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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 10.1880

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https://doi.org/10.11588/diglit.6814#0146
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LE GRELOT

PEIME GEÂTBITE

Toute personne de la province qui 3'abonue à
un cîes. journaux rf'-sptès, par l'entremise de M.
Madré, directeur-g^ract du Grelot, 81, rue Neuve-
d«;3- Petits-Champ», à Paris, a droit à un abonae-
coent gratuit au journal le GRELOT, savoir :

Pour un abonneicant d'un an

— — d« *ii mois

— — de trois — :

S mois au disk*.
8 mois —
1 laois 1/2 —

L'abonnement à plusieurs journaux doublera,
triplera la durée de l'envoi gratuit du GRELLT.

Charivari..............

Civilisation...........

Constitutionnel. ......

défense...............

Dix-Neuvième Sieclb. .

Droit..................

Evénkmest.............

Estas ettk.............

Figaro.................

Français...............

France.................

Gazette i>s Francs ...

Gaulois...............

Gaz. des Tribunaux..

Globe..................

Gil Blas..............

Journal des Débats..

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Illust. London News.

Liberté................

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Marseillaise..........

Moniteur universel.,

Monde............

Monde illustre.......

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Paris-Journal.........

Patrie..................

Pats...................

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Rappel................

République française.
Revue dks Deux-Mond.

Siècls..................

Soir....................

Télégraphe............

Temps..................

Timss, it Londres.....

ûnivers...........

Dnion..................

voltairs...............

Les prix qai précèdent «ont, bien entendu, les
prix fixés par les adciiniatratiocs de chacun de cas
journaux.

Pris par l'entremise du Grelot, les abonnements
à tous les autres journaux de Paris donnent éga-
lement droit à la Prime pendant un temps plus ou
moins long.

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ENTRFE

de

II. liiiilc Zola an

Au moment de mettre sous presse nous
recevons la lettre suivante :

Médan, 8 septembre 1880.
Chat Monsieur,

Ne trouvant plus dans la grande presse au-
cune garantie d'indépendance, je viens mettre
le Grelot au service de mon talent.

Vous savez pourquoi j'ai lâché le Voltaire,
en envoyant à l'ours son mufle de directeur,
at entexécutant de main de maître cette fa-
meuse tierce personne, où tous les gâteux de
la politique opportuniste ont cru reconnaître
madame Thiersse.

Ma puissante personnalité, mon immense
talent, et soit dit sans vanité aucune, mon
incommensurable génie avaient bien le droit
d'être froisses des procédés de ce M. Jules
Laffitte. Le directeur du Voltaire, titmt à gar-
der son Ranç, qu'il le garde!

J'ai fait c-mme Sarah Bernhardt. J'ai foutu
carrément ma démission à ces sacrés pig-
noui's. Que vont-ils devenir sans moi, c'est
leur aff aire, mais je les crois tout aussi em-
merdés que les sociétaires de la Comédie-Fran-
çaise, le jour où Dona Sol a lâché le bastrin-
gue de la rue de Richelieu.

Quand on s'appelle Zola, on n'a plus de
nom : on est un drapeau.

Aussi la presse tout entière sachant que
désormais j'étais libre, est-elle venue men-
dier mes services.

Magnard, en léchant mes bottes, m'a o^rt
la place de cet idiot de Vitu (138,000 francs de
fixe et les lignes en fus à 3 fr. 73). J'ai noble-
ment refusé. Les Débats m'ont proposé le feuil-
leton dramatique de cet abruti de Caraguel;
La France, le rez-dc-ehaus^ée de ce myope de
lettres qui signe Ilçnri La Pommeraye; l'Evé-
nement m'a demandé de remplacer cette vieille
tète de pipe allemande d'Albert "SYolff, «t
Magnier m'a même fait entrevoir qu'il était
prêt à se désister en ma faveur de ce siège
au Conseil général, qu'il a ci noblement ga-
gné à Saint-Tropez ; Clemenceau m'a affirmé
qu'il était tout prêt à congédier son critique à
la Justice, le suifisant et insuffisant, Aurélien
Scholl; Le Temps, enfin, ce journal en pâte
ferme, m'a proposé une prime de quinze cent
mille francs si je daignais consentir à accep-
ter le feuilleton du lundi de cette vieille ga-
nache qui dissimule sa nullité sous le gra-
cieux pseudonyme de Francisque Sarcey.

