l'ait leur temps.

H y a encore de l'argent à gagner avec les
eaux minérales non-mystiques comme celles
de Contrexéville, Vichy, Janos, elc.

Mais avec Lourdes, les bailleurs de fonds
n'auront bientôt plus que de l'eau à boire !

USpétetitmit parisien, peur appeler par son
nom propre un journal qui a l'habitude de
tout appeler par son nom sale, offre à ses
abonne» un dîner à 10 francs par tête.

— Par tète?... Allons donc !...

r i^SaO^ ; '

Les personnes qui défirent participer à ces

agapes aquatiques sont priées d'envoyer leur

nom à la succursale des bains froids servant
de bureau de rédaction à ces messieurs.

On leur fera, disent-ils, une réponse, qui
complétera l'ordre et la marche de la cérémo-
nie.

Simple question :

Au dessert, formera-t-on le cercle? •

X

L'un des devincurs de la dernière devinette
do ce journal pornographique se nomme
Laboue.

V Evénement parisien finira là dedans.

X

Le Figaro ouvre une souscription pour
l'école de sœur Rosalie.
Il faut chaque année, pour cela, 78,820 fr.
Et le Figaro en a déjà trouvé 17,090 65.
Il n'arrive môme pas à faire le quart 1

X

Ejusâem fariné :

Albert Millaud, ayant à se défendre contre
VIntransigeant, qui l'accuse de flagrante
ignorance, p.u'ce qu'il a prétendu que les gre-
nouilles mangent des mollusques, Albert
Millaud se défend eu appelant à la rescousse...
Devinez qui?

— Larousse I

Le dictionnaire, entendons-nous..Mais n'im-
porte :

Chassez le naturel, il revient au galop.

X

A Nu\v-York, on vient d'engager le célèbre
Solini pour jouer la tragédie.

11 jouera en Italien e't les autres acteurs en
anglais.

Simple question :

— Jouera-t-on la Tour de Babel.

X

A Péeamp, dimanche dernier, grande fêle
de-; pommiers.

Y assistaient un tas de gens faisant plus ou
moins leur poire I

Le total approximatif des travaux à exécu-
ter pour mettre en état de viabilité la place
Ue la République, s'élève a 368,008 francs.

0 caisse noire 1 il en coûterait bien davan-
tage pour faire une place à la monarchie.

X

Les Hommes d'aujourd'hui commencent leur
treizième série.

Tout lenionde s'arrachera demain les Hommes
d'aujourd'hui.

X

L'opération des vidanges de jour à Paris
coin meneera prochainement.

Si toitri les journalistes réactionnaires n'en
étaient pas arrivés à un état de gâtisme admi-
rablement perfectionné, l'un d'eux aurait déjà
depuis longtemps raconté celte solennité, en
montrant le tonneau inaugurateur escorté par
une équipe marchant avec pompe... et tuyaux
en chantant

Allons enfants de la pairie,
Le jour de gloire est arrivé.

X

Emile Ollivier est actuellement à Saint-Tro-
pez.

Nom prédestiné, pour son cœur léger.

X

Le comble de l'hydrothérapie.
Faire prendre cies douches à uu capital
aliéné.

X

. Je lis je no sais où que la dévolution couve
depuis longtemps à Haïti à l'état latent.

Sun explosion peut se produire d'un moment
à l'autre sans surprendre personne.

C'est pourquoi l'on dit : « l'Etat l'attend, t

Les actionnaires du café Anglais so réu-
nissent en assemblée générale le '.i septembre
prochain.

Ou agitera, dit-on, la question de savoir si
désormais les faux-cols des bock-» servis dans
cet établissement seront ornés de cravates.

X

L'Aliemagne entière est dans une de ces
dédies dont on n'a idée que lorsqu'on éprouve
la jouissance d'être gouverné par un empe-
reur.

Ces gens-là crèvent de faim à côte des mil-
liards qu'ils gardent en réserve pour faire la
guerre.

Nous no leur ferons pas plus l'aumône qu'à
ces exécrables mendiants qui meurent, chaque
automne avec 60,000 francs en pièces de deux
sous cachés dans pas mal de vieux bas.

Les petites brasseries allemandes suivent le
courant. Elles baissent beaucoup. Leur indus-
trie ne va plus qu'à moitié.

Cela tient a l'infériorité de leur produits.

Leur bière ne sent plus assez le houblon.

C'est pourquoi elle sent le sapin.

X

Empruntons nosmots de la fin à la Finance
pour Rire ■

Le comble de la Calinotade :

Réclamer comme étant de soi un mot attri-
bué par un échotier à Guibollard.

X

■ La baronne Vanda de Roubloskoff, née Aglaé
phveaù, passe en cour d'assises, — qui n'y
pa-=se pas à piésent?
Le président lui reproche d'avoir eu des

rapports avec un certain membre du corps
diplomatique.

Et l'accusée de s'écrier :

— Oht à l'œil! Ça ne m'a même pas rapporté
uu éventail. El vous appelez ea des rapports,

V.)US 1

BURIDAN.

GAZETTE DE MONTRETOUT

Ei'ouvertltre de la cfcnsse aux jésuites.

Ousqu'est mon fusil ?
La chasse est ouverte.

Allons chasseur vite en campagne !
Du cor n'entends-tu pas le son,
Ton ton, ton taine et ton ton.

