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https://doi.org/10.11588/diglit.6814#0148
tK CrfU5L0T<
succès; Gilbert, qui avait un intérieur fort
confortable, voulut mourir chez lui ; il fui porte
a sou domicile, rue rie la Jussxnue, où il
exnira quelque lumps après.
Ce fut dans une période de calme, après sa
blessure, qu'il fit la pièce de vers iniiHilée :
lesAdiem a la vie dans laquelle se trouve cette
sirophe magnifique, —je l'avoue :
Au banquet de la vie, infortuné convive,
J'apparus un jour et je meurs;
Je m''os, et stlt la tombe où lentement j'arrive,
Nul ne viendra verser des pleurs.
***
Le comte d'E*touimel a publié — dans ses
Souvenirs de France et d'Italie — des lettres de
Gilbert à son frère; voici un passage de l'une
d'elles qui confirme ce que nous avons dit et
qui prouve que « l'infortuné convive au ban-
quet de la vie » n'était pas aussi malheureux
que l'a fait la légende :
«.....Je jouis à présent, comme je vous l'ai
écrit il y a quelque temps, de deux mille deux
cents é'eus de reverîu viager ; mais tout cela
doit être perdu pour vous, parce que c'est ou
des bienfaits du roi, soit d'un ami, soit de l'ar-
gent que j'ai placé à fonds perdu... »
1
***
Du reste, c'était un assez triste sire que ce
poète satirique.
Mal accueilli par d'Alembert, il résolut de se
venger sur tous les encyclopédistes ; il lut
Apre, agressif, violent ; sa haine lui donna une
apparence de génie.
Il s'attaque a Voltaire, Diderot, Marmontel,
La Harpe, d'Alembert, etc.; La coterie de
Fréron le prit sous sa protection, l'argent du
clergé et de la noblesse lui vint alors en abon-
dance.
***
Il tournait facilement Tépigramme, témoin
telle-ci qu'il décoeba à La Harpe.
C'est ce petit riraeur de tant de prix enflé.
Qui, Sifflé pour ses vers, pour sa prose sifflé,
Tant meurtri des faux pas de sa muse tragique,
Tomba de chute en chute au Irons académique.
***
Hégésippe Moreau — trompé comme beau-
coup par cette légende mensongère — a dit
dans ses Souvenirs à l'hôpital ■
C'est là qu'il vint, veuf de ses espérances,
Chanter encor, puis prier et mourir;
Et je répète, en comptant mes souffrances :
Pauvre Gilbert, que tu devais souffrir.
Enfin, la légende est faite ; elle stfrvivra à
tous les documents authentiques, mais le
poète haineux et dont le verve ne fut que du
fiel;
Le mendiant qui adulait toutes les puis-
sances : Louis XVI, le comte de Provence, le
prince de Salm-Salm, l'archevêque, le haut
clergé ;
<M IMlR'nV garantie des malad. conlagieu-
llLlmUljUll "ses de la peau et vices du sang,
des poumons, du cœur, des nerfs. Dr Pline, Ex-
Interne des hôpitaux, 20, r. des Martyrs. De
midi à 4 heures et par correspondance.
AVEZ-VOUS BESOIN D'ARGENT !
Achète reconnaissances Mont-de-f'iétô. Facili-
té de rachat, o,rue Morée, quartier des Martyrs.
BÉNÉFICE GARANTI de
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contre la conversion et pour la conso-
lidation de la Rente 5 %.
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par l'Union des Familles
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Par la Chiromancie et Graphologi*.
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Le» Maladies chroniques rebelles ai» remèdes ordi-
naires, RHUM ATI SMES, GOUTTE, SC RO FU LES,
OBESITE, etc , sont avantageusement modifiées par
l'usage du BAIN TURCO-ROMA1N, qui est la médi-
cation la plus simple et la plus naturelle pour prévenir
et fruérir RHUMES, CORYS/.. les affections CA-
THARRALES des BRONCHES, du LARYNX, des
REINS, de la VESSIE, la DIARRHEE, etc., dus à
l'influence du trold, de l'humidité et aux brusque» va-
riations atmosphériques.
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Tous ces per.?OQiiageH — à qui il adressait
se.s hommages ampoulés —le récompensèrent
largement.
Le portrait, de cet homme ne doit, pas être
mis dans une saile d'hôpital comme le symbole
du génie malheureux et méconnu;
Il doit être mis datis un musée, comme sou-
venir historique et, ne mérite pas « l'honneur »
que l'on veut lui l'aire.
***
Pour fiuir par une variation sur le même
thème, j'ouvre les Anecdotes littéraires de
Louis Loire et je lis :
La baronne de Prinzen avait obtenu le pri-
vilège de republier le Journal des Dames ; elle
remplissait cette feuille de ses éducubrations
poétiques, qui étaient loin d'être amusantes.