J'ai tout refusé.

Je veux être libre, archi-libre.

Je prétends avoir le droit de tout dire.

Au Voltaire, on me l'avait ociroyé ce droit ;
mais sous la condilioa formelle que je m'abs-
tiendrais de vagabonder dans les maquis de la
politique. Voyez-vous ça, des restrictions, à
moi, Zola! Ah ! lut alors.

C'est qu'ils sont embêtants au possible, ces
charognes-là. fl est de mode de déclarer que je
suis le premier littérateur de mon siècle ; mais
que je n'entends absolument rien à la poli-

tique. Tas de mollusques 1 Ah! le jour où je
serai président de la République, je leur
ferai bien voir si je n'y entends rien à'la poli-
tique ! En attendant, le mot d'ordre est donné.
Gambelta, qui a peur de moi, a défendu à ses
séides de me^ laisser politiquer. Moi qui suis
un malin, j'ai politiqué tout de môme,— seu-
lement j'intitulais mes articles : Revue drama-
tique et littéraire. Ils ont mis, au Voltaire, plus
de deux ans à s'en apercevoir! Et ce n'est
que le jour où j'ai engueulé mon ex-directeur
et mes ex-collaborateurs, — ces tas de crétins
et de goitreux, — que l'on s'est décidé à me
crier : Halte-là !

Halte là! Dire à Zola : Halte là! quel tou-
pet! Zola, je suis ; Zola, je resterai. Les thuri-
féraires elles pique-assiettes qui m'entourent
à Medan m'avaient conseillé d'entrer a la
Revue des deux Mondes, ce purgatoire de l'Aca-
démie. J'ai préféré le Grelot, dont l'indépen-
dance et la générosité me sont un sûr garant
de liberté et de franchise absolue.

Pas un pouce de ma copie, pas une ligne de
mon écriture àces journaux esclaves qui font de
la politique borgne an l'honneur de Gambetta
auquel ils sont aveuglément dévoués!

La République sera naturaliste ou elle ne
sera pas.

J'ai déjà imprimé cela quelque part. Je le
réimprime.

Hors du Naturalisme point de salut.

C'est pourquoi je ne salUe personne.

Et maintenant, tenez-vous-le pour dit : le
jour où vous me supprimerez un point d'ex-
clamation, où vous me couperet une cédille —
ce jour-là je vous lâche illico pour entrer au
Tintamarre ou au Journal des Abrutis. Et si
dans ce dernier journal on est hors d'état de
me comprendre, Je briserai ma plume.

L'Empire a fini à Sédan.

Le Naturalisme finira à Médan.

Recevez l'assurance de l'estime que je ne
professe que pour moi-même.

Ejiilh Zola.

Au reçu de la lettre qu'on vient de lire, nous
avons immédiatement télégraphié à M. Zola :

« Acceptons votre collaboration avec en-
« thousiasme et vous offrons feuilleton drama-
« tique de notre éminent collaborateur Jules
« de la Verdrie aux appointements de cinq
« cent mille francs, plus 99 0/0 dans les bêné-
« fices. Ci-joint une année d'avance. Envoyez
« premier article, mais pas de politique. »

Le Grelot.

La copie de M. Emile Zola ne s'est pas fait
attendre et nous nous empressons de mettre
sous les yeux de nos lecteurs sa

REVUE DRAMATIQUE ET LITTÉRAIRE

Je sais bien que je me trouverai au Grelot
en pauvre compagnie. Ils sont là un tas de
médiocrités qui n'ont d'autre réputation que
leurnullité parl'aiteet qui ne sontguère connus
que de leur concierge et du mastroquet du
coin. Tous, depuis le directeur jusqu'au met-
teur en pages, sont un ramassis d'ivrognes, de
sénateurs de l'empire et d'anciens préfets du
4 septembre, qui se sont improvisés journa-
listes parce qu'ils sont incapables de gagner
leur chienne de vie en ramassant des chiffons
et des bouts de cigares et qui sont si laids et
si avachis que si Naua avait à choisir un
nouvel Alphonse, elleaimerailmieuxleprendre
au Gil Hlas qu'au Grelot.