Le cor, c'est celui de l'opinion publique.

Quel est donc le chasseur ?
Son aspect est étrange
Dans ses yeux quel mélange
D'audace et de fureur.

Fe chasseur, c'est M. de Freycinet.
El le gibier?

Gibier noir où partez-vous ?
Nous partons pour l'Angleterre.
Moitié rer ards, moitié loups,
Nous rions du Ministère...

Pan 1 pan !... hors de portée le jésuite ! D'ail-
leurs le ministre est bon garçon ; en sa qualité
de membre de la société 'protectrice des ani-
maux, il se borne à tirer a poudre — avec des
canardiôres... qui deviennent des canards'
d'aujourd'hui !

Le comble de l'habileté pour M. de Freyci-
net, c'eût été de trouver un serrurier capable
d'ouvrir... la chasse avant l'ouverture !

IjC» mjMtère» de la chronique.

Hélas 1 lecteurs, trois fois hélas I le mois de
septembre vous en réserve do cruelles !

Ils sont là une demi-douzaine de chroni-
queurs-chroniquants, tout prêts à vous canar-
der. Gare là-dessous ! Voici venir les anecdo-
tes cynégétiques, vieilles connaissances que
l'on retrouve chaque année avec un nouveau
déplaisir : chiens savants qui jouent avec les
lièvres ; perdrix tuéos toules truffées... que
sais-je? Je vous renvoie en toute confiance
aux'« Courriers de Paris « du Monde illustré,
de l'Illustration, de YUniters illustré, etc., etc.
S'il vous répugnait do couper les feuillets^
vous n'auriez qu'à vous reporter aux numéros
des années précédentes.

Depuis un quart de siècle, certains chroni-
queurs à cerveau vide mais à bibliothèque
garnie, vods ressassent les mêmes airs de
chasse.

Ce système de chronique au, Calendrier a
pour inventeur breveté le pauvre Timothée
Trimirjl Le directeur-rétlacteur-administra-
teur du Chari-Véron l'a perfectionné.

Ah ! le joli métier !.. et facile !... (comme dit
(leoll'roy dans le Homard\ chaque matin vous
prenez votre calendrier : 1er septembre ; ouver-
ture de la chasse. Vile un article sur les disci-
ples de Saint-Hubert ; carton u° 37. Cet article,
on l'a fait cent mille fois. Soyez tranquille; il
y a encore de la marge : ceux qui n'ont pas lu
le journal l'an dernier, les jeunes, les nouvelles
couches, s'en pourlécheront les babines. Les
autres,-les vieux— épiciers, sénateurs, cou-
cierges — les gâteux en un mot, s'exclament:
Enfin voilà de l'inédit; qu'il a donc d'esprit ce
M. X...!

Eh oui 1 la « Chronique facile », la « Chroni-
que des saisons », la « Chronique-chronique »
a la vie plus dure que le phylloxéra.

Du !" janvier à la saint Sylvestre, tout écri-
vain sans idées trouve uans le calendrier une
mine inépuisable : les étrennes, le carnaval,
le carême; à Pâques on distribue quelques
œufs durs ; à Noël ou remplit les petits sou-
liers et on y va de son petit conte — les bons
contes font les bons amis!... Je passe sous
silence — que n'en font-ils autant! — les so-'
lennités qui se renouvellent avec une préci-
sion astronomique : le salon de peinture, l'ou-
verture de la pêche à la ligne — qui fait tant
tirer à... la ligne ! — les distributions de prix,
les pèlerinages à Lourdes et les excentricités
de Sarah Bernhardt.

Et dire qu il y a encore des chroniqueurs
qui se plaignent que les semaines sont aussi
vides que les lobes cérébraux de Saini-Genest.
Ces chroniqueurs-là sont des naïfs.

Allons, jeunes plumitifs, décrochez vos ca-
lendriers, — et prenez modèle sur l'inépuisa-
ble pisseur û'eau tiède qui dirige le Chari-
Véron!

***

garnit t'anui Iielli ! »

Si la Prusse ne déclare pas la guerre au Da-
nemark, ce ne sera pas la faute de Sarah
Beruharht.

Non jamais Brives n'a été plus Gaillarde
que la fougueuse ex-sociélaW© de la Boile à
Molière. '

— Puisque Coquelin fait de la politique en
France, à l'ombrede Gambetta, s'est dit Doua-
Sol, je ne sais pas pourquoi je n'en ferais pas,
moi, à l'étranger.

Et vlan! En plein dans le mille du Baron
M;ignus, représentant de M. de Bisqueinark,
près la Cour ne Copenhague 1

— Je bois à la France tout entière ! Phrase
digne de passer à la postérité.

— La France tout entière ! ah! ce n'est point
la France de Girardin, ni la France d'Albert
Wolf. — C'est celle de Sarah Bernahardt.

Désormais la politique el le théâtre ne font
qu'un.

Fi! des discours deMontauban,— où M. de
Freycinet fait évacuer son éloquence ! Fi ! des
déclarations de M. Constansl Fi des speeches,
de Gambetta! Fides « Paix au curés, guerre
aux moines ! » de M. Paul Bert.

L'avenir est à Sarah Bernhardt,à celle grande
Prêtresse, à cette Py thouisse inspirée.
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