Se trouvant dans une réunion où Gilbert
récitait une pièce de vers avec beaucoup de
véhémence, la baronne causait et riait avec
affectation,
Gilbert s'arrête et, fixant Mme de Prinzen, il
lui adresse ce quatrain :
Ah ! Prinzen, par pitié, daignez du moins m'en-
gendre ;
Oai, mes vers sont d'un froid et d'un lourd sans égal ;
Mais le mal que je fais, vous pouvez me le rendre :
Faites-moi quelque jour lire votre journal.
***
Comment un cocher put dire A un juge tic
bttiNer son c... sans commettre un délit.
Un de mes amis, qui est Autrichien — ce
qui ne 1 empêche pas d'avoir de l'esprit comme
un Français « né malin » — pour me
remercier du plaisir que lui a procuré mon
anecdote du Magistrat stupéfait m'en envoie
une autre tirée du même tonneau :
Les cochers devienne jouissent du privilège
d'être les premiers citoyens de cette ville; cela
date de l'époque où Vienne était assiégée par
les Turcs.
Un jour un Anglais, passant devant une
station de voitures, fut interpellé par un
cocher, qui voulait à toute force le faire monter
dans son véhicule.
L'Anglais, fatigué de l'insistance du cocher,
lui répond par une phrase bien connue dans
la laDgue allemande :
— Lelie min in œrsch !
Je serais coupable de ne pas donner la tra-
duction; ça veut dire: Baise man c-
Le cochêr prend l'Anglais au collet, le jette
dans sa voiture en lui disant :
— Vous avez insulté un citoyen, vous me
devez une réparation; je vous conduis chez
un magistrat.
Le jug« écoute la plainte, feuillette son code
inutilement.
— Mon ami, dit-il au cocher, les paroles de
monsieur ne peuvent être considérées comme
une insulte, car le code est muet sur ce point.
Le cocher peu satisfait réplique :
— Puisque la loi permet une pareille in-
sulte, avant de me retirer et pour vous indem-
niser de votre temps perdu je vous prie, mon-
sieur le juge de vouloir bien aussi baiser
mon c...
Pichenette.
Suspknsoih Millerut, élast. sanssous
cuisse. 2f. 50. Bandage impercepliblf
B\ * pour varices 8 f. Ceintures TTri
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liers d'Afrique 15 novembre J8'î médaille d'hon-
neur de 1" classe, Voltri (ltali:j, 14 janvier 1879.
— Paris, médaille d'or 1879.
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Par Mm° LÀCtlAPELLfc:, maîtresse sage-femme,
professeur d'accouchement. Les moyens em-
ployés, aus»i simple qu'infaillibles, sont le
résultat de longue1- .unees a'étude et d'obser-
vations pratique" o«. n- le traitement de leurs
affections spéciales et des causes de leur sté-
rilité. Consultations tous les jours de trois A
cinq heures, 27, rue du Mont-Thabor (près les
Tuileries).
Epiciers et perruquiers, marchands de tabac
et sous-chefs de bureau de ministère, c'est à
vous que j'adresse cette admirable prose.
Au moment où des hommes dangereux en-
tortillent des pauv'es prè'res, vous ne voudriez
pas l'aire cmse commune avec ces icono-
clastes.
D'ailleurs, faites cause commune avec eux
si ça vous fait plaisir, seulement je vous
avertis; vous ne tuerez pas de lapins.
Si vous voulez faire une chasse fructueuse,
méditez le Manuel du chasseur chrétien, et vous
y lirez à l'article : Neuvaine de Saint-Hubert,
les belles choses suivantes :
1° On doit se confesser et communier neuf
jours consécutifs;
2° Ou doit coucher en draps blancs et nets,
ou bien tout vêtu;
3° On doit boire dans un verre ou autre vais-
seau particulier, et on ne doit point baisser la
tête pour boire aux fontaines ou rivières.
4° On peut boire du vin rouge clairet ou
blanc, mêlé avec de l'eau pure.
5° On peut manger du pain blanc ou autre,
de la chair de porc mâle d'un an au plus, des
poissons, œufs durs, etc.
ti0 On ne doit point peigner ses cheveux
pendant quarante jours ;
7° La dixième jour on doit faire ôter son
bandeau par un prêtre, le brûler et en mettre
les cendres dans la piscine;
8° Il faut garder tous les ans le fête de Saint-
Hubert, qui est le 3 novembre;
9° Et si la personne recevait blessure de
quelque animal enragé, qui allât jusqu'au
sang, elle doit faire la même abstinence l'es-
pace de trois jours, sans qu'il soit besoin de
retourner à Saint-Hubert ;
On pourra enfin donner répit ou délai de
quarante en quarante jours à toute personne
qui sera blessée ou mordue à sang, ou autre-
ment infectée par quelque animal enragé.