J'ai lu hier pour la première fois ce journal
— qui devieut le mien. — Est-ce assez plat,
assez grenouillaidl Ce Nicolas Flammèche,
est-il assez cornichon! Ecoutez-le vous <iire
avec conviction : C'est moi qui ai sauvé les
Folies-Dramatiques de la faillite en y faisant
représenter la Belle Bourbonnaise .' EtceVaudé-
mont, quelle cruche! Il pose pour le libre pen-
seur parce qu'il n'est pas libre de penser à
autre chose. Et ce Charles Leroy, quel joli pe-
tit mufle ! Il se figure qu'il écrit bien, parce
qu'il aune belle écriture! Et ce Jules delà
Verdrie. C'est le comble du gâtisme! Il tutoie
Sarcey et tape sur le ventre d'Emile Augier
qu'il appelle: cher confrère ; avec cela plus de
fil sur la bobine. Et cet archi-quadruple âne-
bâté, ce crétin à triple semelle, qui signe
Montretout. En voilà un que j'ai dans le nez!
A-t-il assez bavé sur moi l'animal! Et ça se
mêle de faire des calembours que personne ne
comprend, pas même Saint-Genestl A Chail-
lot! quand on s'appelle Montretout on montre
tout son esprit.

Maintenant que j'ai fait mes compliments
de bienvenue à mes nouveaux collaborateurs,
allons-y de notre critique dramatique.

J'ai promis de ne pas parler politique et je
tiendrai ma promesse — jusqu'à un certain
point.

Mais d'abord il faut que je vous fasse un
aveu dépouillé d'artifices : Je ne vais jamais
au théâtre. C'est un principe. Un bon critique
ne doit jamais assister aux premières repré-
sentations de peur d'être influencé.

Mais j'ai des amis à qui je donne mes fau-
teuils. Guy deMaupassant, Alexis, Champsaur,
Vast, Ricouard et autres caudataires qui me
trouvent beaucoup de talent, parce que j'ai une
cuisinière possible, viennent déjeuner le len-
demain chez moi à Medan et me communi-
quent leurs i mpressions que j'envoie à l'im pres-
sion.

Au Vaudeville on a repris Nos députés en
hobe de chaiibre! Ah parlons-en un'peu de
nos députés avec ou sans robe de chambre.
En voilà de jolis cocos. Tous ces opportunistes,
centre-gauchers, chambordistes, bonapartistes
ne valent pas un roman de moi. Le jour où
l'Officiel au lieu des stupides comptes-rendus
des séances, aura l'idée de publier mes Mé-
moires ce jour là on lira l'Officiel.

Aux Bouffes-Parisiens reprise des Mousque-
taires au Couvent. Encore une pièce de cir-
constance commandée par M. Jules Ferry qui
ne manquera pas d'offrir les palmes dl'officier
d'académie à l'ancien pif a du Lycée d'Angers,
Jules Prôvel. — Evidemment les Mousquetaires
au Couvent ont été fabriqués sur mesure pour
préparer l'opinion publique à cette autre co-
médie bouffe les Sergents de Ville dans les Cou-
vents où M. Andrieux a joué le rôle de 1er té-
nor enrhumé.

La Femme a. Papa aux Variétés est une petite
cochonnerie figaresque que je m'abstiendrai
de qualifier poùrpe point entrer sur le terrain
brûlant du divorce. Je laisse ces questions
saugrenues à cet idiot de Dumas fils et à cet
énergumène de Naquet, qui a la bosse des sé-
parations de corps.

Les Diamants de la Couronne à l'Opéra-
Comique. Ah ça! quand les vendra-t-on ces
diamants de la couronne 1 Je propose que l'on
en consacre le produit à la fondation d'un
prix annuel de cent mille francs à décerner
au roman le plus libidineusement cocIiod,
que je publierai chez Charpentier.