Ainsi c'est dit, n'est-ce pas, chasseurs bien
pensants :
Vous ne vous coucherez pas dans des draps
sales, ou dans un lit dans lequel on aurait
laissé une farceuse par mégarde.
Si vous êtes chez un ami, vous pouvez cou-
cher avec vos bottes.
Si vous achetez du saucisson, exigez que le
charcutier vous montre l'acte de naissance du
cochon qui l'a fourni.
Embêtez les perruquiers en leur refusant un
petit coup de peigne pendant quarante jours.
Plus vous aurez la tête dégoûtante, plus vous
tuerez de perdreaux. — Bon ça, perdreaux I
C'est curieux tout de même, hein 1
Pour mon compte, je ne me serais jamais
figuré que pour faire une bonne chasse, il
fallait être aussi malpropre que ça!
Enfin, on apprend tous les jours.
Achetez le Manuel du chasseur chrétien, et
qui sait, après déjeuner, derrière une haie....
vous ne serez peut-être pas fâché de le Irou-
ver.
On m'a affirmé que le papier n'était vrai-
ment pas mauvais.
Charles Leroy.
GRELOTS
Entre elles :
— Ma chère, figurez-vous qu'Estelle était
furieuse, son monsieur ne voulait pas lui
donner d'argent, alors elle lui a montré les
dents.
— La place.
— Pas du tout, elle vient de se faire faire un
ritelier.
— Tu viens ?
— Du Mont-de-Piété.
— Accrocher ta montre? Tu as bien fait,
allons la manger.
— Eh I non, au contraire, je viens de retirer
mon pardessus.
— Ça, veux-tu que je te dise?Eh bien, c'est
lâche.
Je ne suis pas dévôt, mais sapristi! s'il me,
fallait demander quelque chose à Sarah Ber-
nhardt, j'aimerais encore mieux demander à
Dieu qu'à... ses seins.
—«->—
Un vieux notaire a la manie de traîner par-
tout avec lui sa clarinette, dont il joue très
mal du reste.
L'autre jour, la petite B... lui demande naï-
vement : Ah ça, vous avez donc été aveugle
dans le temps ?
Ma concierge est une ancienne vivandière,
aussi elle votis a des mots 1
Dernièrement elle me parlait de mon voisin
du premier : Oh ! il aune place très conséquente,
et puis il a un intérêt dans la maison, ça fait
qu'à Yéventaire il partage avec son patron au
pauvre rata des bénéfices.
Un banquier file en Anglelerre et laisse les
gogos se morfondre à sa porte.
L'un d'eux pourtant, flairant quelque mau-
vaise plaisanterie, finit par dire aux autres.
— Lh I bien, si vous m'en croyez, nous al-
lons tâcher de trouver un autre voleur, parce
que je crois bien que celui-ci a lâché la proie
pour Londres.
L'autre jour une grosse femme, enceinte
par dessus le marché, entre dans un omnibus
et s'asseoit a la seule place libre, à côté d'un
bossu tout petit.
Le petit bossu, qui était à moitié étouffé,
bougonnait comme un enragé.
— Ah 1 dame, vous savez, lui dit la bonne
femme, c'est pas parc» que vous 'avez eu le
choix qu'ii faut vous fâcher, moi je mets ça
où je peux.
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***
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Gilbert à son frère; voici un passage de l'une
d'elles qui confirme ce que nous avons dit et
qui prouve que « l'infortuné convive au ban-
quet de la vie » n'était pas aussi malheureux
que l'a fait la légende :
«.....Je jouis à présent, comme je vous l'ai
écrit il y a quelque temps, de deux mille deux
cents é'eus de reverîu viager ; mais tout cela
doit être perdu pour vous, parce que c'est ou
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1
***
Du reste, c'était un assez triste sire que ce
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venger sur tous les encyclopédistes ; il lut
Apre, agressif, violent ; sa haine lui donna une
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***
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— Mon ami, dit-il au cocher, les paroles de
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une insulte, car le code est muet sur ce point.
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— Puisque la loi permet une pareille in-
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vations pratique" o«. n- le traitement de leurs
affections spéciales et des causes de leur sté-
rilité. Consultations tous les jours de trois A
cinq heures, 27, rue du Mont-Thabor (près les
Tuileries).
Epiciers et perruquiers, marchands de tabac
et sous-chefs de bureau de ministère, c'est à
vous que j'adresse cette admirable prose.
Au moment où des hommes dangereux en-
tortillent des pauv'es prè'res, vous ne voudriez
pas l'aire cmse commune avec ces icono-
clastes.
D'ailleurs, faites cause commune avec eux
si ça vous fait plaisir, seulement je vous
avertis; vous ne tuerez pas de lapins.