Et maintenant je ne puis terminer celte
Revue dramatique sans demander la supres-
sion du Sénat, l'abolition de la Chambre des
députés, l'emprisonnement de M. Gambetta,
la mise à exécution de la condamnation à
mort prononcée contre M. Ranc, — et pour
moi la croix de la Légion d'honneur et une
statue qui remplacerait avantageusement, celle
de la République sur la place de ce nom.

Sacré nom de Dieu., quand donc les saltim-
banques qui nous gouvernent comprendront-
ils que la France ne possède qu'une célébrité,
qu'une gloire, et que cette gloire immaculée,
c'est

EMILE ZOLA.
Note de la Rédaction.
A l'instar du Voltaire, nous,sommes forcés
d'ajouter quelques lignes à l'article de notre
éminent collaborateur, M. Emile Zola. Nous
tpnons à faire remarquer à nos lecteurs que
les opinions exprimées par l'illustre critique
lui sont essentiellement personnelles, et
qu'elles ne sauraient engager solidairement
la rédaction du journal.

Dernière heure. — Dépêche télégraphique
, Médan, 8 septembre soir.

| Je vous fous ma démission; vous êtes tous
i de sacrés sales mufles, des pignoufs, des va-
drouilles, et je vous emmerde proprement.

EMILE ZOLA.
Re-note de la Rédaction
Merci, mon Dieu !

Montretout.

BOUCHONS-NOUS LE NEZ!

Les petites cochonneries continuent à aller
leur train.

Un certain nombre de polissons, qui n'ont
môme Das l'excuse d'avoir de l'esprit, — Oh !
non!... se sont dit : Voyons, dans quel cloa-
que, dans quel bourbier Paris veut-il que l'on
mette son couvert?

Le pauvre vieux géant semble bien fati-
gué,

Bien ramolli,

B:en gâteux ;

Qui est-ce qui pourrait donc lui remonter
un peu le bourrichon, comme on dit dans
cette belle langue de Coupeau, qui tend de
jour en jour à remplacer la langue française ?

« Oh 1— ont fait les polissons en se frappant
le front.

Nous avons notre affaire.

Parmi les feuilles à cochonnerie,nous avons
le Gil-Blas, l'Evénement Paruicn, le Bou-
doir, etc., etc.

i! manque au Parisien un journal spécial,
un journal qui soit bien uniquement le jour-
nal des vidangeurs de lettres.

Au Gil-Dias, il y a un certain nombre de
rédacteurs qui, au moins, sont gens d'esprit
et de talent, s'ils aiment parfois à retrousser
le cotillons des fitles ;

Ça n'est pas suffisant.

Il nous faut un jourual qui, rédigé par des
ramasseurs de bouts de cigares, soit le Moni-
teur de l'ordure, sans qu'on y rencontre ja-
mais le moindre grain de sel; un journal
dont les rédacteurs salent simplement leurs
articles avec de la poudrctle.

Les polissons, après s'être tenu ce petit
discours, ont demandé à quelques farceurs
de quinzième ordre, leur collaboration.

Les farceurs ont consenti.

Et nous avons assisté à l'éclosion du

PORNOGIUPHE
Journal des cochons ! ! !
ça y était!

Eh bien, il faut avouer que jamais on n'a
rien vu, ni osé de plus fortl
Journal des cochons\
Rédigé par des cochons,.
Et lu par des cochons !

Ah ! ma parole d'honneur, ça fait vomir !
Certes, nous ne sommes pas bégueules au
Grelot.

Mais enfin nous nous respectons en respec-
tant nos lecteurs; et quand nous sommes for-
cés de remuer certaine marchandise, nous
mettons des gants et nous prévenons nos
abonnés de se bouclier le nez.

Mais eux!

Ah ! sacrebleu !... quelle cuisine !
Oh ! les vilains drôles !

***

Puisque nous sommes dans la m...élasso,
restons-y.

Paris, nul n'en ignore, est en train de de-
venir un véritable dépotoir.

11 devient impossible d'y respirer.

Et, dans certains quartiers, ce ne sont plus
des appartements qu'on habite.

Mais des pots de chambre 1

La presse a crié,

Le public a pétitionné,

Et M. Andrieux, après avoir envoyé aux
maires des localités empoisonnées une pelite
circulaire pas méchante du tout,

S'en est allô à Aix-les Bains respirer un air
plus pur ! ..

Ah ça, voyons, de qui se moque-t-on ici ?

Est-ce que ça va durer longtemps commeça?

Et les égoûts, qui est-ce qui les nettoie?

Et les rues, qui est-ce qui les purge des
Alphonscs et des filles?

Jamais Paris n'a été moins sûr, ni plus
sale.

Comme dit le caporal Bréguct : Faudrait
voir à voir, pourtant.

Espérons qu'à sa rentrée le conseil muni-
cipal va metlre un peu le nez dans tout ça.

Ça ne sera pas drôle pour lui ;

Mais il faut que ça Unisse !

Tout le monde en a assez l

Nicolas Flammèche.

BLAGUES ET GISONS

Les prodiges continuent à Lourdes.

Cela ue nous étonne nullement, du reste.

Le Très-Haut ne peut faire autrement que
de roiaplirson rôle, annoncé sur leproaramme,
dans la représentation à bénéfice donnée sur
cette scène.

Le seul miracle qui nous eût étonné eût été
qu'il no s'en produisit pas.

X

A propos, une remarque :

Ne trouvez-vous pas que Calotin est étran-
gement voisin de Cabotin, au point de vue de
l'orthographe'?...

Voire même à d'autres?

X

Les avant-dernières dépêches nous annon-
çaient qu'Ayoub-Kan' avait 12,000 hommes et
'li canons.

Les dernières nous affirment que ce général
a été battu, et qu'où lui a capturé 27 canons.

Trois de plus qu'il n'en possédait! Les An-
glais doivent tirer leur coupe dans un océan
de jubilation. Il leur est impossible d'espérer
un succès plus décisif et plus complet.

. x ' ^

Zola va, dit-on. rentrer au Gil-Blas.
C'est bien l'ait pour tous les deux !

X

Les agents des mœurs vont désormais être
« ornés » d'un brassard, qui permettra, do les
reconnaître facilement, leurs tètes n'étant pas
jugées assez caractéristiques pour fes gens
myopes. i J2*%

Ceux qui seront rencontrés en compagnie
de ces aimables fonctionnaires n'auront désor-
mais plus d'excuse.

*!,..' > •' :■ X ' ; . . i ■"

Un brave curé va prochainement passer en
cour d'assises dans l'Ardèche.

Il est accusé d'avoir essayé de transformer
des pièces de '■'< francs en argent eu pièces de
108 francs en or.

\ji miracle des Noces de C'ana n'est plus de
notre époque.

X

M. Cazot, apprenant qui1 son père est grave-
ment malade, a, en toute hâte, quitté Paris.

Jusqu'ici, rien à dire. Voilà déjà six fois au
moins que ce brusque déplacement se pro-
duit. Mais, sema» toute, il est d'un, boa fils.

Seulement, M. Cazot a emmené avec lui
M. Durand, son chef de cabinet.

J'aurais compris un, deux, six, douze méde-
cins. Mais M. Durand, jamais l

X

A propos de médecins, un grand nomorc
viennent de partir pour Lourdes, où. les ap-
pelle le Congrès inlernationàl des sciences
médicales.

— Tant mieux ! me dit un eroque-mort phi-
losophe. Depuis quelque* mois nous étions
sur les dents. En l'absence de ces messieurs,
nous allons donc entin avoir un peu de bon

temps !

X

Je signale M. Paul Darblay aux félicitations

de la Société protectrice des animaux.

Il a prie la résolution de ne laisser tirer,
cette année, aucune perdrix sur ses terres...

Afin d'en pouvoir abattre davantage l'an
prochain t

X

M'. .Spolier assistait, dit le Figaro, à la
grand'messe, auCrotoy, dimanche dernier.
Ce catholicisme pratiquant peu opportun
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