Si vous voulez faire une chasse fructueuse,
méditez le Manuel du chasseur chrétien, et vous
y lirez à l'article : Neuvaine de Saint-Hubert,
les belles choses suivantes :
1° On doit se confesser et communier neuf
jours consécutifs;
2° Ou doit coucher en draps blancs et nets,
ou bien tout vêtu;
3° On doit boire dans un verre ou autre vais-
seau particulier, et on ne doit point baisser la
tête pour boire aux fontaines ou rivières.
4° On peut boire du vin rouge clairet ou
blanc, mêlé avec de l'eau pure.
5° On peut manger du pain blanc ou autre,
de la chair de porc mâle d'un an au plus, des
poissons, œufs durs, etc.
ti0 On ne doit point peigner ses cheveux
pendant quarante jours ;
7° La dixième jour on doit faire ôter son
bandeau par un prêtre, le brûler et en mettre
les cendres dans la piscine;
8° Il faut garder tous les ans le fête de Saint-
Hubert, qui est le 3 novembre;
9° Et si la personne recevait blessure de
quelque animal enragé, qui allât jusqu'au
sang, elle doit faire la même abstinence l'es-
pace de trois jours, sans qu'il soit besoin de
retourner à Saint-Hubert ;
On pourra enfin donner répit ou délai de
quarante en quarante jours à toute personne
qui sera blessée ou mordue à sang, ou autre-
ment infectée par quelque animal enragé.
Ainsi c'est dit, n'est-ce pas, chasseurs bien
pensants :
Vous ne vous coucherez pas dans des draps
sales, ou dans un lit dans lequel on aurait
laissé une farceuse par mégarde.
Si vous êtes chez un ami, vous pouvez cou-
cher avec vos bottes.
Si vous achetez du saucisson, exigez que le
charcutier vous montre l'acte de naissance du
cochon qui l'a fourni.
Embêtez les perruquiers en leur refusant un
petit coup de peigne pendant quarante jours.
Plus vous aurez la tête dégoûtante, plus vous
tuerez de perdreaux. — Bon ça, perdreaux I
C'est curieux tout de même, hein 1
Pour mon compte, je ne me serais jamais
figuré que pour faire une bonne chasse, il
fallait être aussi malpropre que ça!
Enfin, on apprend tous les jours.
Achetez le Manuel du chasseur chrétien, et
qui sait, après déjeuner, derrière une haie....
vous ne serez peut-être pas fâché de le Irou-
ver.
On m'a affirmé que le papier n'était vrai-
ment pas mauvais.
Charles Leroy.
GRELOTS
Entre elles :
— Ma chère, figurez-vous qu'Estelle était
furieuse, son monsieur ne voulait pas lui
donner d'argent, alors elle lui a montré les
dents.
— La place.
— Pas du tout, elle vient de se faire faire un
ritelier.
— Tu viens ?
— Du Mont-de-Piété.
— Accrocher ta montre? Tu as bien fait,
allons la manger.
— Eh I non, au contraire, je viens de retirer
mon pardessus.
— Ça, veux-tu que je te dise?Eh bien, c'est
lâche.
Je ne suis pas dévôt, mais sapristi! s'il me,
fallait demander quelque chose à Sarah Ber-
nhardt, j'aimerais encore mieux demander à
Dieu qu'à... ses seins.
—«->—
Un vieux notaire a la manie de traîner par-
tout avec lui sa clarinette, dont il joue très
mal du reste.
L'autre jour, la petite B... lui demande naï-
vement : Ah ça, vous avez donc été aveugle
dans le temps ?
Ma concierge est une ancienne vivandière,
aussi elle votis a des mots 1
Dernièrement elle me parlait de mon voisin
du premier : Oh ! il aune place très conséquente,
et puis il a un intérêt dans la maison, ça fait
qu'à Yéventaire il partage avec son patron au
pauvre rata des bénéfices.
Un banquier file en Anglelerre et laisse les
gogos se morfondre à sa porte.
L'un d'eux pourtant, flairant quelque mau-
vaise plaisanterie, finit par dire aux autres.
— Lh I bien, si vous m'en croyez, nous al-
lons tâcher de trouver un autre voleur, parce
que je crois bien que celui-ci a lâché la proie
pour Londres.
L'autre jour une grosse femme, enceinte
par dessus le marché, entre dans un omnibus
et s'asseoit a la seule place libre, à côté d'un
bossu tout petit.
Le petit bossu, qui était à moitié étouffé,
bougonnait comme un enragé.
— Ah 1 dame, vous savez, lui dit la bonne
femme, c'est pas parc» que vous 'avez eu le
choix qu'ii faut vous fâcher, moi je mets ça
où je peux.
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